Friday, December 29, 2006
Supermarket TPB - Brian Wood & Kristian
Supermarket, la dernière mini série de Brian Wood (Demo, DMZ) chez IDW, est une histoire d'adolescents. C'est un fait très important a preciser car bien que le caractère du personnage principale sois crédible et ne tombe pas dans la miévrerie habituel des histoires d'adolescents, ce n'est pas non plus ce que l'on attend au premier abord d'un auteur qui couche sur papier des scénarios très politique dans les pages d'un comics sur un monde ou la ville de New York a fait sesesion avec le reste des Etats Unis. Supermarket raconte comment la vie d'une simple, mais riche, jeune fille des quartiers bourgeois va découvrir du jour au lendemain que ses parents ont fait partie de la mafia et qu'elle est donc maintenant recherché par les deux factions rivales dont faisaient partie sa mère et son père afin de débloquer un compte secret que ses parents lui ont légués. Mort au bout de quelques pages, les parents de Pella interviendront tout de même au cours de l'histoire sous la forme d'hologramme enregistré avant leur assassinat pour permettre a leur fille d'obtenir ce qu'ils lui ont laissés. L'histoire, présenté ainsi, est classique.
L'héritage, les parents mortes, la jeune fille abandonné dans la grande ville. Kristian, déjà vu rapidement dans les pages de Forsaken, une série Image qui n'avait pas fait long feu, procure a cette histoire tout ce dont elle a besoin pour être une lecture beaucoup plus qu'anecdotique. Les couleurs choisient retranscrivent le kaléidoscopes de vie qui évoluent dans cette mégapole corromput. Le paysage urbain est semblable a celui de Tokyo tel que l'on imagine avec ses rues bordés de néon multicolores. Le dynamisme du trait, épuré et dynamique, évoquant un mélange de Paul Pope et de Becky Cloonan, puisent dans tout les pays de la Bande Dessiné pour que l'experience ne soit pas unidimensionel mais la plus complète possible. La réussite de Brian Wood dans tout cela se trouve dans le rythme des evenements, la cohérence des enchainements et la personalité des protagonistes qui, en l'espace de quatre simple numéro, est amplement développé pour permettre l'immersion dans Supermarket et en redemandé a la fin de l'histoire. Il y aurait pas mal a dire sur le caractère de l'heroine, coincé dans ses illusions adolescentes, son sens de l'introspection et les événements déstabilisant qu'elle subit, car malgrès tout cela, ses réactions ne sont pas illogique ou caricaturé. Rien ne sonne faux dans Supermarket. Les couleurs, les personnages et le scénario sont en accord et rien ne viens briser la fluidité du recit. J'en attendais un peu plus de Brian Wood, je m'imaginais un récit plus politique, je me retrouve avec une héroine idéaliste que je ne peux m'empecher d'apprecier. La Bande Dessiné est un divertissement intelligent, Supermarket en est un excellent exemple.
Buy Supermarket ?
Thursday, December 07, 2006
Mince, encore Ellis
Aujourd'hui j'ai acheté Newuniversal les yeux fermés et j'ai bien fait. Le dessin est pourtant de Salvador Larroca, auteur que je ne porte pas dans mon coeur, mais étrangement, son style s'est grandement amélioré depuis les X-Mens que j'avais lut ou il servait le script de Claremont avec des personnages charismatiques mais vides d'émotions. Ici le trait est plus humain, moins orienté vers des grandes pages, plus de petites cases et aussi des protagonistes qui ne portent pas de spandex. Pas encore. L'histoire de Newuniversal est encore un peu dur à décrire car, comme le sait bien Ellis, un scénario ne doit pas livré tout de suite ses secrets. Alors que voit t'on ? Des individus, pris independemment, a la vie agréable, compliqué ou tendant vers le grand gouffre, mais dont rien de leur existence passé n'aura d'importance maintenant. Une force, non identifié, prend possession de leur vie et leur confère des pouvoirs. Mais doit on s'attendre vraiment a ce que le don soit sans retour. Que devront ils faire en échange de leurs étranges cadeaux ? Voudront ils faire quelque chose avec leur nouveau don ? Ce premier numéro de cette mini série, dont l'impact sur l'univers Marvel n'est pas encore bien définit pour moi, laisse bien assez de questions dans les airs pour que l'on ait envie de les attraper au vol quand elles se présenteront sous la forme des numéros suivants. Et puis Larroca ne merde pas son boulot pour une fois ! C'est tout de même quelque chose de s'attendre a trouver des pages impersonnels et de se retrouver en fait avec de belles cases et une excellente double page faisant usage intelligemment des effets des logiciels pour que l'objet non identifié qui apparait devant un des personnages affectés soit aussi mystérieux et grandiose que le script le veut. Et en prime j'ai appris par le biais de la mailing list de Ellis que Larroca bossait vite et qu'il en était même au numéro 5. Un scénario sympa et pas de retard ? Fuck Civil War ! Non, oubliez, je raconte n'importe quoi. Mais vous pouvez y aller, ça se lit bien.
Friday, November 10, 2006
the Authority - Ou sont passé les héros des années 90 ?
the Authority, par sa débauche de violence et ses personnages grossier et egocentrique, fut le coup de pied final aux super héros violent que Kingdome Come, de Mark Waid et Alex Ross, regardait comme des enfants battard qui avaient perdus les rêves de leurs ainés. Le don de soi, la dignité de l'homme, le respect était remplacé par la violence et la quête de la gloire à tout prix. D'ailleurs, je viens de me rendre compte qu'un des éléments central de Kingdome Come, l'explosion d'un personnage au pouvoir atomique causant la disparition d'un état americain entier, est très semblable a l'introduction de Civil War, la destruction d'une école par un super vilains aux pouvoirs explosif. Inspiration inconsciente ou rencontre de grands esprits, l'un ou l'autre ça n'a pas d'importance. Revenons plutot a the Authority. Le point final de la violence gratuite. Les tars des super héros moderne des années 90 exagérés jusqu'a la frontière de l'heroïsme pour jetter un regard méprisant sur tout ce qui n'est pas allé au bout du concept et voulait imposer un format batard ou le super héros serait violent mais plein d'idéaux. Non, Le rêve de the Authority est utopique mais aussi réaliste. On va vous sauver, et on va vous forcer a être sauvé, que vous le voulez ou non.
C'est avec ce petit doigt de cynisme melé a un désir de redemption de l'humanité, propre au style de Ellis que l'on retrouve dans Transmetropolitan, que the Authority a permis un reveil des troupes. Que l'on le veuille ou non, le super héros doit se battre pour quelqu'un et pas juste pour le plaisir. Un héros sans devoir n'est pas un héros, c'est un mercenaire. the Authority ne s'offre pas au plus offrant et c'est cela qui les mène a leur perte en voulant faire trop bien. Le concept de Ellis s'arrête d'ailleurs a mon avis avec la mort de Jenny Sparks. La violence de Mark Millar est par la suite beaucoup trop exagéré et perd de vue les valeurs de Jenny Sparks, la leader de l'équipe d'origine. L'équipe de Mark Millar veut ramasser la gloire elle aussi, tout comme les personnages de Kingdome Come, et c'est pour cela qu'ils "meurent" l'espace de quelques numéros. Vient ensuite la phase politique ou l'idéalisme revient sous la plume de Ed Brubaker mais pas le super héroisme. On passe alors au super héros intellectuel typique d'un comic book consommé par un public adulte. L'equipe de Warren Ellis était, elle, un compromis entre les deux générations, et offrait autant de dose d'adrenalyne que de pistes de reflections sociale et politique. Plus du premier que du deuxième, mais quand même.
the Authority, vu par Warren Ellis, était une réponse a tout ce que voulait les lecteurs. Des héros charismatiques ? Check. Des histoires passionantes avec beaucoup d'actions ? Check. Des dialogues direct ? Check. Des personnages diverses et non en carton pate ? Check. Le public ne veut pas de gay ? Dommage pour vous. Check. Et enfin, des effets speciaux que le cinema ne pourra pas rattraper avant des dizaines d'années. Check. Ah, ouais, vous pouvez faire apparaitre des clones d'un même personnage sur un écran de cinéma ? Mais est ce que vous pouvez faire un film ou une equipe se bat contre des dieux en s'introduisant à l'intérieur d'eux et en pulverisant leur système nerveux ? Ah, c'est plus dur hein ... Ellis a poussé le bouchon assez loin pour que personne ne puisse l'atteindre. A partir de là, ou était la surenchère ? Pourquoi avoir besoin de faire plus fou que ça ? Explorons les nouvelles pistes, voilà, ce que disaient Ellis en sonnant la fin des super héros des années 90. Allez voir ailleurs, il n'y a plus rien a faire par ici. Aventurier du scénario, scientifique de la bande déssiné. Ellis repousse le format dans ses limites et se sert de l'experience de ses prédecesseurs pour construire son propre monde. Inébranlable. Une légende. Ensuite, c'est encore une autre histoire.
Tuesday, October 31, 2006
la Bombe Atomique : Desastre ou victoire ?
Sunday, October 22, 2006
Morrisson chez Wildstorm
En tant que fan de Grant Morrisson et de certains des concepts, d'abord bancals, ensuite excellent, que Wildstorm propose je me suis dirigé avec les deux premiers numéros de Wildcats (4ième du nom, tout de même) et de the Authority (troisième du nom) dans la mimine et me suis empressé de lire le tout le lendemain. Même sans fourmiller d'informations comme le fait son Superman ou WE3, les versions de ces deux séries par le fameux scénariste / magicien écossais ont tout de même de quoi satisfaire les fans de l'auteur et des séries. Plus Wildcats que the Authority d'ailleurs. La première, le moins sympathique des deux, prévois très vite de reprendre l'histoire au point ou Jim Lee et Scott Williams l'avait laissé à la fin de la première série avec juste une actualisation historique au niveau du statut de Spartan en tant que chef d'entreprise. Plus de plan à la James Bond ou de super héros déchus sans aucun défit planetaire a relevé. Les grands méchants reviennent en force et il va falloir castagner sec. Du moins, voilà le point de vue de Spartan et de Voodoo qui sont de retour ensemble (dans tout les sens du terme puisqu'une case les réprésente au lit en plein action).
Celui de Grifter par contre est plutot déformé par le verre d'une bouteille de bière et il faut attendre la dernière page pour le voir revenir dans son état de porte flingue génial. Ce qui faisait la richesse de Wildcats 3.0 pour moi c'était ces personnages un peu paumés qui cherchaient encore et toujours à sauver le monde dans un univers qui n'avait plus grand besoin de super héros. Dans l'univers de Morrisson, le monde s'apprête a avoir de nouveau besoin d'eux et la seule question est donc : Seront ils à la hauteur et est ce que les héros moderne et sans pitié de Wildstorm endigueront la menace extra terrestre. Et comme la réponse semble être un Oui un peu évident, je reste donc en attente d'un peu plus de la part de Morrisson, surtout quand le trop statique Jim Lee l'illustre. Gene Ha de l'autre coté est une proposition beaucoup plus alléchante grâce a un CV comme Promethea et Desolation Jones. Et aussi opposé que les styles des deux dessinateurs, le scénario l'est aussi avec un récit qui ne montre encore a aucun moment les membres de the Authority. En fait, pour voir the Authority, il vous faut regarder une des premières pages de Wildcats. Dans le titre phare de la bande a Jack Hawksmoor, aucune des têtes d'affiches n'interviens en dehors de la couverture. Un agent du gouvernement est envoyé avec une équipe pour enquêter sur un sous marin et tombe du même coup sur le vaisseau de the Authority.
Voilà en quelques lignes le développement de ce numéro et tout de suite c'est un peu maigre. Morrisson commande à Gene Ha des doubles pages et plonge le lecteur a pied joint dans l'univers avec des visions panoramiques somptueuse mais peu riche en scénario. Seul le statut personel du personnage principal est le sujet d'intêret de Morrisson et celui ci semble mal partis. Contrairement au comics en fait. Car malgrès ce gros trou inattendus dans le scénario de ce première épisode, il n'en reste pas moins que l'effet de surprise est là et que l'on veut en savoir plus pour se faire une meilleur idée. Morrisson ne produit pas un comics attendus par ses fans mais une histoire qui convient mieux a l'univers dont il s'occupe cet fois et cela renouvelle bien sur tout de suite le champ des possibilités pour un auteur qui nous a habitué a plus de reflections psychologique et philosophiques. Ici, le personnage humain se questionne et les super héros sont flamboyants. Un peu comme on les attends en fait. Et comme ce que l'on attends de Morrisson, c'est l'inattendus, la suite devrait être beaucoup plus différente. Ou pas. L'enthousiasme que j'ai pour ce scénariste me pousse a regarder ses scénarios avec une lueur d'espoir que certains n'auront peut être pas, mais au vu de ces premiers numéros je ne peux pas non plus me prononcer définitivement sur la qualité a venir puisque nous voilà dans l'expectative de ce que Grant Morrisson va faire. Suivre des chemins balisés ? Revenir a ce qu'il sait faire d'habitude ? Ou se réinventer autant que ces personnages ?
La minute de Hype
Autant vous le dire, ça risque de chier des bulles.
Un petit asticot dans la tête
En extrayant le dernier numéro de Wormwood de mon sac à dos j'ai cru sentir peser sur moi les yeux de la dame qui lisait, paisiblement son livre, en face de moi, dans le train. Etait ce la couverture du numéro ou un mort vivant vert était representé enceinte avec un foetus rouge luisant dans le corps ou encore les pages suivantes ou l'autopsie d'un gang de yakuzas prenait place ? L'un ou l'autre surement, ou peut être le regard amusé que je portais sur le tout en fait. Wormwood, création de Ben Templesmith, dessinateur et scénariste unique de la bête en question, ne fait pas un comics qui traumatisera les masses de lecteur qui mais qui apportera stupefaction et horreur à tout ceux qui ne goute pas les situations extrême et ridicule ou un enquêteur zombifié controlé par un vert de terre télépathe enquête sur les situations les plus affolantes d'un univers qui regorge de culte obsédés par la domination et / ou l'extermination de sa personne. Accompagné par une jeune demoiselle dont la faible poitrine est compensé par le calibre des armes qu'elles utilisent et un viel homme a longue barbe et au fusil de même dimension.
Deux maniaques des armes et un maniaque tout court. Serait ce une version fantastique et horrifique de Lupin 3 ? Non, il ne faudrait pas exagerer et faire des liens avec des oeuvres qui n'auraient en commun qu'un trio de personnages et un même media. Par contre, ce qui est notable dans cette comparaison hasardeuse, c'est l'humour. Semblable à Warren Ellis dans ses repliques extrême et absurde (un auteur dont il partage l'affiche sur Fell), Wormwood est le petit monde déjantés de Templesmith et il use de son style particulier au trait de crayon autant assuré qu'il est proche du croquis posé directement sur la page. Les traits des personnages sont aussi simples qu'expressifs et les couleurs crée par ordinateur grâce a photoshop ou autres logiciels de ce genre ajoutent la texture recquise à un univers bariolés et inquiétant qui inspirent plus souvent les sourires que les grincements de dents. Ou les deux, cela dependra de votre tolérance a un humour cynique ou l'on sacrifie son enveloppe corporelle l'espace d'un instant pour que la bestiole qui vient d'éclore de votre abdomen vous mène au repère de votre enemi. Wormwood ne recule devant rien pour que justice sois rendus ... ou plutot que sa justice soit rendus, et il le fait avec l'efficacité d'un detective aguerris qui en a tellement vu que rien ne peut plus le choquer. Le lecteur par contre se trouve à l'opposé, il n'a pas encore tout vu et il veut être surpris. Et avec Wormwood, vous aurez votre dose de surprise.
Tuesday, August 22, 2006
A l'issus de ma lecture ...
Car Mohamed Ali, a son époque, était plus qu'un sportif. C'était un representant, un phare, pour tout une generation de noir americain. Et même encore au delà. Comme Martin Luther King il representait une issue a cette inégalité que l'on leur refusait. Ceci explique pourquoi un tel type a eu droit un jour a son apparition dans un comic book. Superman vs Mohamed Ali. Je ne sais pas qui dessine, je ne sais pas qui scénarise, je n'ai pas lut le bouquin. Par contre j'y ai pensé. Et je me suis dit, qu'après tout, en étant aussi conscient de son état de representant d'un peuple, Mohamed Ali était finalement une excellente illustration du mantra de Spiderman : Great powers comes with great responsability. De même, Mohamed Ali était un surhomme, il était même, aux yeux de tous, l'homme le plus fort du monde. Alors pourquoi ne pas le faire affronter son equivalent de papier ? D'autant plus que le rapport ne s'arrête pas là. Bien que Ali boxe uniquement sur un ring, son image donne de la force et du courage a de nombreuses personnes. Superman est aussi un idéal. Un idéal juif, dirons certains, mais finalement international et ne se mélant a aucune confession en particulier. Il n'est pas le surhomme nieztchien, il est le messie qui viens au secours des faibles. Et voilà aussi ce que representait Ali pour les noirs americains et d'ailleurs. Le surhomme qui les representait et leur donnait l'occasion de pouvoir montrer leur force. Et voici surement aussi pourquoi, au délà de son attitude, Ali enervait autant par ses victoires et son égo. Je ne connais pas bien le personnage donc je parle peut être un peu trop vite. Mais vu le rapport que j'ai fait dans ma tête avec ces deux héros de papier, je me suis dit que je devait mieux coucher ma reflection par écrit pour pouvoir y revenir a loisir plus tard. Réactions ?
Tuesday, August 01, 2006
Il était une fois un grand type vert
Erik Larsen est un grand homme mais pourtant j'eprouve du mal a le voir comme étant un de ceux que l'on retiendra comme étant un précurseur de quelque chose. Le precurseur de l'augmentation de la taille des seins de Mary Jane dans Spiderman, peut-être, bien que je sois sur qu'une partie du public de lecteur du tisseur lui sois reconnaissant. Erik Larsen est un bon père de famille. Erik Larsen est aussi un bon dessinateur et même un très bon scénariste. Erik Larsen est aussi très imaginatif. Déjà en classe il passait son temps à créer des comics et des super héros qui affrontait toute sorte de vilain. Il ne jouait pas uniquement avec ses figurines Superman ou Spiderman, il dessinait ses propres personnages et transformait d'innocente feuille blanche en de gigantesque combat intergallactique. Un héros revenait sur ses pages avec régularité : le Dragon. Grand, vert, une crête sur la tête et aucun passé a revendiquer. Le personnage est amnesique mais Larsen ne le sera pas quand il rentrera chez Image Comics, la boite qu'il crée avec ses copains dessinateurs, fachés avec Marvel et l'industrie du comics, desireux de prendre les choses en main et de gerer eux même leurs personnages et leurs profits.
L'histoire est connus de tout les petits fans de comics a travers le monde. Tonton Mac Farlane, Oncle Jim Lee, les charmants enfants Larsen et Valentino et le petit dernier, un peu dégénéré, Rob Liefeld, partent en Californie (ou reste en Californie, je ne jurerais de rien) et monte une boite avec un grand i en guise de logo. Et une bulle au dessus. Très importante la bulle. Chacun a son petit projet et construit un univers propre. Certains sont plus originaux que d'autres et surtout plus ou moins fouillé. Larsen ne fait que fouiller lui, il construit des montagnes avec ce qu'il deterre et bientot le petit monde du Savage Dragon (car en plus d'être un dragon, il ne plaisante pas) s'enrichit de dizaines de personnages. Parfois visible que l'espace d'une case puis de retour au fils des numéros, le nombre d'enemis qui s'oppose au Dragon est inombrable et je me demande même si Larsen les a tous baptisés. Mais le mieux dans tout cela, c'est que les rêves de gosse du petit Larsen sont restés dans le grand et c'est avec la joie communicative d'un môme qui découvre sa première boite de jouet que l'on se retrouve sur le siège passagé d'un grand huit qui n'en finit pas de faire des vrilles dans son scénario tout en nous ramenant a bon port à chaque fin d'histoire.
Nombreuses sont les intrigues, le changement de dimension, le dragon possèdé par un démon, son passage en enfer, la destruction de la moitié de la planète par les martiens, sa poursuite du mafieu local, le Savage Dragon ne manque pas de boulot et il distribue les coups de points tout les jours avec régularité tout comme le controleur du metro de la chanson de Gainsbourg. Avec bonhommie, le quotidien du Dragon, aussi surnaturelle qu'il puisse être, et même encore plus, n'est pas la source de grands troubles. En fait, si ce n'était pas a cause de la mort de ses proches, il n'y aurait rien pour affecter ce titan héroïque. Quand a son histoire personel ? Et bien tout ça c'est du passé et l'on en parle plus. D'ailleurs ce n'est que recemment que la verité a été révélé à ce sujet et cela ne semble pas avoir trop affecté l'histoire non plus. Une question de plus a laquelle on peut elever son point d'interrogation mais il en reste tellement derrière. On en finit jamais avec une série aussi riche et l'on en veux même pas a l'auteur d'être aussi prolifique. Car Erik Larsen est un grand homme voyez vous. Un de ceux qui ecrivent des comics de super héros avec passion et dont la connaissance du genre rend les histoires aussi epiques, voir plus, que les recits grecques et egyptiens. On ne s'en souviendra pas de la même manière que Homer, ça non, mais ceux qui seront affecté auront toujours une petite place pour le monde et l'esprit de Erik Larsen dans leur mémoire.
Thursday, July 06, 2006
Western assaisonné a la poussière
Quand deux noms d'illustres inconnus s'annoncent sur une couverture, il y a peu de chance pour que le comics sois pris dans les mains du lecteur et que celui ci regarde l'interieur. Il faut donc une couverture pour attirer l'oeil, une bonne couverture qui vous fasse vous demander ce que vous êtes en train de voir et ce que peut donc contenir ce comics a la devanture si allechante. Souvent on m'a fait remarqué que la couverture était plus belle que l'interieur, faute a un artiste different. Parfois ils avaient raison, parfois c'étaient des abrutis qui ne savaient pas de quoi ils parlaient. Hey, Runaways ça tue même si ce n'est pas du Jo chen a l'interieur. Mais pardonnons les les pauvres enfants, ils ne savent pas ce qu'ils disent. Wasteland donc, est une série qui remplis toutes les cases mais qui n'a pas a se plaindre de l'absence du même dessinateur de couverture dans ses pages. L'artiste en question est Ben Templesmith. Autrement connus pour son travail sur Fell, Singularity 7 ou 30 Days of Night. Un brave homme. C'est lui dont le travail m'a attiré vers cette preview de Wasteland et je lui en suis reconnaissant.
Un cowboy rencontre des êtres étranges au language incompréhensible. Il n'a pas l'air surpris le moins du monde et se débarasse de ses adversaires avec facilité bien que ce ne sois pas non plus un roi de la castagne. Il a un petit secret semble t'il, un pouvoir psychique quelconque. Après avoir récupéré les objets de valeurs des mains froides de ses assaillants, le voila repartis vers une ville ou nous nous retrouvons avant lui. Deux autres personnages font alors leur apparition, une jeune femme qui semble tenir le poste de force de l'ordre et une viel homme, marchant et érudit du coin. C'est autour d'un appareil repetant sans cesse un même message dans une langue étrange (mais que semble comprende la jeune femme et notre cowboy) et une lettre que le couple va se former et que l'histoire va commencer. Rien de plus car l'offre se limite a la moitié du premier numéro, un numéro qui sera double quand il sortira, et ça pour le prix d'un simple. Oui, entre le comics et Edouard Leclerc il n'y a qu'un pas, vous ne le saviez pas ? Pour vous procurer cette histoire, passez voir ces messieurs sur leur site.
Ce que j'ai aimais dans cette histoire, et ce pourquoi j'ai choisit de mettre le personnage du cowboy en avatar, c'est ce graphisme assez dépouillé mais convenant parfaitement a une série a l'ambiance mystérieuse. Le regard effacé derrière un chapeau, on pourrait même presque sentir le vent passé dans les buissons a travers les traits de crayons. Les personnages ne sont pas encore totalement formé mais n'évoque pas non plus une histoire grillé d'avance. Seul le classique du pouvoir psychique et du saignement de nez ainsi que la vielle rengaine de l'étranger arrivant en ville et foutant le boxon, sont des routes balisés. Et encore, ce n'est pas tout a fait vrai car le boxon semble être déjà présent dans cette ville et dans ce monde et ce type ne changera pas grand chose. Encore quelque chose qui me plait, ce manque d'idéalisme. Le manga a souvent cette mauvaise habitude de vouloir rendre ses personnages décisifs. Comme si on ne pouvait pas écrire d'histoire sans que le héros ne sois pas un idéaliste hors norme. Ici les personnages rentrent dans la norme du monde dans lequel ils vivent, et c'est cela qui fait vivre a la fois leur univers et leur propre personnalité. Deux auteurs inconnus, une couverture aguichante, allez on prend le comics dans ses mimines et on feuillette. On ne laisse pas passer. Et puis merde vous avez une bonne grosse preview pour vous permettre de vous faire un avis !
Sunday, July 02, 2006
Masked Marvel huh ?
L'histoire étant résumé, passons a la critique. D'abord le dessin se place dans la même lignée que celui de Stuart Immonem mais sans l'efficacité et la maitrse de l'outil informatique dont fait preuve le canadien. Un effort efficace et convenable mais qui ne procurera pas un degré d'interet supérieur a qui s'interesserait a cette série. Le héros en lui même est d'un basique a mourir. Le Masked Marvel est exactement le genre de héros que l'on aurait put voir débarquer dans un comics Image quand ceux là appreciait publier les séries de leur potes pour la simple, et "bonne raison", qu'ils étaient leur pôtes. Un concept qui tient sur une demi private joke reservé aux afficionados des comics shops c'est assez maigre et ça ne passera surement pas le cap des douze numéros. Et je suis optimiste. Si je l'étais par contre je verrais dans cette série une envie de donner une nouvelle dimension aux séries Marvel en publiant entre tout les récits de super héros une série originale se déroulant dans le monde de la publication. Le problême est en fait le héros en lui même qui est aussi plat quand il est en costume que quand on le cotoie en tant que scénariste. Peut être n'est ce qu'une médiocre introduction a un bien meilleur concept mais je doute. Je doute beaucoup.
Batman #654 - Face the face
Quand on a donner les clés de la série Batman à James Robinson on a surement lui donné pas mal de crédit pour qu'il bouge un peu tout cela. Et autant le dire simplement, il l'a fait. Alors on va surement crier a l'infamie en voyant un Batman plus humain prendre des décisions que n'aurait pas prise sa version précédente mais au moins cela donne un courant neuf a un personnage qui aurait finis par s'autoparodier en devant trop froid et calculateur et donc en s'éloignant du super héros et en devenant un autre sociopathe dans les rues de Gotham City. Il n'en reste pas moins un névrosé de première classe. On ne sort pas le soir dans un costume de chauve souris pour rendre la justice même quand on a vu nos parents mourir devant nos yeux. Mais quand a la deuxième page, une case entière est consacré a un plan de coté ou Batman apprends que quatre policiers sont morts, et ou celui ci semble concerné, alors effectivement on comprends que ce changement de nature va prendre une ampleur bien plus importante et que ce n'est pas juste un changement que les fans remarqueront a la loupe. Rien que la conclusion de cette histoire dans le manoir Wayne démontre encore mieux que Batman et Bruce ne seront pas deux personnes différentes mais deux face d'une même pièce.
Autre changement, ou plutot retour en arrière, avec la réapparition d'un enemis du justicier de Gotham City qui avait pourtant disparut en grande pompe dans les pages de Hush (de Jeff Lob et Jim Lee) . Mais bon, ça c'est une habitude. Par contre, surprise, on fait apparaitre une nouvelle tête qui avait été introduite dans les pages de l'excellente mini série Arkham Asylum (mais pas celle de Grant Morrisson et de Dave Mc Kean). C'est donc avec moulte revelation et des changements radicaux que la première histoire de Batman se déroulant un an après les evenements de Infinite Crisis que le Gotham City nouveau se dévoile. De bonnes idées mais une narration tout de même un peu bancales dans les premières pages avec des changements de lieux et de temps qui ne sont pas très clairs. On se demande un peu quand est censé se dérouler ce dialogue dans le bureau du commissaire Gordon et si les cases ou Batman et Robin se trouvent dans le zoo ne sont pas en fait des flashbacks. Quand a Don Kramer il est plus que competent pour conserver l'atmosphère noir et réaliste de cette histoire mais souffre de quelques problêmes pour des personnages qui le sont beaucoup moins. Donc dès que l'on vois un super vilains défigurés cela deviens un peu moins crédible. Par contre son Batman est tout en muscle et dégage une certaine force tout en ne le rendant pas inhumain. Autant dans le scénario et dans le dessin, c'est un bon compromis entre qui conviens assez bien a la série tout en la rendant plus neuve et peut être plus dynamique. Mais ça on le verra avec les numéros suivants.
Amazing Spiderman #533 - the Night the War came home
J Jonah Jameson tout d'abord réagit comme le grand enemis de Spiderman qu'il est et en enclenchant une vendetta peut être encore plus virulente que celle que le Daily Bugle a jamais mené. Les detracteurs ensuite semble être bien plus nombreux et tout comme les detracteurs de l'avortement qui manifestent devant les cliniques aux Etats Unis ils ne cachent pas leur haine a son egard. Un peu d'humour tout de même et quelques repliques amusants mais le ton est clairement donné vers des evenements de plus en plus dramatiques. Encore une fois, ses grands pouvoirs vont lui incomber encore plus de responsabilités et la galerie d'histoire possible dans le cadre de cette série viens juste de se renouveller. Ron Garney est quand a lui juste compétent dans son rôle de dessinateur et use d'un style assez proche de John Romita Jr (Wolverine, Hulk) mais sans toutefois briller. Cela est sans doute due a la colorisation par ordinateur qui manque de variété mais d'un point de vue visuel, tout comme Mr Mckone, les illustrations ne renforcent que peu l'impression de malaise que ressent le personnage principale alors que sa vie prend un nouveau tournant qui s'annonce comme des plus perilleux. En fait, en lisant ce numéro, on se demande bien qu'elle est le point positif de cette revelation et si ce n'est pas une des plus grandes erreurs que Peter Parker viens de commettre. Peut être même la plus grande depuis sa décision de ne pas arrêter le futur meurtrier de Oncle Ben. Et nous savons tous ce que cette décision lui a couté.
Fantastic Four #536 - Street fighting
Ne pas haïr ceux qui ne sont que d'autres victimes dans ce conflit. C'est cette position que Ben Grim, alias the Thing, introduit dans ce numéro quand il s'exprime devant quelques manifestant désireux de protéger leurs quartiers et leurs héros. Pendant ce temps, le marteau de Thor, sujet de l'arc précédent ou le Docteur Doom tentait de s'en emparer, attire la foule tel Excalibur que l'on tente d'arracher de son socle. Deux histoires parallèle qui demandent donc un degré variable de connaissance de l'univers Marvel et aussi deux tons très différent puisque l'histoire du marteau et de ceux qui tentent de le soulever est plutot placé sous un angle comique tandis que tout ce qui concerne Civil War, et surtout le coma de Johnny Storm, battus par une bande de type attendant a l'entrée d'une boite de nuit et désireux de passer leur colère sur "un de ces héros responsable de la mort de tant de gens" (voir Civil War #01). Du grave et du moins grave mais tout se tiens et s'enchaine assez bien pour que la lecture du numéro se fasse sans aucun ennuis. On aura surement du mal a reconnaitre le Puppet Master et le Mad Thinker (que je n'avais jamais vu en dehors des fiches des Strange Special Origin, c'est dire leur ancienneté) mais le neophye survivra. C'etait par contre la première fois que je lisais un comics de Mr McKone (contrairement au scénariste, Mr Straczynski [Rising Star, Supreme Power, Amazing Spiderman, Babylon 5]) au trait assez moderne, avec quelques reminiscence de Jae Lee, mais dont la version un peu trop cartoon de the Thing ne me reviens pas. Peut être est ce la rencontre entre un personnage assez peu réaliste et un environnement dont les protagonistes ont une apparence plus humaine mais le front bas et les rochers un trop encré ne font pas bon ménage a mes yeux. Mais pour qui suis les Fantastic Four cela ne devrait pas poser de problêmes majeurs. Une pièce interessante dans le puzzle que forment les divers numéros affiliés Civil War et un bon compromis entre les histoires en cours et l'évenement majeur actuel de l'univers Marvel.
Friday, June 30, 2006
"I could not believe it when Bwana Beast got out"
L'imagination des scénaristes est parfois tels que les concepts les plus crétins voient le jour alors que personne ne les as jamais désiré dans un marché déjà surchargé. Comment vendre les aventures d'un type qui a le pouvoir de prendre les capacités de n'importe quel animal qui se trouve dans un certain rayon ? Le pouvoir est original mais n'as rien d'impressionnant, alors visuellement c'est un peu foutus. Ajoutez a ça la combinaison orange et bleu et vous avez un bon produit pour les bacs a soldes. Grant Morrisson est encore un auteur qui n'a pas fait ses preuves commercialement donc le mettre a la tête d'une série aussi casse gueule est surement plus un baptême du feu plutôt qu'un réel effort de la part des editeurs de donner sa chance a un titre qu'ils savent déjà bien mal partis. Et c'est surement pour cela que Morrisson aura le droit de prendre autant de liberté avec Animal Man et de l'emmener dans des territoires ou aucun autre n'était jamais allé. Dans le monde réel, et bien plus loin encore.
Il y a déjà un paquet d'années, quand je commencais à frequenter le magazin Album Comics, un vendeur rondouillard m'avait présenté cette série en affirmant que "en comparaison, Watchmen c'est rien du tout". Euh ouais, faut pas abuser non plus. Animal Man souffre tout de même de l'inexperience de son scénariste et n'est donc pas aussi bien orchestré que le grand drâme de Alan Moore, fondateur du comics de super héros moderne, et bien plus encore. Par contre, ce qui fait la différence et lui donne donc ses lettres de noblesse, c'est l'honneteté et la sincérité dont fait preuve l'auteur. Il reconnait lui même ses fautes mais se donne le droit de se casser la gueule en prenant des risques avec le personnage et en le tourmentant, quelqu'en sois le prix. Autant une reflection sur les super héros, les comics, la création et les droits des animaux, Animal Man est le representant de toute une armée de reflections enrobbé dans une atmosphère de comics mainstream et parfois même rose bonbon. Le contraste entre les préoccupations du héros et sa famille est saisissant et c'est cela qui crée le malaise pendant la lecture car autant le spectateur que les personnages ne sont conscients de ce qui leurs arrivent et seul régne le scénariste. Omnipotent et pourtant si faillible. Réunis en trois tomes, Animal Man est une des séries qui a donné a Vertigo sa réputation de découvreur de talent mais surtout de label d'avant garde. Pretentieux et honnête a la fois, une incohérence dans l'univers du super héros.
Wednesday, June 14, 2006
Repassez le texte a vos risques et périls
Donc Spiderman révèle a la fin du numéro sa véritable identité devant une nuée de photographe. Comme la fait remarquer quelqu'un sur le forum de Newsarama cette révélation était largement prévisible. Ok, il a dit dans un autre numéro qu'il ne donnerait jamais sa véritable identité. Mais bon, depuis son entrée dans les New Avengers cette revelation attendait dans le coin de la rue pour arriver dans une histoire ou elle aurait vraiment du sens. Je m'attendait en fait déjà a ce qu'il le fasse dans les pages du numéro ou l'équipe était presenté au public lors d'une conférence de presse. Et ça, juste pour voir la tronche de J Jonah Jameson. D'ailleurs j'imagine que maintenant ce dernier aura du mal a l'attaquer en justice ou a dire du mal du tisseur dans les pages du Buggle vu qu'il est maintenant devenus un agent des Etats Unis. Et ça, c'est un bien trop gros poisson pour ce cher Jameson qui mangera surement des tonnes de chapeau dans le numéro "03 de Civil War. Autre affirmation vu sur le forum de Newsarama, "Ca ruine des années d'histoire".
Hein ? Ca renouvelle plutot le comic ouais. Pas le genre en lui même, juste celui de Spiderman. Déjà avec Straczynski qui révélait a Tante May que Peter était en fait Spiderman on sentait le coup venir. Une part de l'édifice de secret que s'était édifié Peter Parker tombait. Et un gros étage en plus vu que ces années de mensonge était lié directement a la création du personnage. Là c'est le coté rebelle et adolescent du personnage qui viens de tomber en partie. Avec l'arc de Marc Millar ou Tante May était enlevé la question avait déjà était soulevé lors du passage de Spiderman chez les Avengers. "Mais pourquoi ne pas révéler ta véritable identité ?" lui avait on lancé. "Euh" devait alors être la seule réponse a peu près valable que Parker réussissait a articuler, surtout en considerant la grosse bourde qui allait suivre cette question dans les numéros suivants. Alors que deviens donc Spiderman sans son identité secrète ? Un super héros comme tout les autres ? Non, un super héros plus adulte mais pas mature pour autant. Hey, il a juste enlevé son masque ! Il n'a pas dit qu'il arrétait de sortir des blagues débiles.
Casse noisette en spandex
Venant d'un homme qui créa Howard the Duck, ce n'est pas surprenant qu'arrivé au poste de scénariste des pires super héros résidant dans l'univers Marvel, Dan Slott réuisse a rendre drôle, et parfois même un peu émouvant, les Great Lake Avengers. Qui sont ils ? Et bien vous avez Flatman, une version plate de Reed Richards des Fantastic Four (et aussi, sans le génie scientifique), Big Berta, une géante enrobbé de graisses qui la protège et lui permette même de rebondir, Doorman, capable de créer des passages interdimensionelles d'une pièce à une autre et enfin, leur leader, le plus grand de tous : Mr Immortal, l'homme qui ne peut pas mourir. Frappez le, tirez lui dessus, faites le sauter du haut d'un immeuble, rien ne l'arrêtera. Il défiera toujours la mort. Ah ils sont beaux les Great Lake Avengers, mais ils ne sont pas très capable quand il s'agit de sauver le monde ou même de rendre service a une vielle dame pour la faire traverser la rue.
Malgrès tout, ce sont des Avengers, la plus grande équipe de super héros au monde. Et même si ils n'ont rien a voir avec les véritables Avengers et qu'aucun membre de l'equipe original ne voudra jamais les reconnaitre ou même leur donner une pièce si ils faisaient la manche dans la rue, avec la dissolution de l'équipe (un peu avant leur retour sous la forme des New Avengers) c'est au tour des Great Lake Avengers de sauver le monde et défendre la veuve et l'orphelin. Si ils ne sont pas tous tuer avant. Ou si Mr Immortal arrive a se sortir de sa dépression. Mais n'ayez crainte car Squirrel Girl est là ! Et elle a déjà vaincu Dr Doom, une fois ! Merci Dan Slott, merci pour eux, merci de nous avoir révéler les origines de tout ces personnages et de les avoir fait dépassé le stade de "pire super héros" pour aller rejoindre le millieu si fermé des "meilleurs parodie de super héros". la GLA c'est un peu le compromis entre des anti héros et des super héros. Ils veulent être des héros, ils ont les pouvoirs pour, et même un peu de motivation, mais pas la cervelle et surement pas l'idéalisme.
C'est donc sur, seulement, quelques numéros, Dan Slott explore l'univers des Great Lake Avengers et les redéfinis comme le groupe de looser que tout le monde se doutait qu'ils étaient mais qui attendait d'être confirmer. Et là, aucun doute a avoir, ce sont de GROS loosers. Et ce n'est pas Monkey Joe, le chaleureux petit ecureuil de Squirrel Girl, qui le niera, perché dans son petit encard ou il donne des conseils aux lecteurs et comment l'action. Un seul petit trade paperback retrace cette série, et en prime vous avez droit a la première apparition de la GLA et de Squirrel Girl (featuring Iron Man !). Pas plus d'un et ça se comprend sans effort quand on assiste au fil des pages a l'évolution du degré de stupidité des personnages et du ton de plus en plus irrévérencieux que prennent les aventures des personnages, et surtout pour ce qui est de Mr Immortal. Ben oui, il ne peut pas mourir, alors autant en profiter et tuons le plus possible. Pour une fois que l'on peut se le permettre. C'est un peu ce qu'a dut se dire Dan Slott avant de commencer son scénario et autant dire tout de suite que Mr I n'est pas le seul a recevoir un traitement de choc. Revelation, violence, romance, drâme et des écureuils en pagaille. Voila du bon comics de super héros !
Welcome to America
En lancant ce blog on m'a tout de suite demandé si j'allais parler d'autres choses que de comics de super héros. Ca me fait plaisir de savoir que l'on s'inquiète du contenus de mon blog car cela montre que certains aime bien me lire ou en tout cas, pense que je suis une bonne source d'information. Voila un privilège que je ne pensais pas que l'on pourrait m'attribuer un de ces jours, et cela au moins depuis cette matinée ou j'ai commencé a écrire des chroniques de jeux videos ainsi que des trucs et astuces sur ces mêmes jeux, sans jamais avoir joué aux jeux en questions. J'avais 8 ans. Donc on m'a demandé ce que j'allais foutre sur ce blog et assez vite, Ghost world a été nommé. L'ayant offert a la compagne de mon frère et residant en ce moment même chez ces personnnes je me suis donc mis en devoir de lire cette histoire que je savais déjà réputé dans le millieu du comic book indépendant.
Ghost world, de Daniel Clowes, est un ensemble de courtes histoires ou deux filles expose leur vision du monde a travers leur quête d'une source d'interêt quelconque qui rendrait leur petit monde, et surtout leur ville, un peu moins morne. Comme le présente l'auteur dans son introduction, Ghost world présente deux héroïnes atypique dans le monde des personnages féminines car elles n'ont rien de la legendaire douceur feminine ni le romantisme des romans Harlequins. A la recherche de mec mais toujours très critique a l'égard de la plupart d'entre eux, racontant leur pathétique histoire de cul et brisant a jamais le mythe, enveloppé dans du velour, qui veux que les filles soient plus romantiques que les hommes et moins attirés par le sexe et plus par les sentiments. Ghost world n'est pas un récit empreint de feminisme ou d'une seconde lecture intellectuelle. Non, les héroïnes de Ghost world sont loin de ces sphères. Elles cultivent une sorte de nouvelle culture. La culture du "tout est foutus et rien n'est plus précieux que nos souvenirs".
De bulles en bulles ont peut lire et sourire avec leurs échanges de commentaires moqueurs et parfois cruels sur tout ceux qui croisent leur chemin. Cependant, Ghost world ne se veux pas cynique et est surtout un récit sur l'amitié et la difficulté de faire de nos rêves des réalités. Colorisés en noir, blanc et bleu ciel, Daniel Clowes n'est pas seulement un scénariste original mais c'est aussi un graphiste sachant créer une galerie de personnages expressifs evoluant dans un univers remplis de petits détails. On pourrait même croire que tout cela est en fait la biographie des deux héroïnes tellement Clowes explore avec réalisme le quotidien de ces deux filles qui ne sont rien moins que les réprésentantes de toute une generation de jeunes femmes désabusés par tout ce qui les entoure et désireuse de sortir de tout cela sans sacrifier leurs rêves. Le monde fantômes c'est celui dans lequel elles vivent, dans lequels nous vivons tous. Tout est éphémère et il faut lutter chaque jour pour conserver une part de sois. Mais j'imagine que ces deux filles regarderaient surement mon commentaire comme une perte de temps. Pas besoin d'intellectualiser le propos, tout est dans les émotions.
Tuesday, June 13, 2006
Un amour dessiné
Grace par Kris Dresen
Monday, June 12, 2006
Entretien a propos d'une légende
Entretien avec Howard Chaykin au sujet de Will Eisner
Voila un interview que j'aimerais lire plus tard et que je prefère donc conserver dans un coin sur tout en vous permettant, aimable lecteur de ce blog, de le lire aussi. Howard Chaykin, pour les non initiés, est un scénariste et un dessinateur que l'on peut considerer comme un des vieux de la vielle et aussi un homme très influent auprès d'une part de la nouvelle garde. N'étant pas familier de son travail je n'en dirais pas plus mais si vous avez l'intention de lire une pièce de musée et d'histoire du comic book, prenez donc American flagg.
Will Eisner par contre ne mérite pas d'introduction car si vous ne connaissez pas ce génie, vous ne méritez pas de vivre. Eisner est le Hergé ou le Tezuka americain. Influent auprès de tout le monde du comics, dans tout les genres possibles et imaginable. Cet homme n'aura de cesse durant toute sa carrière de modeler le comic book et ses codes de manière encore insoupçonné a l'époque. En fait, si vous lisez un comics mature et intelligent aujourd'hui, c'est a cause de ce type. Dommage qu'il nous ait quitté l'année dernière, une des flammes les plus rayonnante de la bande dessiné s'est éteinte ce jour là.
Wednesday, June 07, 2006
Boom et pas dans ta tête
Grâce au miracle d'internet j'ai put me procurer une mini série scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Darick Robertson sur ce bon vieux colonel Nick Fury. Surement parut a l'époque ou Marvel avait encore fois dans une ligne de comics plus adulte, Fury est une mini série en six numéros dont le but est de démontré a quel point le personnage est un homme de guerre éfficace mais surtout complètement obsédé par ce millieu. Réduit au grade de directeur d'une bande d'informaticiens au sein de l'agence qu'il dirigeait auparavant, le S.H.I.E.L.D., le colonel Nick Fury s'ennuie a mourire et revois donc quelques amis. Dans le lot se trouve un de ces anciens enemis qui souffre lui aussi d'une crise de nostalgie vis à vis de leurs anciens combat à l'echelle mondiale ou les hommes tombaient et s'empilaient dans les tranchés tandis que le plomb ne tarissait jamais. Et c'est justement ce type qui va être l'origine des problêmes de Fury quand il mettera son plan a execution et l'invitera a participer a sa super grosse bataille ou chacun est invité à mourir pour la gloire du jeu. L'important c'est de participer hein !
Radicale et violent, Fury ne fait pas de cadeau mais son énemis non plus et ce ne sont que les blagues grinçantes de Ennis qui permettent a l'atmosphère de briser son cocon noir et d'être un peu plus réjouissant. Toutefois, le but n'est pas de faire dans le burlesque mais d'adoucir juste un peu la sauce car le reste est assez corcé. Ennis n'est pas en roue libre sur cette histoire et fait tout de même preuve d'assez d'imagination pour faire tenir sur six numéros une histoire qui aurait put être réglé en beaucoup moins. Voila le défaut numéro un de l'histoire. On ne s'ennuie pas mais le dynamisme manque un peu et ce sont les blagues et les personnages secondaires qui rendent la vie de Fury encore plus misérable qui permettent au scénario de remplir les pages. Darick Robertson n'est lui aussi pas a son meilleur et signe des planches ou pratiquement tout les personnages ont des muscles énormes et de grosse têtes. Pour une série qui a pour principe d'être presque plus caricaturale et violente qu'un film de Dolph Lungren cela conviens bien mais un peu plus de finesse n'aurait pas été négligeable. On surnage entre une violence extrême et exagéré et des gags grinçants a l'humour simplet mais la sauce prend. Je m'imagine par contre mal suivre cette histoire mois après mois et c'est typiquement le type de série que Marvel conçois specialement pour le format TPB. Pas mal mais pas indispensable.
Wednesday, May 31, 2006
Webcomics : Blogger en Irak
Shooting War
Je me pose une question
Au tout début du comic book, les histoires de policiers, de cow boys, les romances et les histoires d'horreurs étaient les genres les plus vendeurs et même les seules genres que le comic book méttaient en valeurs. Point de super héros, le concept n'étaient pas encore inventés. Maintenant, suite au démélé avec la justice qu'a dut faire face l'industrie du comics, suite aux accusations d'influences et de perversion de la jeunesse (Mr Wertham, des milliers d'ados boutonneux crachent surement sur votre tombe) seules les comics de super héros ont le droit de citer. Tout autre genre desireux d'être publié par un des deux grands est presque certains de contenir des références aux bonhommes costumés. Oui, il y a des exceptions, mais rares et aussi assez peu populaire. Quoi que je me demande si les comics de Archie (et Betty, et Veronica, et nom de dieu si ça continue il va finir avec Jughead) se vendent encore très bien ? Hormis ce monument dédié a la morale bien pensant des Etats Unis a une époque révolus ou Los Angeles était encore un endroit ou le siliconne se déplacait par chaussure a talon haut, qui y a t'il encore dans le comics "mainstream, donc beneficiant d'une large distribution ? Réponse, pas grand chose.
J'en viens a me demander alors si ces genres si précis ont vraiment disparut de la circulation et ne se sont pas transformés dans ces fameux super héros ? Si je prends Batman, celui des origines, et que je le compare a Dick Tracy ou au Spirit, de Will Eisner, je ne crois pas qu'il y ait de si grande différence que ça dans le fond. La différence majeur est que le Batman était censé faire peur, c'était un être de la nuit. Et puis Batman n'avait pas de pistolet non plus (remarquez, le Spirit non plus). En fait, est ce que Batman ne serait pas une version plus soft des histoires de policiers et de criminels mélangés avec des éléments de la litterature d'horreur de base. De même dans le comics bien moderne et bien gondolés par des couleurs faites par ordinateurs, ne retrouvent on pas dans les X-Men même des grosses traces d'histoires romantiques. Gambit et Malicia ne sachant que faire de leur couple, celui de Cyclope et d'Emma Frost avec ses hauts et ses bas (surtout les bas en ce qui concerne Emma). En fait, les genres de bases ont subit une mutation plus qu'une disparition et ce sont retrouvés sous la forme exagéré et fantastique qu'est le comics de super héros. Le genre super héroïque est donc a la fois unidimensionelle et multidimensionelle. De nombreux genres cohabitent mais ils sont sujets à des régles drastiques, comme la continuité, qui les empêchent d'emprunter de nouvelles voies. Bon, je m'arrête là pour le moment car sinon je vais partir dans une discussion qui ne ménerait a rien vu que je n'ai pas de solutions a proposer, mais voila déjà une petite base de réflection pour plus tard.
Tuesday, May 30, 2006
I'm a poor lonesome gunman
Le western n'est pas le genre qui siet le plus au comics américain. Non, je vous le jure. Essayez de trouver une petite référence au western dans les pages des fasicules de votre libraire et je vous promets que vous aurez bien du mal à trouver un chapeau de cowboys quelque part. Et pourtant avant, quand on était pas jeune et même pas encore né, on ne trouvait presque que ça. Alors ou sont passés les chevaliers du far west ? Et bien Jonah Hex est surement passé par là pour tous les flinguer. Pas qu'ils ne les aiment pas, non, il n'est pas foncierement vilain notre chasseur de prime défiguré, mais ils ne fait pas de cadeaux quand on restent trop longtemps sur son chemin avec un colt a la ceinture. Il suffit qu'une prime sois au dessus de votre tête et vous passerez a la casserole. Il a de l'honneur tout de même, il ne faut pas le prendre pour un dégénéré, mais uniquement si il y a des dollars derrière. Encore un homme pour qui le mot de justice n'a pas vraiment de sens. Mais en même temps, si je me fie à ma lecture de Cormac Mc Carthy, je doute un peu que beaucoup de gens dans l'ouest savaient encore ce que voulait dire ce mot.
Jonah Hex, chasseur de prime balafré parcours l'ouest avec sa gachette comme seule compagne et avec toujours la carte de visite de la faucheuse dans sa poche revolver. Si il y a justice a rendre, il le fera avec toujours la certitude de ramener un petit quelque chose et pas juste les larmes des mères qu'il s'apprête a endeuiller. Cependant le ton générale n'est pas au noire et a la violence pure mais a ces enchainements d'evenements tragiques qui font la dynamique des western spaghettis. Cowboy arrive dans ville, cherche coupable, rencontre histoire compliqué, résoud le tout avec un peu d'humour noir et pas mal de douilles mais repart toujours en respectant la douleur des innocents et en leur apportant un peu de reconfort. Celui de savoir que dans un monde aussi dure que celui du Nouveau Monde, il y a encore des gens pour faire payer les fauteurs de troubles. Ce qu'il y a donc de bon dans cette série c'est qu'en plus de prendre racine dans tout les classiques familiers du western, il y a aussi cette dynamique constante propre a un territoire neuf et hostile qui ne donne jamais le temps de respirer et fait toujours souffler les gachettes. En fait, je me demande comment DC a put avoir le courage de lancer une série aussi peu attendus dans un univers balisés comme le comics de super héros mais je ne peux que les en remercier. 7 numéros uniquement pour le moment mais avec un peu de chance il y en aura d'autres. Mr Hex y veilleras.
Monday, May 29, 2006
Je ne suis pas un Bounty
DC Comics aime lancer de nouvelles séries avec de nouveaux concepts interessants, ou pas, pour les voir ensuite se fracasser contre les murs de bétons des limites du marchés du comics en s'étonnant que les fans ne veulent pas de nouvelles séries quand :
1/ Les comic shop ne proposent pas obligatoirement ces séries en vente
2/ La promotion pour ces comics ne se fait que sur des sites indépendants
Certes, la promotion est gratuite et peut être efficace mais c'est bien dommage de ne pas voir des héros comme Chase ou Bloodhound gagner des lecteurs alors qu'ils pourraient toucher de nombreux fans de genres bien différents des comics de super héros.
Entre Manhunter, une série dont l'héroïne est avocate et defend les victimes de psychopathe super héroïques afin d'envoyer ces derniers dans les cachots les plus sombres en attendant qu'ils aillent griller sur un siège. J'aime les héros qui ne sont pas tout propre. En plus, histoire de parfaire le tableau de la parfaite americaine, celle ci fume et est divorcé. Elle ne bat pas son môme tout de même mais ce n'est pas exactement le portrait parfait du "boy" scout de base. Et c'est encore moins le cas quand elle décide de revetir un costume et de prendre l'identité de Manhunter en se servant des objets receuillis par la justice sur des anciens criminels pour pourchasser les criminels que la justice a laissé passer. La sentence sera assez expeditive et ce n'est pas le premier vilains rencontré qui le niera, surtout avec le trou qu'il a dans le crâne aujourd'hui.
Donc Manhunter est une jolie série sur une gentille petite fille qui pourrait être une copine du Punisher. Non, absolument pas. Mr Andreyko étant un bon auteur et pas un perroquet, il ne repête pas ce qui a déjà était fait et donne très vite de nouvelles ailes a notre héroïne. Elle a un accolyte qui l'aide a gerer toute la technologie dont elle se sert (et qu'elle menace grace aux informations qu'elle a sur son passé), elle retrouve son père qui se trouve être un ancien super vilains et puis, plus recemment, elle rejoint un groupe d'actions destinés a surveiller les affaires criminels mettant en jeu des super héros ou des super criminels. Un groupe ou se trouve d'ailleurs une denommé Chase. Comme quoi les bons concepts ne sont jamais perdus trop longtemps.
Est ce que j'ai encore des bonnes choses a vous dire sur le compte de Manhunter ? Oui, plein, d'autant plus que la série semble avoir trouvé son public en dépassant le stade des 12 numéros fatales grâce a un mélange improbable entre l'univers juridique, des moments plus dramatique et plus personnels et un univers toujours en contact direct avec l'univers des super héros DC (rencontre avec la Justice League, featuring de Dr Midnite dans le dernier numéro). Accessible et original avec une histoire toujours un mouvement. Les meilleurs sont bien trop souvent ignorés.
Balala la bamba
C'est moi le chef et c'est moi qui édicte les régles. Je pourrais parler de kaleidoscopes si je le voulais car tel est mon bon vouloir. Et d'ailleurs j'aimerais bien placer ce mot quelque part. Mais pour le moment je vais vous parler de Ashley Wood, un peintre / dessinateur que j'aime beaucoup. Double mention pour cet homme, et il le mérite bien, car son travail a plusieurs dimensions. D'abord il y a le Ashley Wood derrière son crayon et dont le travail a put être apprecié dans des comics tel que Lore, Automatic Kafka ou Metal Gear Solid. Le type a aussi bossé sur Curse of the Spawn et peut être bien sur Sam and Twitch avec un certain Brian Michael Bendis (New Avenger, Powers, Jinx ...). Des licenses, des travaux originaux et surtout son projet solo, mais pas side project pour autant, Popbot dont je ne parlerais pas vu que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire souffler mon portefeuille pour me porter acquereur des deux gros TPB déja sortis. Pas encore, mais ça va venir, car Ashley Wood est mon dessinateur favoris et son travail relis les chiffres et les lettres d'un talent qui doit beaucoup a Dave Mc Kean (Arkham Asylum ou encore des pochettes d'albums tels que celle de Fear Factory ou de Front Line Assembly) ou a Bill Sienckiewicks (Electra Assassin, Straight Toasters) mais aussi a un objets, moins fait de chair et de sang, comme le fabuleux logiciel qu'est Photoshop.
Le trait est rapide et parfois même saccadé, les couches de couleurs larges et jouant avec des degradés étallés, l'imagination est toujours au rendez vous et les barrières s'écroulent pour créer un petit monde qui doit autant a la pop culture americaine que japonaise. Pourtant l'home n'est pas clairement influencé par les mangas et les comics, il n'est qu'un enfant de différentes écoles et ne se revendiquent pas comme un métis mais un hybride ne voulant daire partie d'aucune école. Son style que l'on pourrait croire sortis d'un rêve, les personnages étant parfois dessiné d'une manière succinte, comme si leur apparition sur la page n'était qu'une sequence fugitive prise sur le vif, s'adapte a des histoires complexe et dynamique. La reflection se lis dans les lignes mais aussi dans le trait. Ashley Wood n'est pas juste un illustrateur, ses planches apportent un second degré de lecture et c'est bien pour cela que cet homme parfois tout aussi bien par le biais de ses peintures. Un peu entre l'art avec un grand A et celui que l'on relègue dans les bacs des boutiques qui sentent le curly, on peut trouver son travail dans des endroits aussi diverse que ses influences et il n'est pas prêt de s'arrêter là. Consultez donc son blog et ouvrez bien vos petits yeux, sa vaux le coup d'oeil.
Ashley Wood sur Blogger
Il était une fois
Ceci dit, le projet de Toma ne s'essoufla pas de suite et il continua encore un peu. Comme quoi quand on crois en quelque chose, on ne lâche pas l'affaire. Ce fameux site n'existe malheureusement plus depuis et ce n'est que très recemment qu'en faisant du rangement sur mon ordinateur que j'ai retrouvé mes chroniques. 214 pour être précis, des tas des fichiers Word contenant a chaque fois une page de texte sur un comics de 24 pages avec des descriptions de l'histoire et une analyse personelle. C'est en voyant cela que je me suis rendus compte que j'écrivais beaucoup plus avant et que je pourrais surement écrire autant maintenant. Et puis la bande dessiné americaine m'a toujours plus et me plait encore, donc pourquoi ne pas recommencer a écrire sur ce sujet. C'est ce que je me suis dit ce week end et c'est donc pour cela qu'aujourd'hui, avec une connection internet de nouveau operationnel, je peux mettre à jour ce projet et me lancer dans une nouvelle aventure. Esperons que celle ci inspire quelques individus a visiter leur comics shop plus régulièrement.