

Depuis Understanding Comics de Scott McCloud (le Marshall McLuhan de la bande dessinée), les comics / livres n'ont pas pullulés mais depuis quelques années certains titres perpétuent le concept comme Action Philosophers (l'histoire de la philosophie en comics) et Comic Book Comics (l'histoire du comic book en comics, quoi de plus naturel ?) et le présent volume illustré par Zender Cannon (Smax avec Alan Moore, rien que ça) où l'on nous compte sous la forme de comics les secrets de la génétique. Typiquement le genre d'initiative auquel je ne peux résister.

un autre recueil publié par l'élite de l'indépendant intelo américain, Top Shelf. L'achat est ici justifié par les noms suivants : Jeff Smith (Bone, Rasl, rien de moins qu'un des auteurs les plus talentueux de ces dix derniers années) Jeff Lemire (la trilogie Essex Country et une nouvelle série chez Vertigo, Sweet tooth), Brian Maruca (Street Angel, 'nuff said), Jim Rugg (Street Angel, the Plain Janes, Janes in love) et encore d'autres noms qui me sont vaguement familiés. Le prix de 14,95$ sera utilisé pour soutenir différentes causes.

Le seul nom de Sam Keith (The Maxx, Four Women ...) suffit a justifier l'achat d'un comics. Un nombre incalculable d'auteurs ont tentés d'avoir une approche "psychologique" pour densifier leur personnages de papiers mais peut y arrivent aussi bien que Keith dont la formation de psychologue et l'incalculable talent en font un des auteurs les plus honteusement ignorés de la décennie. Seul un groupe de fans fidèles semblent être responsable de sa survie et de sa publication chez DC autant que chez Image, Marvel ou Oni Press. Il n'y a pourtant besoin que de feuilleter ce volume pour voir que rien que les illustrations et le découpages justifie amplement l'achat. 19,95$ de bien investis.
2 comments:
Je suis bien du même avis que toi. Sam Kieth est un auteur (dessinateur/scénariste) suffisamment atypique pour lui accorder de l'intérêt. Son dessin et son trait sont très particuliers et singuliers : on sent l'inspiration de gars comme Berni Wrightson dont il s'est vite détaché du côté académique.
Car avec Kieth, les proportions (graphiques et humaines de ces personnages) en prennent un coup. C'est parfois boursoufflé, atrophié, bancal, souvent barré.
Tout à fait. La force de ses comics résident surtout dans sa manière de concevoir graphiquement ses personnages conjointement avec leur psychologie. Rien que son histoire, pourtant presque anecdotique, de cross over entre Wolverine et Hulk est révélatrice de ce trait. C'est un auteur qui sait faire vivre ses personnages grâce aux simples petits détails de la vie quotidienne qui détermine la frontière entre un être humain et un robot.
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