Wednesday, May 31, 2006
Je me pose une question
Au tout début du comic book, les histoires de policiers, de cow boys, les romances et les histoires d'horreurs étaient les genres les plus vendeurs et même les seules genres que le comic book méttaient en valeurs. Point de super héros, le concept n'étaient pas encore inventés. Maintenant, suite au démélé avec la justice qu'a dut faire face l'industrie du comics, suite aux accusations d'influences et de perversion de la jeunesse (Mr Wertham, des milliers d'ados boutonneux crachent surement sur votre tombe) seules les comics de super héros ont le droit de citer. Tout autre genre desireux d'être publié par un des deux grands est presque certains de contenir des références aux bonhommes costumés. Oui, il y a des exceptions, mais rares et aussi assez peu populaire. Quoi que je me demande si les comics de Archie (et Betty, et Veronica, et nom de dieu si ça continue il va finir avec Jughead) se vendent encore très bien ? Hormis ce monument dédié a la morale bien pensant des Etats Unis a une époque révolus ou Los Angeles était encore un endroit ou le siliconne se déplacait par chaussure a talon haut, qui y a t'il encore dans le comics "mainstream, donc beneficiant d'une large distribution ? Réponse, pas grand chose.
J'en viens a me demander alors si ces genres si précis ont vraiment disparut de la circulation et ne se sont pas transformés dans ces fameux super héros ? Si je prends Batman, celui des origines, et que je le compare a Dick Tracy ou au Spirit, de Will Eisner, je ne crois pas qu'il y ait de si grande différence que ça dans le fond. La différence majeur est que le Batman était censé faire peur, c'était un être de la nuit. Et puis Batman n'avait pas de pistolet non plus (remarquez, le Spirit non plus). En fait, est ce que Batman ne serait pas une version plus soft des histoires de policiers et de criminels mélangés avec des éléments de la litterature d'horreur de base. De même dans le comics bien moderne et bien gondolés par des couleurs faites par ordinateurs, ne retrouvent on pas dans les X-Men même des grosses traces d'histoires romantiques. Gambit et Malicia ne sachant que faire de leur couple, celui de Cyclope et d'Emma Frost avec ses hauts et ses bas (surtout les bas en ce qui concerne Emma). En fait, les genres de bases ont subit une mutation plus qu'une disparition et ce sont retrouvés sous la forme exagéré et fantastique qu'est le comics de super héros. Le genre super héroïque est donc a la fois unidimensionelle et multidimensionelle. De nombreux genres cohabitent mais ils sont sujets à des régles drastiques, comme la continuité, qui les empêchent d'emprunter de nouvelles voies. Bon, je m'arrête là pour le moment car sinon je vais partir dans une discussion qui ne ménerait a rien vu que je n'ai pas de solutions a proposer, mais voila déjà une petite base de réflection pour plus tard.
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