"New reader's friendly" est une de ces expressions que seules les comics peuvent dispenser sur leur couverture. L'histoire que contiens un comics de super héros est automatiquement lié a des années d'évenements, de remaniements, de revelations et de drame aux ramifications plus ou moins profonde. Essayer d'y echapper reviens a chasser sa propre queue (quand on est un chat, ou un chien ... enfin, ce genre de queue, vous voyez ?). C'est pour cela qu'en lançant une histoire tel que Civil War et en la promotant par des medias qui ne sont pas affiliés directement au monde du comic book, Marvel prend un risque important en procurant un boost certains a ses titres mais en prenant le risque que beaucoup de personnes ne suivent pas les intrigues déjà commencé dans chacune des séries. Fantastic Four, par exemple, avec son numéro #538, propose une vision assez contrebalancé de la guerre que se mène Iron Man et Captain America. Ont peut être d'accord avec certains sans pour autant aller se battre. C'est aussi ce point de vue que défendent aujourd'hui de plus en plus de personnes en ce qui concerne la guerre en Irak. Alors que les soldats revenant du Vietnam avait été haïs par la population qui s'était retourné contre ce conflit, les soldats present en Irak sont maintenant regardés eux aussi comme des combattants que l'on peut respecter mais sans pour autant être en accord avec les raisons de cette guerre.
Ne pas haïr ceux qui ne sont que d'autres victimes dans ce conflit. C'est cette position que Ben Grim, alias the Thing, introduit dans ce numéro quand il s'exprime devant quelques manifestant désireux de protéger leurs quartiers et leurs héros. Pendant ce temps, le marteau de Thor, sujet de l'arc précédent ou le Docteur Doom tentait de s'en emparer, attire la foule tel Excalibur que l'on tente d'arracher de son socle. Deux histoires parallèle qui demandent donc un degré variable de connaissance de l'univers Marvel et aussi deux tons très différent puisque l'histoire du marteau et de ceux qui tentent de le soulever est plutot placé sous un angle comique tandis que tout ce qui concerne Civil War, et surtout le coma de Johnny Storm, battus par une bande de type attendant a l'entrée d'une boite de nuit et désireux de passer leur colère sur "un de ces héros responsable de la mort de tant de gens" (voir Civil War #01). Du grave et du moins grave mais tout se tiens et s'enchaine assez bien pour que la lecture du numéro se fasse sans aucun ennuis. On aura surement du mal a reconnaitre le Puppet Master et le Mad Thinker (que je n'avais jamais vu en dehors des fiches des Strange Special Origin, c'est dire leur ancienneté) mais le neophye survivra. C'etait par contre la première fois que je lisais un comics de Mr McKone (contrairement au scénariste, Mr Straczynski [Rising Star, Supreme Power, Amazing Spiderman, Babylon 5]) au trait assez moderne, avec quelques reminiscence de Jae Lee, mais dont la version un peu trop cartoon de the Thing ne me reviens pas. Peut être est ce la rencontre entre un personnage assez peu réaliste et un environnement dont les protagonistes ont une apparence plus humaine mais le front bas et les rochers un trop encré ne font pas bon ménage a mes yeux. Mais pour qui suis les Fantastic Four cela ne devrait pas poser de problêmes majeurs. Une pièce interessante dans le puzzle que forment les divers numéros affiliés Civil War et un bon compromis entre les histoires en cours et l'évenement majeur actuel de l'univers Marvel.
Sunday, July 02, 2006
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