Saturday, April 07, 2007

the Eternals - Neil, pourquoi ai je douté ?


Quand un auteur atteint ce qui est considéré, à l'unanimité, comme le sommet de son art, personne n'ose imaginer qu'il pourra continuer a être aussi bon et surprenant. Neil Gaiman, grâce a Sandman, Violent Cases ou Death : the High cost of living, est est une légende du comic book. Au delà de ces références incontournable, on hésite à briser le statut quo et a rajouter au panthéon de nouveaux noms. Oui, il était bon, mais il est forcement moins bien maintenant. Comment pourrait il l'être. Les scénaristes ça viellit, ça perd de sa superbe. Un scénariste, c'est toujours mieux quand c'est jeune. Sauf quelques exceptions ... comme Neil Gaiman. Et plein d'autre Parce que soyons honnête, avec une introduction se voulant universel, permettant de jetter un regard méprisant sur le fanboyisme aigu propre aux nostalgiques, c'est aussi une occasion de me taire que j'aurais perdu. Il y a de bons auteurs, point. On est pas là pour faire vendre du papier. Neil Gaiman, auteur de génie, emprunt d'une poésie et d'une sensibilité presque romantique qui a bien souvent conféré aux dieux les faiblesses des hommes pour faire d'eux les plus grands héros. Neil Gaiman, main dans la main avec John Romita Jr, vient encore d'ajouter une pierre à l'édifice Marvel pour lui rendre de sa cohérence et le sortir du train train habituel, cettte paire de menottes que l'on nomme "continuité".

The Eternals, comme tout produit Marvel, fut annoncé comme un grand évenements, avec beaucoup d'emphase, et un prix plus élevé pour justifier l'arrivée en grande pompe de deux auteurs reconnus par les deux bords, intellectuels de la bande dessinées et protecteur du saint mythe super héroique, pour traiter de personnage que l'on a plus souvent vu associés aux guerres cosmiques. Celle qui font vendre du papier. Celle que l'on lit dans le train en souriant et que l'on remet dans la pile pour montrer aux amis quand on a besoin d'un exemple de comics flamboyant. Tout dans le dessin, pas vraiment de substance. Thanos me fait cet effet, malgrès que j'apprecie encore le grand bordel cosmique que réprésente ce type de séries. Cassez vous la gueule gaiement les enfants, mais surtout ne cassez rien en sortant. The Eternals fait exactement le contraire. Ils bousculent, s'affirment, traitent le monde avec un mélange de dédain et de compassion pour en arriver a un nouveau monde peut être encore plus excitant que le précédent. Hey, mais qui est le scénariste qui va s'occuper de ces personnages maintenant ? J'ai un gros doute, un gros gros doute concernant la viabilité d'une telle histoire dans le futur. On a déjà vu quelques histoires valable disparaitre sous les coups de crayons des editeurs pour deboiser et simplifier le terrain.

Ce perso est mort ! Ah bon ? Oui ! Et voilà que l'on ne parlerait plus jamais de la fin de cette série pourtant impressionante par sa régularité dans sa force, son émotion. Ou, plus simplement, dans tout ce qui fait une bonne histoire fantastique et grandiose. Je viens de finir ma lecture et je suis encore sous le coup de la conclusion. Ne pas raconter la fin, surtout, ne rien laisser en suspens. Lisez, lisez donc. Ou alors souvenez vous. The Eternals, petit miracle en six numéros, plus un épilogue, est une série qu'il ne faudra pas oublier de rajouter à la liste des réussites de Neil Gaiman. Car si l'on mesure un succès a son impact sur le lecteur une fois le fassicule refermé, celle ci est du groupe des essentiels, des belles histoires. Des eternels ? Le jeu de mot est facile et j'ai encore quelques lignes à écrire avant de refermer ce chapître. Je ne vois pourtant pas grand chose à dire de plus. Le scénario ? Des types se réveillent a travers le monde. Ils sont différents. On leur veut du mal. Mais qui sont ils ? Prenez ce lot de question, foutez les dans un scénario de super héros avec des demi dieux, rajoutez deux grands artistes très talentueux, et vous obtenez une série à lire expressement. Rapide asperge a coté ce n'était rien. Rien de rien. La scène dans le train dans les dernières pages du 7. Ah, mon dieu, que c'est bien dit ! On s'en souviendra de ceux là. Les eternels.

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