Sunday, July 02, 2006

Batman #654 - Face the face


Quand on a donner les clés de la série Batman à James Robinson on a surement lui donné pas mal de crédit pour qu'il bouge un peu tout cela. Et autant le dire simplement, il l'a fait. Alors on va surement crier a l'infamie en voyant un Batman plus humain prendre des décisions que n'aurait pas prise sa version précédente mais au moins cela donne un courant neuf a un personnage qui aurait finis par s'autoparodier en devant trop froid et calculateur et donc en s'éloignant du super héros et en devenant un autre sociopathe dans les rues de Gotham City. Il n'en reste pas moins un névrosé de première classe. On ne sort pas le soir dans un costume de chauve souris pour rendre la justice même quand on a vu nos parents mourir devant nos yeux. Mais quand a la deuxième page, une case entière est consacré a un plan de coté ou Batman apprends que quatre policiers sont morts, et ou celui ci semble concerné, alors effectivement on comprends que ce changement de nature va prendre une ampleur bien plus importante et que ce n'est pas juste un changement que les fans remarqueront a la loupe. Rien que la conclusion de cette histoire dans le manoir Wayne démontre encore mieux que Batman et Bruce ne seront pas deux personnes différentes mais deux face d'une même pièce.

Autre changement, ou plutot retour en arrière, avec la réapparition d'un enemis du justicier de Gotham City qui avait pourtant disparut en grande pompe dans les pages de Hush (de Jeff Lob et Jim Lee) . Mais bon, ça c'est une habitude. Par contre, surprise, on fait apparaitre une nouvelle tête qui avait été introduite dans les pages de l'excellente mini série Arkham Asylum (mais pas celle de Grant Morrisson et de Dave Mc Kean). C'est donc avec moulte revelation et des changements radicaux que la première histoire de Batman se déroulant un an après les evenements de Infinite Crisis que le Gotham City nouveau se dévoile. De bonnes idées mais une narration tout de même un peu bancales dans les premières pages avec des changements de lieux et de temps qui ne sont pas très clairs. On se demande un peu quand est censé se dérouler ce dialogue dans le bureau du commissaire Gordon et si les cases ou Batman et Robin se trouvent dans le zoo ne sont pas en fait des flashbacks. Quand a Don Kramer il est plus que competent pour conserver l'atmosphère noir et réaliste de cette histoire mais souffre de quelques problêmes pour des personnages qui le sont beaucoup moins. Donc dès que l'on vois un super vilains défigurés cela deviens un peu moins crédible. Par contre son Batman est tout en muscle et dégage une certaine force tout en ne le rendant pas inhumain. Autant dans le scénario et dans le dessin, c'est un bon compromis entre qui conviens assez bien a la série tout en la rendant plus neuve et peut être plus dynamique. Mais ça on le verra avec les numéros suivants.

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