Sunday, April 18, 2010

Sparta U.S.A. #01 de David Lapham et Johnny Timmons (Wildstorm) 2,99$


A la lecture des premières pages, Sparta U.S.A. ne me plaisait pas. Traits trop amplement encrés, scénario crypté par de multiples listes avancés sans qu'aucune piste ne soit dessiné. La ville de Sparta semble être la parfaite petite ville dystopique du sud des Etats-Unis où l'on respecte les vrais valeurs tout en se plantant des couteaux dans le dos. Etrange et pas attrayante. Puis, le personnage de Godfrey McLaine est introduit. D'abord très brièvement, en pleine page à côté des crédits pour souligner son importance.

C'est lui le héros.

Non, le type peint en rouge avec un sabre dans le dos qui marche dans la neige, tout de noir vétu, alors qu'un faucon s'envole à ses côtés? Ce serait lui le héros? Le héros américain moyen fait son entrée dans l'histoire et mon cerveau pousse déjà un soupire. Hormis la couleur rouge qui recouvre sa peau, rien ne le distingue.

Une petite famille bousille un mec (The family that slay together stay together disait la chanson de The Abominable Iron Sloth) tandis que notre héros défait et se repait du coeur du Yéti. Non, rien n'est clair dans toute cette histoire. Puis, le jour se lève et dans la ville de Sparta une parade marque le retour d'un homme important. Sa peau et bleu et il joue à merveille le rôle du dictateur. Le nom de David Lapham n'aurait pas figuré au générique, je ne pense pas que j'aurais choisit de lire cette histoire. J'aurais eu tort car il y a de quoi intriguer. De quoi perdre aussi quand aucune accroche ne vient et que l'on a pas spécialement envie de connaître le destin de chacun de ces personnages et encore moins de cette ville entière.

Les pages se tournent facilement et d'autres personnages sont introduit, d'autres galère pour chacun et d'autres élément qui complexifie le scénario. Les pages se tournent et l'on en arrive à la fin. Godfrey McLaine débarque dans le stade où toute la ville est réuni. Il brandit son sabre et annonce alors à la population : "Spartans ! There is no united states of America."

C'est à ce moment précis que j'ai su que je voulais continuer de lire cette histoire.

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