Wednesday, June 07, 2006

Boom et pas dans ta tête


Grâce au miracle d'internet j'ai put me procurer une mini série scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Darick Robertson sur ce bon vieux colonel Nick Fury. Surement parut a l'époque ou Marvel avait encore fois dans une ligne de comics plus adulte, Fury est une mini série en six numéros dont le but est de démontré a quel point le personnage est un homme de guerre éfficace mais surtout complètement obsédé par ce millieu. Réduit au grade de directeur d'une bande d'informaticiens au sein de l'agence qu'il dirigeait auparavant, le S.H.I.E.L.D., le colonel Nick Fury s'ennuie a mourire et revois donc quelques amis. Dans le lot se trouve un de ces anciens enemis qui souffre lui aussi d'une crise de nostalgie vis à vis de leurs anciens combat à l'echelle mondiale ou les hommes tombaient et s'empilaient dans les tranchés tandis que le plomb ne tarissait jamais. Et c'est justement ce type qui va être l'origine des problêmes de Fury quand il mettera son plan a execution et l'invitera a participer a sa super grosse bataille ou chacun est invité à mourir pour la gloire du jeu. L'important c'est de participer hein !


Radicale et violent, Fury ne fait pas de cadeau mais son énemis non plus et ce ne sont que les blagues grinçantes de Ennis qui permettent a l'atmosphère de briser son cocon noir et d'être un peu plus réjouissant. Toutefois, le but n'est pas de faire dans le burlesque mais d'adoucir juste un peu la sauce car le reste est assez corcé. Ennis n'est pas en roue libre sur cette histoire et fait tout de même preuve d'assez d'imagination pour faire tenir sur six numéros une histoire qui aurait put être réglé en beaucoup moins. Voila le défaut numéro un de l'histoire. On ne s'ennuie pas mais le dynamisme manque un peu et ce sont les blagues et les personnages secondaires qui rendent la vie de Fury encore plus misérable qui permettent au scénario de remplir les pages. Darick Robertson n'est lui aussi pas a son meilleur et signe des planches ou pratiquement tout les personnages ont des muscles énormes et de grosse têtes. Pour une série qui a pour principe d'être presque plus caricaturale et violente qu'un film de Dolph Lungren cela conviens bien mais un peu plus de finesse n'aurait pas été négligeable. On surnage entre une violence extrême et exagéré et des gags grinçants a l'humour simplet mais la sauce prend. Je m'imagine par contre mal suivre cette histoire mois après mois et c'est typiquement le type de série que Marvel conçois specialement pour le format TPB. Pas mal mais pas indispensable.

4 comments:

Anonymous said...

J'ai le TPB en VF, mais je suppose que ça doit passer un peu mieux en VO. Bref, j'avais bien aimé, ça ne s'embarasse pas trop de quoi que ce soit, on y va à fond dans le gore et le choc (la baston de fin), et on prend son pied si c'est ce que l'on cherchait.

Et puis j'aime bien la version Ennis-verse du personnage, radicalement différente de ce qui fut et est fait actuellement chez Marvel avec Fury.

Sinon, la mini-série actuelle (elle aussi en 6 numéros) racontant une aventure de Fury à l'époque de la WWII prend bien son envol (au bout de 4 numéros :/) actuellement, un prélude à "l'envie de guerre" du personnage MAX. On notera que cette version de Fury est apparu le temps de 6 numéros de la série Punisher (l'arc Mother Russia).

Le tout par Mr. Ennis, evidemment.

Hororo said...

Ouais voila, quatre numéros pour démarrer, on se croirait dans un manga. Remarque, ça me refait penser a tout ces mômes qui me disait de suivre Shaman King "parce que ça déchirait a partir du tome 3". On peut se demander comment ils ont fait, et moi aussi d'ailleurs, pour supporter la série jusqu'au tome 3 et même après.

Mais effectivement, c'est une bonne vision de Nick Fury et surement une idée beaucoup plus juste du personnage. Surtout quand on le vois sous son coté manipulateur dans les récents numéros de Bew Avengers. Ok, il ne fait pas encore d'apparition, mais tout ce qui trame avec sa patte en arrière plan est assez juste par rapport a la mini série de Ennis.

Anonymous said...

Bah non, justement la version Ennis et 616 n'ont rien à voir ^^.

Bref, pour le coup de 4 numéros à démarrer pour Fury: Peacemaker en ce moment, tu noteras que ça se fait en bien moins de pages qu'un manga qui prendrait 4 tômes.
Apres c'est une mini en 6, donc on en est déja au 2/3. Mais bon, Ennis nous surprend c'est sympa, tu devrais peut-etre prendre le TPB à sa sortie. Ou je te preterai mes numéros.
Sinon, tu nous parles quand de Loveless ? Que je puisse répondre ?

Hororo said...

Je parlerais de Loveless quand je veux et en plus je vais bientot partir donc peut être pas pour de suite.

Mais histoire de te répondre sur la question du démarrage de l'histoire je pense que la comparaison se tient tout de même quand tu considères la différence de narration. Dans un manga il y a beaucoup plus de cases et un plus grand découpage de l'action. Donc proportionnellement l'histoire peut prendre autant de temps a démarrer que dans un manga de base (un mauvais manga bien sur).