Tuesday, May 30, 2006
I'm a poor lonesome gunman
Le western n'est pas le genre qui siet le plus au comics américain. Non, je vous le jure. Essayez de trouver une petite référence au western dans les pages des fasicules de votre libraire et je vous promets que vous aurez bien du mal à trouver un chapeau de cowboys quelque part. Et pourtant avant, quand on était pas jeune et même pas encore né, on ne trouvait presque que ça. Alors ou sont passés les chevaliers du far west ? Et bien Jonah Hex est surement passé par là pour tous les flinguer. Pas qu'ils ne les aiment pas, non, il n'est pas foncierement vilain notre chasseur de prime défiguré, mais ils ne fait pas de cadeaux quand on restent trop longtemps sur son chemin avec un colt a la ceinture. Il suffit qu'une prime sois au dessus de votre tête et vous passerez a la casserole. Il a de l'honneur tout de même, il ne faut pas le prendre pour un dégénéré, mais uniquement si il y a des dollars derrière. Encore un homme pour qui le mot de justice n'a pas vraiment de sens. Mais en même temps, si je me fie à ma lecture de Cormac Mc Carthy, je doute un peu que beaucoup de gens dans l'ouest savaient encore ce que voulait dire ce mot.
Jonah Hex, chasseur de prime balafré parcours l'ouest avec sa gachette comme seule compagne et avec toujours la carte de visite de la faucheuse dans sa poche revolver. Si il y a justice a rendre, il le fera avec toujours la certitude de ramener un petit quelque chose et pas juste les larmes des mères qu'il s'apprête a endeuiller. Cependant le ton générale n'est pas au noire et a la violence pure mais a ces enchainements d'evenements tragiques qui font la dynamique des western spaghettis. Cowboy arrive dans ville, cherche coupable, rencontre histoire compliqué, résoud le tout avec un peu d'humour noir et pas mal de douilles mais repart toujours en respectant la douleur des innocents et en leur apportant un peu de reconfort. Celui de savoir que dans un monde aussi dure que celui du Nouveau Monde, il y a encore des gens pour faire payer les fauteurs de troubles. Ce qu'il y a donc de bon dans cette série c'est qu'en plus de prendre racine dans tout les classiques familiers du western, il y a aussi cette dynamique constante propre a un territoire neuf et hostile qui ne donne jamais le temps de respirer et fait toujours souffler les gachettes. En fait, je me demande comment DC a put avoir le courage de lancer une série aussi peu attendus dans un univers balisés comme le comics de super héros mais je ne peux que les en remercier. 7 numéros uniquement pour le moment mais avec un peu de chance il y en aura d'autres. Mr Hex y veilleras.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
5 comments:
Ouais j'avais pris les deux premiers de Hex, c'est sympa, ca se laisse lire, mais bon, c'est pas fantastique non plus.
A prendre les semaines ou y a que deux comics de sorti. Genre pas en ce moment.
Ouais et vu le prix du numéro de Civil War je peux comprendre mais Hex est une excellente série pour qui aime des histoires dans l'ouest, et pas forcement des histoires de cowboys. Avec ma passion pour le noir je me suis aussi pris d'affection pour le western au format roman et Hex suis cette tendance d'ou mon appreciation et ma joie de le retrouver chaque mois.
Ouais, et t'as acheté le gros tpb qui reprend ses premieres histoires? En black and white.
Toi qu'aime le noir.
Non, du tout, mais j'ai pas non plus des poches en forme de tiroir caisse. Ca part mais ça ne rentre pas. Mais merci de le souligner, ce sera quelque chose qu'il faudra que je récupère un de ces jours.
Non mais en plus c'est pas cher, hein, genre 15€ a toystar pour 300 pages. Apres c'est peut etre pas fantastique hein.
Sinon je te conseille exterminators en ce moment, et Fear Agent.
Ca c'est de la série qui dépote.
Post a Comment