Thursday, September 13, 2007

Ben Templesmith - Red snow


Bien que faisant partie de ma liste de course mentale, et remise a jour bien trop souvent pour mon porte monnaie, 30 days of Night est une des séries de Ben Templesmith que j'ai le plus laissé de coté. Acclamé par la critique, le scénario de Steve Niles et la perspective de lire une histoire de vampire ne m'a pas enchanté plus que ça. J'ai lu des histoires de Niles mais, sans jamais être mauvaise, elles ont toujours été que des distractions sympathique et pas des récits qui m'invitait a découvrir plus sur l'auteur. Templesmith par contre, c'est une autre histoire, mais suis je du genre a prendre un TPB couteux pour un dessin de qualité ... quand il ne s'agit pas d'Ashley Wood. Touché ! Mais revenons en a 30 days of Night.

L'arrivée prochaine d'un film a revivé la license et l'histoire suffisament pour que Ben Templesmith, l'auteur le plus interessant du duo, écrive et dessine un prologue se déroulant durant la seconde guerre mondiale en Russie. Deux factions enemies, les russes accompagnés d'un anglais et les allemands évoluent dans le froid siberien et luttent contre le blizzard pour accomplir chacun leur mission d'extermination. Les uns sont chargés de tuer tout les juifs et les russes qu'ils rencontreront, les autres s'occupent de tuer tout les allemands rencontré encore en train de respirer. Tout le monde se traque et survie tant bien que mal mais la terreur ne viens pas que du froid et va prendre la forme d'une horde de vampires.

Résumé en quelques lignes, le scénario est assez libre pour que même le choix le plus judicieux des mots ne vous donne pas envie obligatoirement d'aller a la rencontre de cette histoire. Deux armées dans le froid siberien qui se bousillent entre eux et contre des vampires. Et Alors ? Alors ? Alors Ben Templesmith. Déjà fort d'une réputation d'excellent graphiste, le scénario de Red snow, la mise en page et les dialogues sont tellement bien pensés que l'on ne peut que rester admiratif de cet homme qui continue de surprendre et de s'améliorer depuis son premier travail solo, Singularity 7, jusqu'aux plus recentes histoires de Wormwood et enfin, ce Red snow. L'atmosphère polaire des pages est palpable et se ressent a travers le comics jusqu'a transformer vos quelques minutes de lectures en une expérience nordique qui vous éloignera des rayons de soleil qui frappe aujourd'hui avec bonheur les vitres de ma fenêtre.

La violence des répliques barbares des deux camps est palpable dans chacune des bulles. L'auteur ne fait pas spécialement ressentr une documentation attentive qui donnerait du relief aux personnages et aux contextes mais il ne laisse pas de places a des sentiments positifs dans les bouches de ces deux armées. Tous guerrier, tous pourris, tous violent. Seul le regard d'un soldat trahi son humanité quand il tire sur des villagois coupable d'habité la mauvaise région et de rencontrer le mauvais groupe de soldats. En opposition totale, les scénes où la famille russe discutent dans leurs maison contraste avec une chaleur et une humanité qui tranche avec chaleur dans les pages glacés. Ce ne sont que de court moment de repis dans ce numéro et on ne prend pas le temps de les savourer, a tort, car l'histoire avance et l'envie de lire et de connaître la suite deviens plus pressante.

Les vampires n'apparaissent qu'a la fin et ne sont pas encore désignés comme tel. Pourquoi avoir besoin de faire durer le suspens sur leur identité. Le lecteur sait déjà ce qui attends les soldats et la famille. Ou tout du moins, il s'en doute. Malgrès cela, le visage ouvert et ruisselant de sang du groupe des vampires, menés par une petite fille au regard vide habillé d'une petite robe, vestige d'une humanité disparu, marque et suffit a créer la tension. Une des meilleurs scéne du numéro se passe d'ailleurs de dialogue et se déroule en trois cases. Un soldat tire sur la fille qui apparait alors au loin. La balle atteint sa cible. La fille tombe. Puis se relève. Le froid sibérien qui encombre la vue de l'homme et la présence fantomatique lointaine suffise a faire comprendre la suite des évéments. La question reste alors en suspend quelque page après, qui survivra ? La seule chose dont on peut être sur, c'est que la suite se fera attendre.

Saturday, September 08, 2007

Rob Liefeld & Pat Lee

C'est etonnant que des auteurs comme Pat Lee ou Rob Liefeld recoivent autant de suffrages de la part de fans qui continuent d'acheter religieusement leur production avec la même ferveur que moi et un groupe d'ami suivont les sorties de Warren Ellis ou de Grant Morrisson. Peut être est ce un effet de la nostalgie que procure ces histoires de super héros couvert de symboles propre a l'époque révolu du grand n'importe quoi que furent les années 90.

Rien n'a de sens dans leurs hisoires. Tout n'est que symbole. Le style des personnages, leurs muscles demeusurés, les graphismes manga tellement clichés que l'on en viens a oublier que c'est un être humain qui dessine veritablement encore ces choses et pas un programme branché a un photocopieur qui reprendrait le pire de ce qui a déjà été fait pour en faire un mixage de nouvelles planches. Rob Liefeld et Pat Lee sont les Dj Shadow du pire.

Liefeld est le plus interessant car il est le plus locace des deux. On ne perd jamais la trace de Rob. Il se trouve toujours sur un forum pour declencher ou suivre une controverse concernant son art et justifier sa présence sur le marché par ses chiffres de vente qui font fantasmer les petits indépendants qui se crèvent a la tache. Liefeld n'est pourtant pas le pire enemi de la créativité. Ce n'est pas le destructeur de l'industrie du comic book. Ce n'est qu'un objet que l'on pourrait vendre chez un antiquaire. Ne cherchez plus Rob dans les rayons des magazins de comics. Venez plutot a sa rencontre a coté d'une comode Louis Philippe et demandez lui de vous faire un horrible Captain America comme dans le temps.

Pat Lee par contre, avec la même armée de fan, n'est pas uniquement l'incarnation du spectre de la non ou de la sous créativité mais du manque de respect a l'egard des créateurs dont ont fait preuve, et font encore preuve, Lee n'étant pas le seul exemple ni l'homme a abattre, les gérants d'entreprises de créations. Tout comme à l'époque de Image Comics et de la déclaration d'independance lancé a l'industrie du comics, Pat Lee s'est auto proclamé chef d'entreprise et créatif supreme d'une marque de fabrique : lui même. Liefeld a aussi ses clones mais il les paye, même si il ne vallent surement pas l'argent que l'on dépense pour eux. Lee par contre ne les paye pas et ne dessine presque plus, laissant la place a des clones a qui il oublie de donner le minimum de crédit que même une machine dans une usine reçoit.

Tout est symbole et Patt Lee et son compagnon Liefeld en sont l'incarnation. A force de refaire la même chose depuis leur grande époque de gloire (si l'on peut appeler "gloire" le fait d'être dessinateur de comics et d'avoir l'attention d'une armée de geek obèses) ils en sont devenus des parodies d'eux mêmes. Ils s'auto clonent et provoquent eux même la dégénérescence de leur propre style. Qui d'autre parodie aujourd'hui mieux Liefeld et Pat Lee qu'eux même. Tout comme les americains white trash du sud des Etats Unis ils finiront par perdre forme humaine et former une nouvelle race ou s'eclater sur le sol quand leur membres, leurs fans, s'evanouiront. Quelqu'un reprendra alors le flambeau mais que feraient-ont sans un mouton noir sur lequel cracher ?