Un journaliste revenus d'Irak et un dessinateur decident de se lancer dans la création d'un comic book portant sur un blogger devenus reporter en Irak. Un blogger c'est un redacteur de blog, un type comme moi, moi et le type d'a coté. Depuis un an ou deux cette tendance des blogs a devenir une nouvelle source d'information est devenus de plus en plus concrète et des rédacteurs de blogs ont même était ensuite engagés par des agences d'informations pour devenir reporter sur le terrain. Je me souviens même de l'histoire d'un type qui avait été blessé lors d'un reportage en Irak ou en Afghanistan et avait documenté l'amputation de sa jambe. Le personnage principal de ce comic que vous pouvez lire directement à l'adresse qui va suivre est dans la même situation et se rend donc en Irak pour documenter le conflit. Les noms sont transformés, en premier lieu celui du président americian actuellement en poste, mais le but est clair : Raconté une vision plus réaliste de la guerre en Irak tel que l'a vécu ce reporter. Une initiative très interessante. Le dessin en lui même n'est pas mal du tout non plus avec une utilisation intelligente de l'ordinateur pour créer des décors complet (même si très froid) et donner assez de contexte pour permettre aux personnages de s'exprimer dans les cases. Le format des "pages" est aussi très lisible vu que ce sont des strips et non pas des pages complètes, ce qui est beaucoup plus pratique à lire sur internet. A suivre :
Shooting War
Wednesday, May 31, 2006
Je me pose une question
Au tout début du comic book, les histoires de policiers, de cow boys, les romances et les histoires d'horreurs étaient les genres les plus vendeurs et même les seules genres que le comic book méttaient en valeurs. Point de super héros, le concept n'étaient pas encore inventés. Maintenant, suite au démélé avec la justice qu'a dut faire face l'industrie du comics, suite aux accusations d'influences et de perversion de la jeunesse (Mr Wertham, des milliers d'ados boutonneux crachent surement sur votre tombe) seules les comics de super héros ont le droit de citer. Tout autre genre desireux d'être publié par un des deux grands est presque certains de contenir des références aux bonhommes costumés. Oui, il y a des exceptions, mais rares et aussi assez peu populaire. Quoi que je me demande si les comics de Archie (et Betty, et Veronica, et nom de dieu si ça continue il va finir avec Jughead) se vendent encore très bien ? Hormis ce monument dédié a la morale bien pensant des Etats Unis a une époque révolus ou Los Angeles était encore un endroit ou le siliconne se déplacait par chaussure a talon haut, qui y a t'il encore dans le comics "mainstream, donc beneficiant d'une large distribution ? Réponse, pas grand chose.
J'en viens a me demander alors si ces genres si précis ont vraiment disparut de la circulation et ne se sont pas transformés dans ces fameux super héros ? Si je prends Batman, celui des origines, et que je le compare a Dick Tracy ou au Spirit, de Will Eisner, je ne crois pas qu'il y ait de si grande différence que ça dans le fond. La différence majeur est que le Batman était censé faire peur, c'était un être de la nuit. Et puis Batman n'avait pas de pistolet non plus (remarquez, le Spirit non plus). En fait, est ce que Batman ne serait pas une version plus soft des histoires de policiers et de criminels mélangés avec des éléments de la litterature d'horreur de base. De même dans le comics bien moderne et bien gondolés par des couleurs faites par ordinateurs, ne retrouvent on pas dans les X-Men même des grosses traces d'histoires romantiques. Gambit et Malicia ne sachant que faire de leur couple, celui de Cyclope et d'Emma Frost avec ses hauts et ses bas (surtout les bas en ce qui concerne Emma). En fait, les genres de bases ont subit une mutation plus qu'une disparition et ce sont retrouvés sous la forme exagéré et fantastique qu'est le comics de super héros. Le genre super héroïque est donc a la fois unidimensionelle et multidimensionelle. De nombreux genres cohabitent mais ils sont sujets à des régles drastiques, comme la continuité, qui les empêchent d'emprunter de nouvelles voies. Bon, je m'arrête là pour le moment car sinon je vais partir dans une discussion qui ne ménerait a rien vu que je n'ai pas de solutions a proposer, mais voila déjà une petite base de réflection pour plus tard.
Tuesday, May 30, 2006
I'm a poor lonesome gunman
Le western n'est pas le genre qui siet le plus au comics américain. Non, je vous le jure. Essayez de trouver une petite référence au western dans les pages des fasicules de votre libraire et je vous promets que vous aurez bien du mal à trouver un chapeau de cowboys quelque part. Et pourtant avant, quand on était pas jeune et même pas encore né, on ne trouvait presque que ça. Alors ou sont passés les chevaliers du far west ? Et bien Jonah Hex est surement passé par là pour tous les flinguer. Pas qu'ils ne les aiment pas, non, il n'est pas foncierement vilain notre chasseur de prime défiguré, mais ils ne fait pas de cadeaux quand on restent trop longtemps sur son chemin avec un colt a la ceinture. Il suffit qu'une prime sois au dessus de votre tête et vous passerez a la casserole. Il a de l'honneur tout de même, il ne faut pas le prendre pour un dégénéré, mais uniquement si il y a des dollars derrière. Encore un homme pour qui le mot de justice n'a pas vraiment de sens. Mais en même temps, si je me fie à ma lecture de Cormac Mc Carthy, je doute un peu que beaucoup de gens dans l'ouest savaient encore ce que voulait dire ce mot.
Jonah Hex, chasseur de prime balafré parcours l'ouest avec sa gachette comme seule compagne et avec toujours la carte de visite de la faucheuse dans sa poche revolver. Si il y a justice a rendre, il le fera avec toujours la certitude de ramener un petit quelque chose et pas juste les larmes des mères qu'il s'apprête a endeuiller. Cependant le ton générale n'est pas au noire et a la violence pure mais a ces enchainements d'evenements tragiques qui font la dynamique des western spaghettis. Cowboy arrive dans ville, cherche coupable, rencontre histoire compliqué, résoud le tout avec un peu d'humour noir et pas mal de douilles mais repart toujours en respectant la douleur des innocents et en leur apportant un peu de reconfort. Celui de savoir que dans un monde aussi dure que celui du Nouveau Monde, il y a encore des gens pour faire payer les fauteurs de troubles. Ce qu'il y a donc de bon dans cette série c'est qu'en plus de prendre racine dans tout les classiques familiers du western, il y a aussi cette dynamique constante propre a un territoire neuf et hostile qui ne donne jamais le temps de respirer et fait toujours souffler les gachettes. En fait, je me demande comment DC a put avoir le courage de lancer une série aussi peu attendus dans un univers balisés comme le comics de super héros mais je ne peux que les en remercier. 7 numéros uniquement pour le moment mais avec un peu de chance il y en aura d'autres. Mr Hex y veilleras.
Monday, May 29, 2006
Je ne suis pas un Bounty
DC Comics aime lancer de nouvelles séries avec de nouveaux concepts interessants, ou pas, pour les voir ensuite se fracasser contre les murs de bétons des limites du marchés du comics en s'étonnant que les fans ne veulent pas de nouvelles séries quand :
1/ Les comic shop ne proposent pas obligatoirement ces séries en vente
2/ La promotion pour ces comics ne se fait que sur des sites indépendants
Certes, la promotion est gratuite et peut être efficace mais c'est bien dommage de ne pas voir des héros comme Chase ou Bloodhound gagner des lecteurs alors qu'ils pourraient toucher de nombreux fans de genres bien différents des comics de super héros.
Entre Manhunter, une série dont l'héroïne est avocate et defend les victimes de psychopathe super héroïques afin d'envoyer ces derniers dans les cachots les plus sombres en attendant qu'ils aillent griller sur un siège. J'aime les héros qui ne sont pas tout propre. En plus, histoire de parfaire le tableau de la parfaite americaine, celle ci fume et est divorcé. Elle ne bat pas son môme tout de même mais ce n'est pas exactement le portrait parfait du "boy" scout de base. Et c'est encore moins le cas quand elle décide de revetir un costume et de prendre l'identité de Manhunter en se servant des objets receuillis par la justice sur des anciens criminels pour pourchasser les criminels que la justice a laissé passer. La sentence sera assez expeditive et ce n'est pas le premier vilains rencontré qui le niera, surtout avec le trou qu'il a dans le crâne aujourd'hui.
Donc Manhunter est une jolie série sur une gentille petite fille qui pourrait être une copine du Punisher. Non, absolument pas. Mr Andreyko étant un bon auteur et pas un perroquet, il ne repête pas ce qui a déjà était fait et donne très vite de nouvelles ailes a notre héroïne. Elle a un accolyte qui l'aide a gerer toute la technologie dont elle se sert (et qu'elle menace grace aux informations qu'elle a sur son passé), elle retrouve son père qui se trouve être un ancien super vilains et puis, plus recemment, elle rejoint un groupe d'actions destinés a surveiller les affaires criminels mettant en jeu des super héros ou des super criminels. Un groupe ou se trouve d'ailleurs une denommé Chase. Comme quoi les bons concepts ne sont jamais perdus trop longtemps.
Est ce que j'ai encore des bonnes choses a vous dire sur le compte de Manhunter ? Oui, plein, d'autant plus que la série semble avoir trouvé son public en dépassant le stade des 12 numéros fatales grâce a un mélange improbable entre l'univers juridique, des moments plus dramatique et plus personnels et un univers toujours en contact direct avec l'univers des super héros DC (rencontre avec la Justice League, featuring de Dr Midnite dans le dernier numéro). Accessible et original avec une histoire toujours un mouvement. Les meilleurs sont bien trop souvent ignorés.
Balala la bamba
C'est moi le chef et c'est moi qui édicte les régles. Je pourrais parler de kaleidoscopes si je le voulais car tel est mon bon vouloir. Et d'ailleurs j'aimerais bien placer ce mot quelque part. Mais pour le moment je vais vous parler de Ashley Wood, un peintre / dessinateur que j'aime beaucoup. Double mention pour cet homme, et il le mérite bien, car son travail a plusieurs dimensions. D'abord il y a le Ashley Wood derrière son crayon et dont le travail a put être apprecié dans des comics tel que Lore, Automatic Kafka ou Metal Gear Solid. Le type a aussi bossé sur Curse of the Spawn et peut être bien sur Sam and Twitch avec un certain Brian Michael Bendis (New Avenger, Powers, Jinx ...). Des licenses, des travaux originaux et surtout son projet solo, mais pas side project pour autant, Popbot dont je ne parlerais pas vu que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire souffler mon portefeuille pour me porter acquereur des deux gros TPB déja sortis. Pas encore, mais ça va venir, car Ashley Wood est mon dessinateur favoris et son travail relis les chiffres et les lettres d'un talent qui doit beaucoup a Dave Mc Kean (Arkham Asylum ou encore des pochettes d'albums tels que celle de Fear Factory ou de Front Line Assembly) ou a Bill Sienckiewicks (Electra Assassin, Straight Toasters) mais aussi a un objets, moins fait de chair et de sang, comme le fabuleux logiciel qu'est Photoshop.
Le trait est rapide et parfois même saccadé, les couches de couleurs larges et jouant avec des degradés étallés, l'imagination est toujours au rendez vous et les barrières s'écroulent pour créer un petit monde qui doit autant a la pop culture americaine que japonaise. Pourtant l'home n'est pas clairement influencé par les mangas et les comics, il n'est qu'un enfant de différentes écoles et ne se revendiquent pas comme un métis mais un hybride ne voulant daire partie d'aucune école. Son style que l'on pourrait croire sortis d'un rêve, les personnages étant parfois dessiné d'une manière succinte, comme si leur apparition sur la page n'était qu'une sequence fugitive prise sur le vif, s'adapte a des histoires complexe et dynamique. La reflection se lis dans les lignes mais aussi dans le trait. Ashley Wood n'est pas juste un illustrateur, ses planches apportent un second degré de lecture et c'est bien pour cela que cet homme parfois tout aussi bien par le biais de ses peintures. Un peu entre l'art avec un grand A et celui que l'on relègue dans les bacs des boutiques qui sentent le curly, on peut trouver son travail dans des endroits aussi diverse que ses influences et il n'est pas prêt de s'arrêter là. Consultez donc son blog et ouvrez bien vos petits yeux, sa vaux le coup d'oeil.
Ashley Wood sur Blogger
Il était une fois
Un jour alors que je me promenais sur le forum de Won FMA, la communauté que je fréquente le plus, je découvris un certain Sagitta no Tom. Jeune homme a l'apparence sympathique sous les traits d'un avatar Naruto, celui ci proposait de créer un site consacré au comic book, mon autre passion après la musique. L'idée me plaisait et je ne tardais pas une seconde pour lui proposer ma candidature et l'aider a développer son idée. Du chemin fut parcourus depuis ce jour et après une première version trop ambitieuse, ce cher Toma et moi même fondirent une site nommé City Comics. Tout les jours nous nous plongions dans nos fasicules, et un peu dans le html, pour faire vivre un site qui n'interessaient que peu de monde et pas d'une manière très enthousiaste. Ou tout du moins, pas d'une façon aussi enthousiaste que nous l'étions alors. Le temps passa et les chroniques furent écrites en pagailles jusqu'au jour ou je decidais de me distenser de ce site pour continuer d'autres idées. Nottament celle des chroniques de disques, mon première amour.
Ceci dit, le projet de Toma ne s'essoufla pas de suite et il continua encore un peu. Comme quoi quand on crois en quelque chose, on ne lâche pas l'affaire. Ce fameux site n'existe malheureusement plus depuis et ce n'est que très recemment qu'en faisant du rangement sur mon ordinateur que j'ai retrouvé mes chroniques. 214 pour être précis, des tas des fichiers Word contenant a chaque fois une page de texte sur un comics de 24 pages avec des descriptions de l'histoire et une analyse personelle. C'est en voyant cela que je me suis rendus compte que j'écrivais beaucoup plus avant et que je pourrais surement écrire autant maintenant. Et puis la bande dessiné americaine m'a toujours plus et me plait encore, donc pourquoi ne pas recommencer a écrire sur ce sujet. C'est ce que je me suis dit ce week end et c'est donc pour cela qu'aujourd'hui, avec une connection internet de nouveau operationnel, je peux mettre à jour ce projet et me lancer dans une nouvelle aventure. Esperons que celle ci inspire quelques individus a visiter leur comics shop plus régulièrement.
Ceci dit, le projet de Toma ne s'essoufla pas de suite et il continua encore un peu. Comme quoi quand on crois en quelque chose, on ne lâche pas l'affaire. Ce fameux site n'existe malheureusement plus depuis et ce n'est que très recemment qu'en faisant du rangement sur mon ordinateur que j'ai retrouvé mes chroniques. 214 pour être précis, des tas des fichiers Word contenant a chaque fois une page de texte sur un comics de 24 pages avec des descriptions de l'histoire et une analyse personelle. C'est en voyant cela que je me suis rendus compte que j'écrivais beaucoup plus avant et que je pourrais surement écrire autant maintenant. Et puis la bande dessiné americaine m'a toujours plus et me plait encore, donc pourquoi ne pas recommencer a écrire sur ce sujet. C'est ce que je me suis dit ce week end et c'est donc pour cela qu'aujourd'hui, avec une connection internet de nouveau operationnel, je peux mettre à jour ce projet et me lancer dans une nouvelle aventure. Esperons que celle ci inspire quelques individus a visiter leur comics shop plus régulièrement.
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