Monday, April 30, 2007

Astro reflection sur la bd que j'aime tant


Astro City est une série de Kurt Busiek et de Brent Anderson contant les aventures des habitants d'une ville imaginaire aux Etats Unis. Super Héros et habitants dénués de pouvoir se cotoient tout les jours et vivent les uns avec les autres. Chacun affectant la vie de l'autre sans qu'ils s'en rendent compte. L'originalité de Astro City est de traiter les personnages, qu'importe leur pouvoir et leur statut, avec humanité. Leurs émotions priment sur leurs actions, leur developement personnel est décortiqué entre toutes les batailles cosmiques et les ruptures pour tracer grossier puis, de plus en plus précis, de femmes et d'hommes pour qui la vie n'est parfois pas parfaite mais qui continue de vivre dans cette grande ville d'Astro City.

C'est une histoire typiquement americaine car elle est baigné dans la nostalgie et mené par un graphisme doux évoquant les visages rayonnant de l'époque où l'on croyait encore à l'American Way of Life. Kurt Busiek est un nostalgique voyez vous. Un homme qui n'aime pas spécialement les héros sombre et torturé. Il les préfère sensible et capable de réactions normales. Car si l'on developpe un personnage dans toute sa complexité, il prend un sens nouveau et s'anime dans votre esprit tout comme sur la page. Ces actions ont un impact beaucoup plus grand et les sagas épiques évoqués en quelques pages ou quelques cases suffisent a tracer le portrait de ces héros au quotidien qui tache d'être héroique malgrès tout. Astro City est une série nostalgique qui vous emporte dans ce sentiment même si vous n'avez jamais lut ou vécu cet époque. Vous aurez l'impression d'y vivre et de revivre ces moments de gloire et de tristesse.

Les super héros font partie de l'héritage culturel de la bande dessiné americaine. Ce sont eux qui viennent a l'esprit des fans et du client de base qui sort de sa scéance de Spiderman 3. Certains pensent même surement qu'il n'y a rien d'autre au pays de l'oncle sam que des personnages en collant qui ne savent pas mettre leur slip en dessous de leur pantalon. Ah ah ah, on ne vous l'avez jamais faites celle là hein ? Toutes les fois où vous avez parlez de super héros avec quelqu'un d'autre qu'un de vos potes fans ? Moi aussi, a quelques exceptions mineurs. Enfin, j'aimerais bien, car généralement quand je parle de quelque chose ayant trait a la bande dessiné a quelqu'un d'autre qu'un de mes potes, je suis acceuillis par un regard lointain perdu dans l'immensité des alternatives possible pour éviter de m'entendre encore une fois théoriser sur le sujet. Vous en êtes arrivé là dans votre lecture ? Bravo, c'est impressionant. Permettez moi donc de continuer.

Mais la France et la ligne clair n'ont elle pas le même profil de héros ? Les personnages fondateurs de la dynastie dont font partie Lanfeust, Benoir Brisefer et les héros de Donjons remontent tous aux aventures de Asterix et de Tintin. Finalement, regardez bien vos héros si distinctifs des gamins aux coiffures surnaturelles et des petites filles aux grands yeux mais aux petits soucis. N'ont ils pas un héritage commun ?

Lanfeust emprunte a Asterix son humour sous la forme de jeux de mots ainsi qu'un duo comique tenu par Lanfeust dans le rôle de Asterix, le fier guerrier qui doit accomplir des prodiges, et son copain le troll, grossier et un peu violent sur les bords, qui fonde son humour sur des actes violents mais dénués de toute animosité. Car comme dans Asterix, la violence dans Lanfeust est bien souvent une habitude que l'on expédie bien vite, hormis lors des combats de grandes envergures qui empruntent alors a l'héroic fantasy pour leur donner un peu de crédiblité.

Benoit Brisefer est innocent comme Tintin et toujours prèt a partir dans de nouvelles aventures. Le ton est plus innocent et l'on ne part pas au quatre coin du monde, mais Benoit aurait très bien put être un Tintin jeune doué d'un pouvoir formidable mais incertain dans une ville où l'on attrape un rhume a chaque tome. Pour information, Benoit Brisefer était une série crée par Peyo, le papa des Schroumpf, dont le héros était un petit garçon doté d'une force physique spectaculaire qu'il perdait dès qu'il attrapait un rhûme. Et ensuite on se fout de la gueule de Animal Man !

Donjons est comparable a Asterix et aussi a Lanfeust mais entreprend d'ajouter a la base comique mené par un duo du même tonneau le developement d'un univers plus complexe. A partir de là, les influences sont beaucoup plus variés car les scénaristes ne sont plus les mêmes partout. Ma comparaison s'arrête donc là pour cette série. Mais avouez tout de même que comme par hasard c'est un duo de héros courageux que l'on retouve là. Des héros sans copine d'ailleurs. Avec beaucoup d'humour et des jeux de mots plus ou moins fins.

Je n'avais pas préparé de reflection a l'avance. J'ai tout improvisé au fur et a mesure. Mon argumentation n'est donc pas aussi irréductible que les gaulois d'un village perdu en Armorique mais tentent uniquement de mettre les points sur les i dans un domaine qui me tient a coeur. Si j'aime le comic book, c'est que j'aime les super héros mais aussi car j'aime la bande dessiné de qualité. Ce n'est pas le pays qui importe pour moi mais sa production. Chacun des trois grands marchés de la BD, le Franco Belge, les Etats Unis et le Japon, ont leur particularité. Des codes propre a chacune des cultures se retrouvent et bien sur il est toujours plus facile de voir de l'autre coté et de se dire que ce n'est de toute façon que la même chose a chaque fois. Comme si on ne se rendait pas coupable du même délit. Enfin, délit c'est un bien grand mots. Je ne vais me plaindre d'avoir comme ancêtre dans un medium passionant des types aussi talentueux que Hergé, Peyo et Goscinny (Uderzo, tu rejoindra le groupe quand tu sauras utiliser photoshop). Mais c'est devenu tellement frustrant de se dire que tout ce que peux offrir la bd ricaine est renié par la présence de "super héros" que l'on dit tous identique que j'avais besoin de poser une base de reflection sur la bd franco belge dans les mêmes termes un peu shématique. Et l'introduction sur Astro City ? Ben c'est du deux en un. Vous avez une petite critique simple en guise d'intro. Ca vous pose un problême ?

Thursday, April 19, 2007

the Mighty Avengers #02


Suite de ma lecture de the Mighty Avengers avec le numéro 2 sorti cette semaine. Ce que je racontais la dernière fois sur les bulles de pensées est tout aussi valable que la dernière fois mais je voudrais completer mon argumentaire avec une ou deux idées qui me sont venus en lisant la suite de l'histoire. Le style de Brian Michael Bendis use surtout de dialogues entre les personnages, d'échanges rythmés entre chacun. C'est de là que vient la dynamique du groupe et par extension l'évolution de l'histoire. Dans New Avengers, les dialogues entre Spiderman et le reste de l'équipe permettait a chaque phrase de ne jamais faire perdre du souffle a l'histoire. Même si l'équipe se trimballe dans un couloir ou regarde un écran d'ordinateur, Peter Parker est toujours là pour mettre son grain de sel et couper court aux ordres de Iron Man qui use d'un langage plus soutenu et plus rigide, comme le transcrit bien la typo utilisé pour ses bulles. Les dialogues entre Luke Cage et Wolverine permettent de donner cette touche macho et efficace qui convient a l'atmosphère de film d'action qui englobe la série. Enfin, Captain America était la force motrice de l'équipe et chacun des autres personnages pouvaient réagir a ses décisions ou à ses ordres.

La nouvelle équipe que scénarise Bendis ne possède pas cette dynamique. Ils ne parlent pas entre eux car ils ne se connaissent pas encore. Ares est un solitaire taciturne tout comme Wolverine mais il ne possède pas encore de contreparti avec qui échanger comme Wolverine et Luke Cage. Ms Marvel parlait surtout avec Iron Man car ils sont tout les deux des leaders autoritaires mais celui ci n'est plus présent pour le moment. the Sentry est aussi très renfermé et ne dialogue avec personne. Son dialogue est interieur constamment car il hésite et ne sait pas quoi faire sur un champ de bataille ou il a perdu tout ses repères. Black Widow est une tueuse d'élite et une espionne. Elle a l'habitude d'agir dans le silence. Et, encore une fois, elle ne connait personne. Aucun de ses hommes et de ses femmes n'a eu le temps de se connaitre pour créer une dynamique au sein de l'équipe. Même si l'équipe des New Avengers s'est crée dans un moment de confusion total, chacun connaissait l'autre car ce sont des vétérans des cross overs et de l'univers super héroique. L'équipe des Mighty Avengers ? Ce sont des bleus qui ne savent pas agir en équipe sur le terrain et sont, en plus, confrontés a une toute nouvelle situation dont ils ignorent les tenants et les aboutissants.

D'ou le besoin de faire apparaitre des bulles de pensés dans les cases. Les personnages ne rebondissent pas entre eux, ils rebondissent interieurement. Ce sont leurs sentiments conflictuel qui crée l'émotion dans cette histoire. Les héros ne sont pas juste face a une menace. Ils sont aussi complètement destabilisés à l'idée d'être face a une menace comme ... Ultron. Vous l'aviez devine, de toute façon, c'est marqué sur la couverture. Ce sera d'ailleurs mon second point et ma grande critique vis à vis de ce numéro. L'histoire progresse lentement et les interludes temporelle ou l'on voit dans quel circonstance et ce que faisait les personnages au moment où ils ont été choisit dans l'équipe. Ce n'est pas une série d'interruption inutile car le lecteur a besoin de connaitre ses personnages de voir ce qui les définit en dehors du lieu du combat. Ce qui est juste dommage c'est que l'on sait déjà en regardant la couverture quel est la menace qu'affronte les personnages. Le lecteur sait, il a deviné. Par contre les personnages ne le savent pas. Et ce qui choque les personnage mais ne choque pas les lecteurs est un pétard mouillé. Parce que personne ne me fera croire que Iron Man est vraiment mort. Franchement ? Faut pas deconner hein. La série commence tout de même bien et les quelques maladresses ne se verront plus en receuil. The Mighty Avengers se distingue de toute manière des New Avengers en montrant des héros plus destabilisés et moins charismatique controntés a des menaces tout aussi dangereuse, voir plus, que celle de leur confrère. Du bon comics de super héros en équipe traité avec originalité et humanité.

Thursday, April 12, 2007

War Story - Garth Ennis & Carlos Ezquerra


Ce que nous apprend "Condors" est une vérité qui devrait être inscrit en introduction de toute les livres d'histoire. Si les leaders qui décident des guerres agissent pour des raisons grandioses ou des idéaux politiques, ceux qui les suivent ne le font pas pour autant pour les mêmes raisons. Quatre homme dans un trou au millieu d'un champ de bataille. La poudre envahit l'atmosphère et efface assez les différences pour que chacun, malgrès qu'ils viennent tous d'un camp différent et fatalement adverse, signe une trève le temps que la pluie de balles se taisent. Chacun a leur tour, ils racontent leur vie et leur raisons d'être présent dans cette bon dieu de guerre. L'allemand a vécu la pauvreté et a choisit l'armée pour en réchapper. L'anglais est socialiste et combat en pensant a la possiblité d'un avenir meilleur ou chacun serait égaux. L'irlandais quant à lui a préféré le camp de fascistes car il aspire a l'indépendance de son pays, loin de l'Angleterre. Tous agissent par idéalisme ou car la vie ne leur a donné pas d'autres choix. Mais aux yeux du quatrième, tous sont coupable et aucun ne méritent d'être excusés pour avoir tuer. Car il a vécu Guernica. Il a vu les femmes et les enfants s'écrouler devant lui, leur cadavre pilloné par la pluie de bombe des avions allemand venu s'entrainer en Espagne. La guerre n'a pas de sens. Aucune idée ne peut la relativiser et s'affronter en pensant trouver la paix en en sortant est pur illusion.

Garth Ennis, pourtant habitué a un humour noir et cynique, peint une vision de la guerre qui ne laisse filtrer aucune lumière, même filtré par un peu d'ironie. La chape de plomb qui entoure cette histoire est retranscrite page par page par le trait dur et noir de Carlos Ezquerra, familié des scènes de batailles sanglante et sans merci comme on a put le voir les dessiner dans Bloody mary au coté du même scénariste. Les personnages vivent en dehors de la page en s'inscrivant dans un contexte historique connus de tous mais en donnant aussi une vision différente de ce conflit. Par les yeux de ces hommes, chacun pris dans sa propre vision de la vie et du conflit, les raisons de faire la guerre deviennent plus floue. L'idéalisme part au fond du lac et rien ne le fera remonter a la surface une fois la guerre finis car, comme le dit si bien le quatrième homme, tant que les hommes ne souffriront pas equitablement quand il blesseront un de leur semblable, aucun ne comprendra réellement ce que c'est de tuer et de faire souffrir son prochain. Assurement le travail le plus réaliste de Garth Ennis et aussi un des moins drôle, Condors est une histoire pleine d'humanité. Quatre homme, égaux devant les balles, mis a nu jusqu'a ce qu'il ne leur reste plus que leur jambes pour s'enfuir et se cacher des autres. Sur, Ennis est radical dans son discours, mais il est loin d'avoir tort. Et a l'instar du grand Bill Hicks, que l'on soit ou non en accord avec lui, il donne matière a reflexion. Car aucune idée n'est supérieur a une autre. Et aucune idéal ne pourra décider pour toute l'humanité tant que l'on opressera l'un pour le bonheur de l'autre.

Wednesday, April 11, 2007

Maximum Carnage - Part 9 à 14


Conclusion de la saga Carnage et fin des tourments du lecteur pour un final encore plus nanard, le mot est laché, que le reste de la série. La violence de l'affrontement entre l'équipe bigarré de Spiderman arrive a sa conclusion la plus logique puisque Spiderman et Firestar se retrouvent seul comme garant d'un peu de moral super héroique face a la logique du pire des autres membres de leur équipe. Le tisseur laisse entendre que Cloak serait aussi de leur coté mais le scénariste ne lui laisse pas l'occasion de parler. Et de toute manière, vu la qualité des dialogues, c'est un vrai miracle qu'il limite peut être un peu les dégats. Les personnages par contre morflent comme jamais et bien que FireStar en arrive presque a assainer un coup décisif à Carnage en suivant le conseil de Venom en tentant de l'immoler par le feu, elle tient a ses ideaux et ne finit pas le travail. Qu'a cela ne tienne, le reste de l'équipe se barre et le couple Spiderman / FireStar rencontre Captain America qui revient de mission. Au moins, on prend le temps de justifier son inactivité jusqu'a présent, cela fait un point du scénario qui parait moins bancale que le reste. Un autre élément expliqué est l'excès de violence chez les habitants de New York. En effet, cette attitude beliqueuse sérait due a Shriek qui exercerait son pouvoir grâce à l'aide de la folie et la haine de Carnage.

C'est bien beau tout cela mais ce n'était marqué nulle part sur son CV et l'excuse fait un peu figure de tour de passe passe. Mais le plus ridicule est à venir. Car bientot les trois héros sont rejoint par Iron Fist et Deathlock pour partir en quête de l'enemi. Une heure de rendez vous est fixé histoire de se préparer un peu au lieu de foncer tête baissé. Pendant ce temps là, Black Cat, Venom et Morbius continue de courir comme des dératés vers la bande au rigolo au symbiote rouge pour continuer a se manger des gnons mais aussi rencontrer un pathétique clone de Spawn, Nightwatch. Tout dans le design de ce personnage ou dans son pouvoir, une cape lui permettant de voler et doté d'une vie propre, rappelle la création de Todd McFarlane et il n'est finalement pas trop étonnant de voir ce genre de personnage déboulé quand on songe que ce scénario est reminiscent de l'orientation plus sombre qu'avait pris le tisseur entre les mains du dessinateur canadien. Sauf que, malgrès tout ces défauts, Mc Farlane restait tout de même un peu plus mesuré et sortait des histoires cohérentes. Là, c'est encore le grand n'importe quoi. En effet, une fois l'équipe de héros costumé mené par Spiderman et Captain America arrivé sur les lieux de la bataille, leur rencontre avec le public déchainé et possédé par le flux négatif de Shriek donne lieu a deux pages d'anthologie où chaque héros du groupe rencontre un civil et lui rend la paix de l'esprit. Si vous pensiez avoir quitté la symbolique religieuse quelques instants, la revoilà sous la forme d'un rouleau compresseur. Rire garantis.

Je me permet d'ailleurs de citer deux passages de ce grand moment de bravour. Alors que FireStar vient d'intervenir pour empecher deux hommes de violer une femme, les males reprennent leur esprit et présentent leurs excuses à la femme :
Homme 1 : Oh geez, she's right, what are we doing ?
Homme 2 : I'm an accountant, not a ...
Homme 1 : Can you ever forgive us ? (en regardant la femme)
Femme : Yes, yes I can.
Le pouvoir de la redemption en grande pompe avec une Firestar englobé d'un halo de lumière qui pourrait la faire passer pour une doublure du saint esprit. Et un peu plus loin, dans le même registre, c'est Iron Fist qui joue le rôle d'un apotre en s'adressant a un jeune karateka noir qui s'appretait a agresser quelqu'un :
Iron Fist : Martial art should honor their master, using them for vengeance brings not victory ... but shame.
Karateka : Your word cleanse my spirit, sensei. I apologize.
Le rapprochement avec les figures bibliques atteint son apogée deux numéros suivant quand Dagger réapparait pour apporter la redemption a sa meurtrière. Tel la vierge marie, la blondasse habillé en blanc et au torse orné d'une dague / croix chretienne entouré de lumière s'agenouille auprès de Shriek et tente de la purifier du mal qui le tourmente. Elle echoue, mais rend du courage à Spiderman qui se prépare a affronter l'énemi seul.

En effet, tout le monde se tire pour aller chercher une arme qui pourrait mettre fin a la folie de la bande à Carnage et c'est un tisseur en solo qui affronte les cinq démons. Pourquoi le laissez seul ? Avait on besoin d'être autant pour rapporter l'arme qui apporter une conclusion a tout cela. Sans doute en fin de compte car l'outil en question est tellement ridicule qu'il aura surement fallut toute la conviction du groupe de super héros pour que les scientifiques mettent au point en vitesse une arme aussi crétinne que : le projecteur de bonne pensé ! Car si la violence ne résoud rien et bien le bonheur et l'amour aura raison de leur folie ! Et c'est donc un Deathlok armé d'un gros canon projetant un rayon de lumière qui met fin au conflit. Ils sont donc tous a terre et tout le monde est heureux. Tous ? Non, un petit connard rouge contiue de resister encore et toujours à l'envahisseur et alors que tout le monde pense que Carnage est finalement mort, le voilà qui sort du lac ou se regarde Spiderman pour l'agresser encore une fois alors que Venom venait d'arriver juste derrière notre héros. Le dernier numéro de la saga est alors consacré a une course poursuite entre Carnage et Venom et Spiderman qui se conclue dans un cimetierre ou Carnage était venu deterrer le cerceuil de sa mère, la seule personne en qui il a eu confiance un jour. Comme c'est beau. Mais bon, toutes les bonnes choses ont une fois, et les mauvaises aussi, heureusement, et Venom finit par projetter Carnage dans un générateur electrique pour l'assomer définitivement. Quand le bien ne réussit pas a triompher du mal, l'électricité triomphe !

Que rajouter de plus a ce final éloquant de ringardise ? Tout d'abord que le découpage des cases dans un format très large permet aux scénariste de bouffer de la place un maximum avec les séquences d'actions pour combler les pages de chaque numéros. De nombreux évenements dynamisent les numéros, malgrès leur stupidité, mais on passe souvent d'un endroit a un autre sans trop comprendre ce qui se passe. Les gros plans sont aussi légions, surement afin de faciliter la tache aux dessinateurs incompétent responsable de ce désastre, mais aussi car le ton de l'histoire est très proche du soap opera et que c'est aussi un des grands élément propre au soap que de faire dans le gros plan. De plus, de nombreux dialogues, interieurs et extérieurs, sont passés a expliquer ce qui se déroule dans les cases afin d'expliciter le tout pour que le lecteur ne se paume pas trop. On le comprendrait aisément, sur quatorze numéros, même dispersés sur presque trois mois, il y aurait de quoi perdre son latin. D'autant plus que l'on doit rajouter a l'intrigue principal les problêmes de couple entre Mary Jane et Peter, puisque celle ci reproche a son super héros de mari de risquer sa peau continuellement en oubliant qu'elle se fait un sang d'encre constamment. Ajouté en plus le retour des parents de Peter, qui sont en fait, on le saura dans un autre saga, des illusions crée par le Chaméléon, et vous avez droit a un concentré de tout ce qui se fait de pire dans le comics de super héros.

Maximum Carnage - Part 5 à 8


Le massacre de l'intelligence continue a travers les pages de ces numéros où l'on assiste à toujours plus de scènes de batailles sans rime ni raison autre que celles de vouloir faire le bien. La couleur religieuse que prend l'histoire est inévitable tellement l'on tourne aux scènes apocalyptique où le monde se divise entre les bons et les méchants. Bien sur, les héros continuent de garder les pieds sur terre et s'interrogent sur cette violence grandissante et inexplicable mais partent au combat tout de même avec toujours plus d'alliés discutables comme l'arrivé du vampire Morbius dans leur rang. Quand on y regarde bien, ces quatres numéros n'offrent pas grand chose en matière d'évolution du scénario. On fait comme si les éléments principaux étaient posés et que tout ce qui pouvait suivre ne peut être que de la violence interromput par des discussions toujours aussi fascinante. Soit on discerte sur les effets de ses propres attaque, soit on les annonce avec grandiloquence, soit on enchaine les repliques débiles. A croire que tout ce qui peut constituer un numéro de Spiderman se résume a des répliques pseudo comique et a des tirs de toiles sur les murs pour balancer ses jambes sur la tête des adversaires.

Au rang des scènes les plus incohérentes nous retrouvons l'arrivée du groupe de Carnage dans une boite de nuit a bord d'une limousine dont ils sortent en sautant tous ensemble, comme des diables d'une boite a musique, en ouvrant les portes et sans l'endommager. La stupidité de cette scène sortirait presque du lot si elle n'était pas précédé par une cinquième partie presque integrallement consacré a des discussions entre les membres des deux équipes ou l'on voit des disensions se créer. Pour tous, la fin justifie les moyens, que ce soit chez Carnage ou chez Venom, et rien ne doit empecher leur but final de s'accomplir. Un raisonnement on ne peut plus discutable qui n'echappe pas a Peter Parker mais a laquelle il se résoud pour mettre fin à la violence débridé qui régne dans New York. Violence incroyable qui devrait forcer chacun a rester chez soi mais qui n'affecte pourtant pas l'ouverture d'une boite de nuit ou Mary Jane se rend pour danser, histoire de se changer les idées, alors qu'elle est pleinement consciente de la présence de Carnage dans la ville. Certes, New York est une grande ville, mais si le chaos régne dans les rues, autant se barricader chez sois, non ? Pas vraiment on dirait. De toute façon, les dizaines de morts représentés dans les pages n'empechent absolument pas Spiderman de balancer ses répliques de plus en plus débile, voir même de les penser, comme, lors de son arrivée dans la boite de nuit où le combat fait rage : "Carnage brings new meaning to the concept of sound bite".

Si je ne lisais pas ce comics sur mon ordinateur, je me serais effondré en pleurant. L'histoire évolue tout de même un peu dans le numéro 6 avec l'arrivée de Clarion dans les rangs de Carnage et de Deathlock pour les gentils même si ce dernier ne rejoint le groupe que virtuellement puisqu'il arrive à la rencontrer de Carnage and co tout seul et se ramasse donc une taule monumentale. "Spiderman et ses amis" se regroupent par contre et pendant que Cloak part chercher Firestar histoire d'avoir un membre du groupe capable de lancer du feu afin de blesser Carnage là ou ça fait mal, le reste du groupe pénétre illegalement chez les Fantastic Four, encore une fois partis en vacance intergalactique, pour récuperer une arme a ultrason qui avait arrété Venom et Carnage la dernière fois. Etant donné que l'on se trouve dans le numéro 8 de la saga et qu'il reste encore cinq bon dieu de numéro à lire, je ne vous cache pas que tout cela n'aura pas grand effet. New York est toujours a feu et a sang mais les seuls héros présent sur place sont pratiquement tous des seconds couteaux en dehors du tisseur. A croire que l'on voit là une autre illustration des 35H dans le monde du super héroïsme. Heureusement que d'honnête citoyens veillent pour protéger les leurs, comme ce brave Flash Thompson qui intervient pour sauver les parents de Peter Parker et Tante May d'un groupe de voleurs. Que Thompson soit à ce moment là en short et en tee shirt est assez logique, mais que le Molten Man, frère de la compagne du défunt Harry Obsborn, arrive ensuite à la rescousse en slip moulant est toujours aussi ridicule que l'ensemble de cette histoire.

Un peu plus loin, Iron Fist intervient pour libérer un Deathlok crucifié au millieu des flammes et on apprend que celui ci vient pratiquement d'être mis au courant de toute l'affaire par la télévision. Peut être aurait il dut passer la tête par la fenêtre plutot ? Mais bon, si un héros un peu plus cohérent que la minable Firestar ou Black Cat, la Catwoman du pauvre, intervient enfin, peut être que le conflit redeviendra un peu plus "normal" ? Le traitement des émotions et des pouvoirs est en plus extremement bancal et à ce stade l'histoire une révélation globale sur l'histoire tel que "mais ce n'était qu'un rêve enfin, ah ah ah" serait même louable pour extraire un peu de cohérence de toute cette mélasse. Mais bon, les scénaristes même se doutent bien que l'on ne vole pas haut et ils nous assènent même un jeu de mot en guise de titre pour la partie 8 de l'histoire "No more Mr Nice Venom" (en référence au "No more Mr Nice Guy" de David Lee Roth, ex. Van Halen). L'humour, comme le scénario, est tiré par les cheveux. Carnage ressent même le besoin de se justifier devant son groupe de criminels en racontant même une partie de son enfance, ce qui rentre en contradiction direct avec ce qu'il affirmait avec colère au Green Goblin maléfique en hurlant que leur combat ne devait pas avoir de raison et qu'il fallait causer le chaos sans réfléchir. Remarquez que pour un malade mental, c'est un peu normal de manquer de cohérence. Le plus fou est donc soit le lecteur, pour continuer à suivre tout cela, ou les scénaristes et les editeurs, pour avoir eu l'idée de publier ce machin.

Maximum Carnage part 1 à 4


Ayant abandonner la lecture des mensuels Strange à l'époque de la parution de cette saga, je n'avais pas put apprecié clairement du désastre au moment des faits. Ce que l'on m'avait relaté par la suite m'avait de toute manière dissuadé de chercher a lire cette histoire en 14 parties où Carnage, un tueur en série doté d'une variation du symbiote de Venom, déterminé a tué tout ce qui bouge, et Spiderman en particulié, s'alliait avec de nombreux criminels déments pour causer le chaos dans New York. La curiosité a enfin eu raison de moi et j'ai donc téléchargé l'intégralité des numéros de Spiderman pour découvrir enfin par moi même si il n'y avait rien a sauver dans tout ce fatras. Quatre numéros de lut, et pas de lueur d'espoir à l'horizon hormis la perspective de rire devant des dialogues plombés par un scénario sans aucune subtilité et une dynamique emotionelle dans l'enchainement des évenements qui fait plus que rappeler le découpage des épisodes de soap opera. Le toujours dispensable Mark Bagley est au rendez vous au dessin et ne montre aucun signe d'amélioration, surtout quand il s'agit de personnage exagéremment démoniaque aux contours physique mal définis. Car qui dit symbiote, dit bout de machins dans tout les sens. Et qui dit Bagley, dit personnages disproportionnés et absence de fond histoire d'aller plus vite.

Résumons l'action pour le moment. Carnage s'échappe de l'institut Ravencroft et part tuer tout le personnel avant de rencontrer Shriek, une pétasse habillé en noir et blanc capable de lancer des salves d'énergies, et de s'allier avec elle pour dénicher Spiderman. Pendant ce temps, Harry Obsorn, le fils du premier Green Goblin, devenu lui même le second Green Goblin après la mort présumé de son père, est recemment décédé et l'on retrouve un Peter Parker préoccupé par les conséquences de sa double vie de super héros sur sa vie personnel. Harry était son meilleur ami mais aussi son pire enemis sous l'identité de Spiderman. En rentrant chez eux, Mary Jane et Peter discutent et ce denier promet a sa compagne de ne pas revetir le costume de Spiderman pendant la semaine. Promesse qu'il brise bien sur deux pages plus loin une fois dehors quand il entend que Carnage s'est évadé et qu'il commence a causer les dommages habituels sur son passage, cadavre a la pelle avec supplement d'hémoglobine. Allez tous ensemble : Booo le vilain. Sur ce, les alliances commencent a se former et alors que Spiderman fait la rencontre du duo Cloak and Dagger lors de son premier combat, Carnage et Shriek trouve sur leur route, un peu avant cet évenement, pas moins que le clone démoniaque a six patte de Spiderman. Oui, il était encore vivant à l'époque, et oui, il était déjà ridicule a ce moment là. Rescapé de Infinite Wars où une grande pretresse quelconque avait crée, pour les raisons du cross over maison de l'année, des clones démoniaques de tout les héros majeurs, le seul rescapé du lot était resté sur Terre pour une raison quelconque qui avait surement du sens dans la tête des editeurs de l'époque mais qui a dut echapper a tout lecteurs raisonnablement intelligent.

Les confrontations s'enchainent et voilà que Dagger, la partenaire de Cloak, meurt tragiquement. Les vilains s'enfuient et Cloak pleurt la mort de sa dulcinée et crie vengeance. Mais alors, grand moment de bravoue de Spiderman présent sur les lieux, celui ci demande pratiquement à Cloak de ne pas en faire tout un plat ("Come on Cloak, take it easy") et pense intérieurement plus à ses cotes brisés. On reconnait bien les héros tout de même. De superbe dialogue vous disais je. Et un sens du drame hors du commun. Spiderman se casse donc pour retrouver Mary Jane qui lui passe un savon pour avoir risquer sa vie et se barre donc de chez eux après avoir trouvé une variation sur le thême de "l'homme caché dans le placard", Venom assez amoché qui déboule dans leur appart et que Peter récupère en vue de s'allier avec lui pour combattre le trio de criminels. On comprendra donc que Mary Jane prenne la poudre d'escampette et aille se cacher chez la tante May pour prendre du recul. De son coté, Peter part rejoindre son ex, Black Cat (quand je vous disais que l'on était en plein soap opera) et lui demande conseil pour ensuite repartir repartir en sa compagnie pour combattre avec un allié de plus. On a donc au final Spiderman, Black Cat, Venom et Cloak dans le cas des gentils tout pleins et Carnage, Shriek et le clone démoniaque de Spiderman (croyez moi, c'est encore plus débile à écrire qu'a lire) chez les gros méchants.

Le camp de la justice serait en surnombre par rapport aux enemis. Les scénaristes ne le permettront pas car, dans leur grande bonté, un quatrième lascard vient se rajouter a la trouppe de Carnage : le clone démoniaque du Green Goblin ! On continue de nager en plein nanard. Les faits sont déjà si éloquent qu'il n'est pratiquement pas necessaire d'expliquer le désastre pour comprendre que ces numéros seront parmis les plus désastreux que l'on aura à lire dans le cadre d'une série Spiderman. Mais le plus drole drôle c'est que même les personnages ne sont pas crédible dans leur propre rôle. Spiderman se questionne continuellement pour des raisons assez étrange. Par exemple à la fin de la quatrième partie, alors que Black Cat et Venom sont sous les décombres d'une immeuble, il se demande si il doit aller les sauver, alors que le lieu est en feu, ou pourchasser les criminels seuls. Ouh, qu'il est malin le bonhomme ! Dès son arrivé à l'aéroport de New York, Eddie Broke se transforme en Venom au sein même de l'aéroport en voyant un journal parlé de Carnage en criant "We have come back to make sure that this time ... YOU DIIIIIE". Si Venom avait fait partie d'un groupe de black metal, et il aurait put vu son costume, ça aurait été juste un peu plus crédible mais pas moins idiot. Mais la palme de l'idiotie revient tout de même a cette case magique où, alors que Mary Jane est partie reconforter la compagne de Harry Osborne, celle ci dit à MJ que leur fils demande tout le temps qu'on lui parle de son "oncle Peter". La case en question montre alors le visage du fils de Harry Osborne, aux traits juveniles semblable a ceux de son père, sourire avec un air méchant. Le gamin est déjà fou et démoniaque ! On passe du soap opera au remake de Damien, le fils de Satan. Je parierais presque que le môme est possédé par son grand père mais je suis sur que la vérité sera encore plus absurde. Et tout cela, ce ne sont que les quatre premiers numéros sur un ensemble de quatorze. Le carnage ne fait que commencer.

Tuesday, April 10, 2007

the Punisher - Si toi pas gentil, moi tuer toi

Le Punisher est devenu à mes yeux plus qu'un second couteau quand j'ai pris connaissance de sa série scénarisé par Garth Ennis. Le personnage a alors pris de l'importance dans mon esprit et j'ai cessé de le regarder comme autre chose qu'un vigilante perdu dans le monde de mutant qu'est l'univers Marvel. En lisant une collection d'anciens numéros regroupant les premières apparition de l'anti héros dans les pages de Spiderman, Captain America, Daredevil puis dans sa propre série régulière, j'ai put prendre conscience de la création du mythe et en quoi ce personnage de spandex noir au torse orné d'un crâne, tout ce qu'il y a de plus exagéré, est une référence pour de nombreux fan de comics. Le mythe ne s'est pas construit seulement avec l'arrivée de Garth Ennis sur le titre. Ce qui est très amusant d'observer c'est à quel point Frank Castle est passé du stade de personnage mal dégrossis pour être un personnage complexe possédant un univers particulier, une philosophie unique et ses propres codes. Tout comme les héros Marvel, la création du Punisher est marqué par la tragédie, l'assassinat de sa famille par des gangsters. L'histoire est ensuite bien connus, mais répété à de nombreuses occasions, et l'ancien marine commence a se servir de son experience sur le front vietnamien pour combattre le crime de la manière la plus radicale possible.

Cette rupture avec les pratiques des héros de l'univers Marvel comme Captain America ou Daredevil, permet de justifier la logique classique des associations de héros entre eux. On se combat et ensuite on se sert la pince. Dans le cas du Punisher il n'y a pas de serrage de pince qui tiennent une fois la mission accomplis mais les héros se reconnaissent tout de même en partie dans l'oeuvre de Castle. Le questionnement de la nature du super héroisme et la minuscule frontière qui le sépare du vigilantisme violent du Punisher est bien mis en valeur par ce personnage et justifie donc en partie sa présence dans les histoires rien que pour le principe de donner du relief à l'aventure. Ce qui est autrement plus interessant par contre est sa manière de procéder. Méthodique et froid, le Punisher est d'abord présenté comme un homme près à tout les sacrifices physiques et moraux pour obtenir ce qu'il désire, l'extinction définitive du crime dans les rues de New York. Ces premières apparitions le montre donc déjà comme un héros très mature, loin de l'idéalisme héroique de Spiderman ou de Captain America. J'ai d'ailleurs noté que malgrès la différence de procédé entre Spiderman et le Punisher et le fait que leur méthode divergent radicalement, dans chacune des apparitions du Punisher dans les pages de la revue de Spiderman, le criminel meurt d'une manière ou d'une autre à la fin. Comme si la méthode du Punisher prévalait face finalement face a la foix dans la justice qu'entretient, malgrès toutes ces déceptions, Spiderman.

De plus, en s'opposant constamment à Spiderman, le Punisher est aussi présenté comme un héros unidimensionel toujours centré sur son but premier, mettre fin au crime, et ignorant totalement le doute une fois que son objectif est fixé. Par troix occasions, a chaque rencontre avec Spiderman, le Punisher va pointer son arme vers Peter Parker jusqu'a ce que ce dernier lui explique qu'il se gourre comme une quiche et qu'il est temps qu'ils s'allient pour mettre fin a cette machination. Sous le format espacé entre les apparitions du personnage, cette répétition devait passer inaperçut, mais dans un receuil la ficelle est un peu grosse. Toutefois, entre les mains de Frank Miller quand l'anti héros au crâne apparait dans les pages de Daredevil, cet aspect un peu idiot du personnage disparait et bien que rien ne puisse encore s'opposer à la mission du Punisher, il est vu comme un héros beaucoup plus sombre. Une véritable contre partie aux idéaux de Daredevil qui officie pourtant dans l'univers rude et sans répit que sont les rues de Hell's kitchen. Les histoires se font aussi globalement plus réaliste et on y parle beaucoup de drogues et d'overdose. Alors que les premières rencontre avec la drogue se font dans les pages de Spiderman avec nottament le couple de héros, Cloak and Dagger, purgant les junkies de leur dépendance, Miller montre les débordements d'une drogue fictive dans tout les débordements graphique possible, spasme, bave aux lèvres et violence dénué de sens.

Ce changement de ton se retrouve après dans les pages de la série régulière du Punisher, pur produit de l'univers Marvel post Miller ou l'on a enfin le droit de représenter des anti héros qui ne respectent pas l'ordre établit et agissent selon une morale qui leur est propre. Frank Castle trouve sa série régulière et commence a exprimer beaucoup plus sa personnalité tout en démontrant une plus grande profondeur psychologique que le guerrier froid et trop méthodique qu'il était dans Spiderman ou dans Daredevil. Le Punisher n'est plus juste un anti héros, c'est un justicier qui se bat pour sauver les innocents, les enfants surtout, et ne pas laisser au crime la possiblité de s'installer ou de causer le chaos dans la vie des honnêtes gens. D'abord infaillible, les plans du héros ne sont pas tout le temps efficace et il est même manipuler par moment, chose qui ne parait pas anormale vu qu'il tombait dans le panneau à chaque rencontre avec Spiderman avant de rediriger son objectif. Cependant, en le voyant dans sa série régulière, opposé a des enemis beaucoup hargneux et marchant constamment entre des monçeaux de cadavre, on a du mal a douter de son sérieux. De plus, sans héros couvert de spandex à l'horizon quand il agit en solo, ce sont de vrais criminels qui constitue sa galerie d'énemis afin de solidifier son caractère de dur a cuire qui agit viollement contre ce qui sont nottoirement reconnus comme les représentants du Mal.

Bien entendu, l'humour est totalement absente des pages si l'on excepte la nature grotesque d'un héros qui passe son temps a tirer sur tout ce qui bouge et qui n'est un flic, ni un môme, ni un couple innocent. La vision du monde par les yeux du Punisher est on ne peut plus binaire et ses réactions le sont généralement tout autant. Mais dans un contexte super héroique ou les héros réagissent encore impulsivement ou en fonction d'une sacro sainte morale tel que celle de Spiderman (De grands pouvoir entrainent de grandes responsabilités), le Punisher présente une vision tout aussi peu réaliste mais s'ancrant dans un type d'histoire un peu moins manichéen. La rencontre avec le Trust, une organisation aux buts semblable a ceux du Punisher, en est une bonne démonstration puisque l'on perçoit mieux la vision du monde qu'a cultivé Frank Castle au fil de ses années de lutte. Loin d'être un simple defenseur du droit de tirer a vu sur tout ce qui a un casier judiciaire, le Punisher conçoit surtout la vie comme un monde ou chacun est jugé par ses actions. Chaque décision est définitive et la redemption n'a pas de place. Lui même a perdu toute possiblité de revenir en arrière et se doit d'avancer dans la voie qu'il s'est fixé. La determination presque suicidaire du personnage est ce qui fait sa force. Ses enemis ne sont que des faibles qui se cachent derrière leur grands principes mais seuls substite le Punisher et sa foix en lui même. Il ne doute pas dans sa lutte et avance coute que coute.

Saturday, April 07, 2007

the Eternals - Neil, pourquoi ai je douté ?


Quand un auteur atteint ce qui est considéré, à l'unanimité, comme le sommet de son art, personne n'ose imaginer qu'il pourra continuer a être aussi bon et surprenant. Neil Gaiman, grâce a Sandman, Violent Cases ou Death : the High cost of living, est est une légende du comic book. Au delà de ces références incontournable, on hésite à briser le statut quo et a rajouter au panthéon de nouveaux noms. Oui, il était bon, mais il est forcement moins bien maintenant. Comment pourrait il l'être. Les scénaristes ça viellit, ça perd de sa superbe. Un scénariste, c'est toujours mieux quand c'est jeune. Sauf quelques exceptions ... comme Neil Gaiman. Et plein d'autre Parce que soyons honnête, avec une introduction se voulant universel, permettant de jetter un regard méprisant sur le fanboyisme aigu propre aux nostalgiques, c'est aussi une occasion de me taire que j'aurais perdu. Il y a de bons auteurs, point. On est pas là pour faire vendre du papier. Neil Gaiman, auteur de génie, emprunt d'une poésie et d'une sensibilité presque romantique qui a bien souvent conféré aux dieux les faiblesses des hommes pour faire d'eux les plus grands héros. Neil Gaiman, main dans la main avec John Romita Jr, vient encore d'ajouter une pierre à l'édifice Marvel pour lui rendre de sa cohérence et le sortir du train train habituel, cettte paire de menottes que l'on nomme "continuité".

The Eternals, comme tout produit Marvel, fut annoncé comme un grand évenements, avec beaucoup d'emphase, et un prix plus élevé pour justifier l'arrivée en grande pompe de deux auteurs reconnus par les deux bords, intellectuels de la bande dessinées et protecteur du saint mythe super héroique, pour traiter de personnage que l'on a plus souvent vu associés aux guerres cosmiques. Celle qui font vendre du papier. Celle que l'on lit dans le train en souriant et que l'on remet dans la pile pour montrer aux amis quand on a besoin d'un exemple de comics flamboyant. Tout dans le dessin, pas vraiment de substance. Thanos me fait cet effet, malgrès que j'apprecie encore le grand bordel cosmique que réprésente ce type de séries. Cassez vous la gueule gaiement les enfants, mais surtout ne cassez rien en sortant. The Eternals fait exactement le contraire. Ils bousculent, s'affirment, traitent le monde avec un mélange de dédain et de compassion pour en arriver a un nouveau monde peut être encore plus excitant que le précédent. Hey, mais qui est le scénariste qui va s'occuper de ces personnages maintenant ? J'ai un gros doute, un gros gros doute concernant la viabilité d'une telle histoire dans le futur. On a déjà vu quelques histoires valable disparaitre sous les coups de crayons des editeurs pour deboiser et simplifier le terrain.

Ce perso est mort ! Ah bon ? Oui ! Et voilà que l'on ne parlerait plus jamais de la fin de cette série pourtant impressionante par sa régularité dans sa force, son émotion. Ou, plus simplement, dans tout ce qui fait une bonne histoire fantastique et grandiose. Je viens de finir ma lecture et je suis encore sous le coup de la conclusion. Ne pas raconter la fin, surtout, ne rien laisser en suspens. Lisez, lisez donc. Ou alors souvenez vous. The Eternals, petit miracle en six numéros, plus un épilogue, est une série qu'il ne faudra pas oublier de rajouter à la liste des réussites de Neil Gaiman. Car si l'on mesure un succès a son impact sur le lecteur une fois le fassicule refermé, celle ci est du groupe des essentiels, des belles histoires. Des eternels ? Le jeu de mot est facile et j'ai encore quelques lignes à écrire avant de refermer ce chapître. Je ne vois pourtant pas grand chose à dire de plus. Le scénario ? Des types se réveillent a travers le monde. Ils sont différents. On leur veut du mal. Mais qui sont ils ? Prenez ce lot de question, foutez les dans un scénario de super héros avec des demi dieux, rajoutez deux grands artistes très talentueux, et vous obtenez une série à lire expressement. Rapide asperge a coté ce n'était rien. Rien de rien. La scène dans le train dans les dernières pages du 7. Ah, mon dieu, que c'est bien dit ! On s'en souviendra de ceux là. Les eternels.