Sunday, September 26, 2010

Costume en latex, robot géant et combat du bien contre le mal : Yatterman !


Après s'être fait connaître des fans de cinéma asiatique par des films d'horreur (The Audition) et d'action (Dead or Alive 1), des drames psychologiques (Visitor Q), réinventant constamment les règles des genres a son bon vouloir pour satisfaire les besoins de ses scénarios surprenant, Takeshi Miike se consacre depuis 2007 a une production beaucoup moins abondante et moins original, quoi que toujours satisfaisante pour le peu que l'on ne regrette pas trop les effets de surprises constant que l'on ressentait forcement en regardant des films comme Tokyo Triad Society, Ichi the killer, Dead or Alive 1 et 2 (le 3 étant a éviter) ou Gozu.

Yatterman constitue la première aventure de Miike dans le monde du film pour "enfant". Un genre que l'on aurait jamais cru le réalisateur capable de visiter bien que Zebraman le montrait déjà capable de film comique ridicule et bon enfant. Adapté d'une série anime japonaise des années 70, les deux héros, Gan et Ai, accompagné de leur robot fonctionnant sur pile, Omotchama, doivent affronter un trio de voleur inventif mais maladroit, les Doronbo, menés par la plantureuse et sexy Doronjo, ses deux acolytes Boyacky, amoureux de sa chef, et Tonzura. Les deux équipes font évidemment pensé au dessin animé Pokemon, de même que les petits robots crée par le véhicule robot des Yatterman dont les seules paroles sont de répéter leur nom.

Raconté comme un enchainement de trois épisodes de la série où les Dorombo inventent de nouveaux moyens de gagner de l'argent illégalement (en vendant a des prix défiant toute concurrence des robes de mariés, par exemple) jusqu'à ce que les Yatterman interviennent, le tout est lié par la quête de quatre pierres sacrés formant un crane capable de créer un évènement incroyable. Poussé par les troubles causés par les pierres qui font disparaitre mystérieusement des objets, et l'enlèvement d'un archéologue dont la fille accompagne les Yatterman dans la découverte de la vérité sur ce qu'il est advenu de son père.

Les différentes situations entrainent l'intervention des inventions robotiques des deux camps tandis que le plan échafaudé par une mystérieuse force extérieur provoque de nombreuses catastrophes (plus ou moins dramatique, comme la disparition d'un pont ou de la lettre O du mot Boite de la devanture d'un magasin appelé la Boite à outil). Pas un goutte de sang ne sera versé, ce qui constitue déjà presque un exploit pour un film de Miike. En revanche, les sous-entendus sexuelles (un robot Vierge des Borombo pousse des "Oh oui" quand il attaque) typiquement japonais auront de quoi surprendre les spectateurs étrangers à la culture locale.

Si l'on fait donc exception de ces gags pas subtile du tout, Yatterman peut être vu par tout public de fan de série de robot ou de film d'aventures délirant. Les inventions visuels débordent de tout côté tout au long du film dans ce japon à la technologie avancé où le couple de héros se bat tout de même avec une baguette et un bilboquet électrique ! A sa sortie, Yatterman rentra en première place du box office japonais et ce n'est pas difficile de comprendre pourquoi jeune et moins jeune se sont retrouvés dans cette grande boite a surprise graphique où l'on rit et sourit innocemment comme rarement.

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