Tuesday, August 01, 2006

Il était une fois un grand type vert


Erik Larsen est un grand homme mais pourtant j'eprouve du mal a le voir comme étant un de ceux que l'on retiendra comme étant un précurseur de quelque chose. Le precurseur de l'augmentation de la taille des seins de Mary Jane dans Spiderman, peut-être, bien que je sois sur qu'une partie du public de lecteur du tisseur lui sois reconnaissant. Erik Larsen est un bon père de famille. Erik Larsen est aussi un bon dessinateur et même un très bon scénariste. Erik Larsen est aussi très imaginatif. Déjà en classe il passait son temps à créer des comics et des super héros qui affrontait toute sorte de vilain. Il ne jouait pas uniquement avec ses figurines Superman ou Spiderman, il dessinait ses propres personnages et transformait d'innocente feuille blanche en de gigantesque combat intergallactique. Un héros revenait sur ses pages avec régularité : le Dragon. Grand, vert, une crête sur la tête et aucun passé a revendiquer. Le personnage est amnesique mais Larsen ne le sera pas quand il rentrera chez Image Comics, la boite qu'il crée avec ses copains dessinateurs, fachés avec Marvel et l'industrie du comics, desireux de prendre les choses en main et de gerer eux même leurs personnages et leurs profits.

L'histoire est connus de tout les petits fans de comics a travers le monde. Tonton Mac Farlane, Oncle Jim Lee, les charmants enfants Larsen et Valentino et le petit dernier, un peu dégénéré, Rob Liefeld, partent en Californie (ou reste en Californie, je ne jurerais de rien) et monte une boite avec un grand i en guise de logo. Et une bulle au dessus. Très importante la bulle. Chacun a son petit projet et construit un univers propre. Certains sont plus originaux que d'autres et surtout plus ou moins fouillé. Larsen ne fait que fouiller lui, il construit des montagnes avec ce qu'il deterre et bientot le petit monde du Savage Dragon (car en plus d'être un dragon, il ne plaisante pas) s'enrichit de dizaines de personnages. Parfois visible que l'espace d'une case puis de retour au fils des numéros, le nombre d'enemis qui s'oppose au Dragon est inombrable et je me demande même si Larsen les a tous baptisés. Mais le mieux dans tout cela, c'est que les rêves de gosse du petit Larsen sont restés dans le grand et c'est avec la joie communicative d'un môme qui découvre sa première boite de jouet que l'on se retrouve sur le siège passagé d'un grand huit qui n'en finit pas de faire des vrilles dans son scénario tout en nous ramenant a bon port à chaque fin d'histoire.

Nombreuses sont les intrigues, le changement de dimension, le dragon possèdé par un démon, son passage en enfer, la destruction de la moitié de la planète par les martiens, sa poursuite du mafieu local, le Savage Dragon ne manque pas de boulot et il distribue les coups de points tout les jours avec régularité tout comme le controleur du metro de la chanson de Gainsbourg. Avec bonhommie, le quotidien du Dragon, aussi surnaturelle qu'il puisse être, et même encore plus, n'est pas la source de grands troubles. En fait, si ce n'était pas a cause de la mort de ses proches, il n'y aurait rien pour affecter ce titan héroïque. Quand a son histoire personel ? Et bien tout ça c'est du passé et l'on en parle plus. D'ailleurs ce n'est que recemment que la verité a été révélé à ce sujet et cela ne semble pas avoir trop affecté l'histoire non plus. Une question de plus a laquelle on peut elever son point d'interrogation mais il en reste tellement derrière. On en finit jamais avec une série aussi riche et l'on en veux même pas a l'auteur d'être aussi prolifique. Car Erik Larsen est un grand homme voyez vous. Un de ceux qui ecrivent des comics de super héros avec passion et dont la connaissance du genre rend les histoires aussi epiques, voir plus, que les recits grecques et egyptiens. On ne s'en souviendra pas de la même manière que Homer, ça non, mais ceux qui seront affecté auront toujours une petite place pour le monde et l'esprit de Erik Larsen dans leur mémoire.

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