Thursday, December 07, 2006

Mince, encore Ellis


Aujourd'hui j'ai acheté Newuniversal les yeux fermés et j'ai bien fait. Le dessin est pourtant de Salvador Larroca, auteur que je ne porte pas dans mon coeur, mais étrangement, son style s'est grandement amélioré depuis les X-Mens que j'avais lut ou il servait le script de Claremont avec des personnages charismatiques mais vides d'émotions. Ici le trait est plus humain, moins orienté vers des grandes pages, plus de petites cases et aussi des protagonistes qui ne portent pas de spandex. Pas encore. L'histoire de Newuniversal est encore un peu dur à décrire car, comme le sait bien Ellis, un scénario ne doit pas livré tout de suite ses secrets. Alors que voit t'on ? Des individus, pris independemment, a la vie agréable, compliqué ou tendant vers le grand gouffre, mais dont rien de leur existence passé n'aura d'importance maintenant. Une force, non identifié, prend possession de leur vie et leur confère des pouvoirs. Mais doit on s'attendre vraiment a ce que le don soit sans retour. Que devront ils faire en échange de leurs étranges cadeaux ? Voudront ils faire quelque chose avec leur nouveau don ? Ce premier numéro de cette mini série, dont l'impact sur l'univers Marvel n'est pas encore bien définit pour moi, laisse bien assez de questions dans les airs pour que l'on ait envie de les attraper au vol quand elles se présenteront sous la forme des numéros suivants. Et puis Larroca ne merde pas son boulot pour une fois ! C'est tout de même quelque chose de s'attendre a trouver des pages impersonnels et de se retrouver en fait avec de belles cases et une excellente double page faisant usage intelligemment des effets des logiciels pour que l'objet non identifié qui apparait devant un des personnages affectés soit aussi mystérieux et grandiose que le script le veut. Et en prime j'ai appris par le biais de la mailing list de Ellis que Larroca bossait vite et qu'il en était même au numéro 5. Un scénario sympa et pas de retard ? Fuck Civil War ! Non, oubliez, je raconte n'importe quoi. Mais vous pouvez y aller, ça se lit bien.

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