Wednesday, June 14, 2006

Welcome to America


En lancant ce blog on m'a tout de suite demandé si j'allais parler d'autres choses que de comics de super héros. Ca me fait plaisir de savoir que l'on s'inquiète du contenus de mon blog car cela montre que certains aime bien me lire ou en tout cas, pense que je suis une bonne source d'information. Voila un privilège que je ne pensais pas que l'on pourrait m'attribuer un de ces jours, et cela au moins depuis cette matinée ou j'ai commencé a écrire des chroniques de jeux videos ainsi que des trucs et astuces sur ces mêmes jeux, sans jamais avoir joué aux jeux en questions. J'avais 8 ans. Donc on m'a demandé ce que j'allais foutre sur ce blog et assez vite, Ghost world a été nommé. L'ayant offert a la compagne de mon frère et residant en ce moment même chez ces personnnes je me suis donc mis en devoir de lire cette histoire que je savais déjà réputé dans le millieu du comic book indépendant.

Ghost world, de Daniel Clowes, est un ensemble de courtes histoires ou deux filles expose leur vision du monde a travers leur quête d'une source d'interêt quelconque qui rendrait leur petit monde, et surtout leur ville, un peu moins morne. Comme le présente l'auteur dans son introduction, Ghost world présente deux héroïnes atypique dans le monde des personnages féminines car elles n'ont rien de la legendaire douceur feminine ni le romantisme des romans Harlequins. A la recherche de mec mais toujours très critique a l'égard de la plupart d'entre eux, racontant leur pathétique histoire de cul et brisant a jamais le mythe, enveloppé dans du velour, qui veux que les filles soient plus romantiques que les hommes et moins attirés par le sexe et plus par les sentiments. Ghost world n'est pas un récit empreint de feminisme ou d'une seconde lecture intellectuelle. Non, les héroïnes de Ghost world sont loin de ces sphères. Elles cultivent une sorte de nouvelle culture. La culture du "tout est foutus et rien n'est plus précieux que nos souvenirs".

De bulles en bulles ont peut lire et sourire avec leurs échanges de commentaires moqueurs et parfois cruels sur tout ceux qui croisent leur chemin. Cependant, Ghost world ne se veux pas cynique et est surtout un récit sur l'amitié et la difficulté de faire de nos rêves des réalités. Colorisés en noir, blanc et bleu ciel, Daniel Clowes n'est pas seulement un scénariste original mais c'est aussi un graphiste sachant créer une galerie de personnages expressifs evoluant dans un univers remplis de petits détails. On pourrait même croire que tout cela est en fait la biographie des deux héroïnes tellement Clowes explore avec réalisme le quotidien de ces deux filles qui ne sont rien moins que les réprésentantes de toute une generation de jeunes femmes désabusés par tout ce qui les entoure et désireuse de sortir de tout cela sans sacrifier leurs rêves. Le monde fantômes c'est celui dans lequel elles vivent, dans lequels nous vivons tous. Tout est éphémère et il faut lutter chaque jour pour conserver une part de sois. Mais j'imagine que ces deux filles regarderaient surement mon commentaire comme une perte de temps. Pas besoin d'intellectualiser le propos, tout est dans les émotions.

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