Wednesday, April 11, 2007

Maximum Carnage part 1 à 4


Ayant abandonner la lecture des mensuels Strange à l'époque de la parution de cette saga, je n'avais pas put apprecié clairement du désastre au moment des faits. Ce que l'on m'avait relaté par la suite m'avait de toute manière dissuadé de chercher a lire cette histoire en 14 parties où Carnage, un tueur en série doté d'une variation du symbiote de Venom, déterminé a tué tout ce qui bouge, et Spiderman en particulié, s'alliait avec de nombreux criminels déments pour causer le chaos dans New York. La curiosité a enfin eu raison de moi et j'ai donc téléchargé l'intégralité des numéros de Spiderman pour découvrir enfin par moi même si il n'y avait rien a sauver dans tout ce fatras. Quatre numéros de lut, et pas de lueur d'espoir à l'horizon hormis la perspective de rire devant des dialogues plombés par un scénario sans aucune subtilité et une dynamique emotionelle dans l'enchainement des évenements qui fait plus que rappeler le découpage des épisodes de soap opera. Le toujours dispensable Mark Bagley est au rendez vous au dessin et ne montre aucun signe d'amélioration, surtout quand il s'agit de personnage exagéremment démoniaque aux contours physique mal définis. Car qui dit symbiote, dit bout de machins dans tout les sens. Et qui dit Bagley, dit personnages disproportionnés et absence de fond histoire d'aller plus vite.

Résumons l'action pour le moment. Carnage s'échappe de l'institut Ravencroft et part tuer tout le personnel avant de rencontrer Shriek, une pétasse habillé en noir et blanc capable de lancer des salves d'énergies, et de s'allier avec elle pour dénicher Spiderman. Pendant ce temps, Harry Obsorn, le fils du premier Green Goblin, devenu lui même le second Green Goblin après la mort présumé de son père, est recemment décédé et l'on retrouve un Peter Parker préoccupé par les conséquences de sa double vie de super héros sur sa vie personnel. Harry était son meilleur ami mais aussi son pire enemis sous l'identité de Spiderman. En rentrant chez eux, Mary Jane et Peter discutent et ce denier promet a sa compagne de ne pas revetir le costume de Spiderman pendant la semaine. Promesse qu'il brise bien sur deux pages plus loin une fois dehors quand il entend que Carnage s'est évadé et qu'il commence a causer les dommages habituels sur son passage, cadavre a la pelle avec supplement d'hémoglobine. Allez tous ensemble : Booo le vilain. Sur ce, les alliances commencent a se former et alors que Spiderman fait la rencontre du duo Cloak and Dagger lors de son premier combat, Carnage et Shriek trouve sur leur route, un peu avant cet évenement, pas moins que le clone démoniaque a six patte de Spiderman. Oui, il était encore vivant à l'époque, et oui, il était déjà ridicule a ce moment là. Rescapé de Infinite Wars où une grande pretresse quelconque avait crée, pour les raisons du cross over maison de l'année, des clones démoniaques de tout les héros majeurs, le seul rescapé du lot était resté sur Terre pour une raison quelconque qui avait surement du sens dans la tête des editeurs de l'époque mais qui a dut echapper a tout lecteurs raisonnablement intelligent.

Les confrontations s'enchainent et voilà que Dagger, la partenaire de Cloak, meurt tragiquement. Les vilains s'enfuient et Cloak pleurt la mort de sa dulcinée et crie vengeance. Mais alors, grand moment de bravoue de Spiderman présent sur les lieux, celui ci demande pratiquement à Cloak de ne pas en faire tout un plat ("Come on Cloak, take it easy") et pense intérieurement plus à ses cotes brisés. On reconnait bien les héros tout de même. De superbe dialogue vous disais je. Et un sens du drame hors du commun. Spiderman se casse donc pour retrouver Mary Jane qui lui passe un savon pour avoir risquer sa vie et se barre donc de chez eux après avoir trouvé une variation sur le thême de "l'homme caché dans le placard", Venom assez amoché qui déboule dans leur appart et que Peter récupère en vue de s'allier avec lui pour combattre le trio de criminels. On comprendra donc que Mary Jane prenne la poudre d'escampette et aille se cacher chez la tante May pour prendre du recul. De son coté, Peter part rejoindre son ex, Black Cat (quand je vous disais que l'on était en plein soap opera) et lui demande conseil pour ensuite repartir repartir en sa compagnie pour combattre avec un allié de plus. On a donc au final Spiderman, Black Cat, Venom et Cloak dans le cas des gentils tout pleins et Carnage, Shriek et le clone démoniaque de Spiderman (croyez moi, c'est encore plus débile à écrire qu'a lire) chez les gros méchants.

Le camp de la justice serait en surnombre par rapport aux enemis. Les scénaristes ne le permettront pas car, dans leur grande bonté, un quatrième lascard vient se rajouter a la trouppe de Carnage : le clone démoniaque du Green Goblin ! On continue de nager en plein nanard. Les faits sont déjà si éloquent qu'il n'est pratiquement pas necessaire d'expliquer le désastre pour comprendre que ces numéros seront parmis les plus désastreux que l'on aura à lire dans le cadre d'une série Spiderman. Mais le plus drole drôle c'est que même les personnages ne sont pas crédible dans leur propre rôle. Spiderman se questionne continuellement pour des raisons assez étrange. Par exemple à la fin de la quatrième partie, alors que Black Cat et Venom sont sous les décombres d'une immeuble, il se demande si il doit aller les sauver, alors que le lieu est en feu, ou pourchasser les criminels seuls. Ouh, qu'il est malin le bonhomme ! Dès son arrivé à l'aéroport de New York, Eddie Broke se transforme en Venom au sein même de l'aéroport en voyant un journal parlé de Carnage en criant "We have come back to make sure that this time ... YOU DIIIIIE". Si Venom avait fait partie d'un groupe de black metal, et il aurait put vu son costume, ça aurait été juste un peu plus crédible mais pas moins idiot. Mais la palme de l'idiotie revient tout de même a cette case magique où, alors que Mary Jane est partie reconforter la compagne de Harry Osborne, celle ci dit à MJ que leur fils demande tout le temps qu'on lui parle de son "oncle Peter". La case en question montre alors le visage du fils de Harry Osborne, aux traits juveniles semblable a ceux de son père, sourire avec un air méchant. Le gamin est déjà fou et démoniaque ! On passe du soap opera au remake de Damien, le fils de Satan. Je parierais presque que le môme est possédé par son grand père mais je suis sur que la vérité sera encore plus absurde. Et tout cela, ce ne sont que les quatre premiers numéros sur un ensemble de quatorze. Le carnage ne fait que commencer.

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