Friday, June 30, 2006

"I could not believe it when Bwana Beast got out"


L'imagination des scénaristes est parfois tels que les concepts les plus crétins voient le jour alors que personne ne les as jamais désiré dans un marché déjà surchargé. Comment vendre les aventures d'un type qui a le pouvoir de prendre les capacités de n'importe quel animal qui se trouve dans un certain rayon ? Le pouvoir est original mais n'as rien d'impressionnant, alors visuellement c'est un peu foutus. Ajoutez a ça la combinaison orange et bleu et vous avez un bon produit pour les bacs a soldes. Grant Morrisson est encore un auteur qui n'a pas fait ses preuves commercialement donc le mettre a la tête d'une série aussi casse gueule est surement plus un baptême du feu plutôt qu'un réel effort de la part des editeurs de donner sa chance a un titre qu'ils savent déjà bien mal partis. Et c'est surement pour cela que Morrisson aura le droit de prendre autant de liberté avec Animal Man et de l'emmener dans des territoires ou aucun autre n'était jamais allé. Dans le monde réel, et bien plus loin encore.

Il y a déjà un paquet d'années, quand je commencais à frequenter le magazin Album Comics, un vendeur rondouillard m'avait présenté cette série en affirmant que "en comparaison, Watchmen c'est rien du tout". Euh ouais, faut pas abuser non plus. Animal Man souffre tout de même de l'inexperience de son scénariste et n'est donc pas aussi bien orchestré que le grand drâme de Alan Moore, fondateur du comics de super héros moderne, et bien plus encore. Par contre, ce qui fait la différence et lui donne donc ses lettres de noblesse, c'est l'honneteté et la sincérité dont fait preuve l'auteur. Il reconnait lui même ses fautes mais se donne le droit de se casser la gueule en prenant des risques avec le personnage et en le tourmentant, quelqu'en sois le prix. Autant une reflection sur les super héros, les comics, la création et les droits des animaux, Animal Man est le representant de toute une armée de reflections enrobbé dans une atmosphère de comics mainstream et parfois même rose bonbon. Le contraste entre les préoccupations du héros et sa famille est saisissant et c'est cela qui crée le malaise pendant la lecture car autant le spectateur que les personnages ne sont conscients de ce qui leurs arrivent et seul régne le scénariste. Omnipotent et pourtant si faillible. Réunis en trois tomes, Animal Man est une des séries qui a donné a Vertigo sa réputation de découvreur de talent mais surtout de label d'avant garde. Pretentieux et honnête a la fois, une incohérence dans l'univers du super héros.

Wednesday, June 14, 2006

Repassez le texte a vos risques et périls

Gros gros spoiler en vu en rapport avec Civil War #02
Donc Spiderman révèle a la fin du numéro sa véritable identité devant une nuée de photographe. Comme la fait remarquer quelqu'un sur le forum de
Newsarama cette révélation était largement prévisible. Ok, il a dit dans un autre numéro qu'il ne donnerait jamais sa véritable identité. Mais bon, depuis son entrée dans les New Avengers cette revelation attendait dans le coin de la rue pour arriver dans une histoire ou elle aurait vraiment du sens. Je m'attendait en fait déjà a ce qu'il le fasse dans les pages du numéro ou l'équipe était presenté au public lors d'une conférence de presse. Et ça, juste pour voir la tronche de J Jonah Jameson. D'ailleurs j'imagine que maintenant ce dernier aura du mal a l'attaquer en justice ou a dire du mal du tisseur dans les pages du Buggle vu qu'il est maintenant devenus un agent des Etats Unis. Et ça, c'est un bien trop gros poisson pour ce cher Jameson qui mangera surement des tonnes de chapeau dans le numéro "03 de Civil War. Autre affirmation vu sur le forum de Newsarama, "Ca ruine des années d'histoire".

Hein ? Ca renouvelle plutot le comic ouais. Pas le genre en lui même, juste celui de Spiderman. Déjà avec Straczynski qui révélait a Tante May que Peter était en fait Spiderman on sentait le coup venir. Une part de l'édifice de secret que s'était édifié Peter Parker tombait. Et un gros étage en plus vu que ces années de mensonge était lié directement a la création du personnage. Là c'est le coté rebelle et adolescent du personnage qui viens de tomber en partie. Avec l'arc de Marc Millar ou Tante May était enlevé la question avait déjà était soulevé lors du passage de Spiderman chez les Avengers. "Mais pourquoi ne pas révéler ta véritable identité ?" lui avait on lancé. "Euh" devait alors être la seule réponse a peu près valable que Parker réussissait a articuler, surtout en considerant la grosse bourde qui allait suivre cette question dans les numéros suivants. Alors que deviens donc Spiderman sans son identité secrète ? Un super héros comme tout les autres ? Non, un super héros plus adulte mais pas mature pour autant. Hey, il a juste enlevé son masque ! Il n'a pas dit qu'il arrétait de sortir des blagues débiles.

Casse noisette en spandex


Venant d'un homme qui créa Howard the Duck, ce n'est pas surprenant qu'arrivé au poste de scénariste des pires super héros résidant dans l'univers Marvel, Dan Slott réuisse a rendre drôle, et parfois même un peu émouvant, les Great Lake Avengers. Qui sont ils ? Et bien vous avez Flatman, une version plate de Reed Richards des Fantastic Four (et aussi, sans le génie scientifique), Big Berta, une géante enrobbé de graisses qui la protège et lui permette même de rebondir, Doorman, capable de créer des passages interdimensionelles d'une pièce à une autre et enfin, leur leader, le plus grand de tous : Mr Immortal, l'homme qui ne peut pas mourir. Frappez le, tirez lui dessus, faites le sauter du haut d'un immeuble, rien ne l'arrêtera. Il défiera toujours la mort. Ah ils sont beaux les Great Lake Avengers, mais ils ne sont pas très capable quand il s'agit de sauver le monde ou même de rendre service a une vielle dame pour la faire traverser la rue.

Malgrès tout, ce sont des Avengers, la plus grande équipe de super héros au monde. Et même si ils n'ont rien a voir avec les véritables Avengers et qu'aucun membre de l'equipe original ne voudra jamais les reconnaitre ou même leur donner une pièce si ils faisaient la manche dans la rue, avec la dissolution de l'équipe (un peu avant leur retour sous la forme des New Avengers) c'est au tour des Great Lake Avengers de sauver le monde et défendre la veuve et l'orphelin. Si ils ne sont pas tous tuer avant. Ou si Mr Immortal arrive a se sortir de sa dépression. Mais n'ayez crainte car Squirrel Girl est là ! Et elle a déjà vaincu Dr Doom, une fois ! Merci Dan Slott, merci pour eux, merci de nous avoir révéler les origines de tout ces personnages et de les avoir fait dépassé le stade de "pire super héros" pour aller rejoindre le millieu si fermé des "meilleurs parodie de super héros". la GLA c'est un peu le compromis entre des anti héros et des super héros. Ils veulent être des héros, ils ont les pouvoirs pour, et même un peu de motivation, mais pas la cervelle et surement pas l'idéalisme.

C'est donc sur, seulement, quelques numéros, Dan Slott explore l'univers des Great Lake Avengers et les redéfinis comme le groupe de looser que tout le monde se doutait qu'ils étaient mais qui attendait d'être confirmer. Et là, aucun doute a avoir, ce sont de GROS loosers. Et ce n'est pas Monkey Joe, le chaleureux petit ecureuil de Squirrel Girl, qui le niera, perché dans son petit encard ou il donne des conseils aux lecteurs et comment l'action. Un seul petit trade paperback retrace cette série, et en prime vous avez droit a la première apparition de la GLA et de Squirrel Girl (featuring Iron Man !). Pas plus d'un et ça se comprend sans effort quand on assiste au fil des pages a l'évolution du degré de stupidité des personnages et du ton de plus en plus irrévérencieux que prennent les aventures des personnages, et surtout pour ce qui est de Mr Immortal. Ben oui, il ne peut pas mourir, alors autant en profiter et tuons le plus possible. Pour une fois que l'on peut se le permettre. C'est un peu ce qu'a dut se dire Dan Slott avant de commencer son scénario et autant dire tout de suite que Mr I n'est pas le seul a recevoir un traitement de choc. Revelation, violence, romance, drâme et des écureuils en pagaille. Voila du bon comics de super héros !

Welcome to America


En lancant ce blog on m'a tout de suite demandé si j'allais parler d'autres choses que de comics de super héros. Ca me fait plaisir de savoir que l'on s'inquiète du contenus de mon blog car cela montre que certains aime bien me lire ou en tout cas, pense que je suis une bonne source d'information. Voila un privilège que je ne pensais pas que l'on pourrait m'attribuer un de ces jours, et cela au moins depuis cette matinée ou j'ai commencé a écrire des chroniques de jeux videos ainsi que des trucs et astuces sur ces mêmes jeux, sans jamais avoir joué aux jeux en questions. J'avais 8 ans. Donc on m'a demandé ce que j'allais foutre sur ce blog et assez vite, Ghost world a été nommé. L'ayant offert a la compagne de mon frère et residant en ce moment même chez ces personnnes je me suis donc mis en devoir de lire cette histoire que je savais déjà réputé dans le millieu du comic book indépendant.

Ghost world, de Daniel Clowes, est un ensemble de courtes histoires ou deux filles expose leur vision du monde a travers leur quête d'une source d'interêt quelconque qui rendrait leur petit monde, et surtout leur ville, un peu moins morne. Comme le présente l'auteur dans son introduction, Ghost world présente deux héroïnes atypique dans le monde des personnages féminines car elles n'ont rien de la legendaire douceur feminine ni le romantisme des romans Harlequins. A la recherche de mec mais toujours très critique a l'égard de la plupart d'entre eux, racontant leur pathétique histoire de cul et brisant a jamais le mythe, enveloppé dans du velour, qui veux que les filles soient plus romantiques que les hommes et moins attirés par le sexe et plus par les sentiments. Ghost world n'est pas un récit empreint de feminisme ou d'une seconde lecture intellectuelle. Non, les héroïnes de Ghost world sont loin de ces sphères. Elles cultivent une sorte de nouvelle culture. La culture du "tout est foutus et rien n'est plus précieux que nos souvenirs".

De bulles en bulles ont peut lire et sourire avec leurs échanges de commentaires moqueurs et parfois cruels sur tout ceux qui croisent leur chemin. Cependant, Ghost world ne se veux pas cynique et est surtout un récit sur l'amitié et la difficulté de faire de nos rêves des réalités. Colorisés en noir, blanc et bleu ciel, Daniel Clowes n'est pas seulement un scénariste original mais c'est aussi un graphiste sachant créer une galerie de personnages expressifs evoluant dans un univers remplis de petits détails. On pourrait même croire que tout cela est en fait la biographie des deux héroïnes tellement Clowes explore avec réalisme le quotidien de ces deux filles qui ne sont rien moins que les réprésentantes de toute une generation de jeunes femmes désabusés par tout ce qui les entoure et désireuse de sortir de tout cela sans sacrifier leurs rêves. Le monde fantômes c'est celui dans lequel elles vivent, dans lequels nous vivons tous. Tout est éphémère et il faut lutter chaque jour pour conserver une part de sois. Mais j'imagine que ces deux filles regarderaient surement mon commentaire comme une perte de temps. Pas besoin d'intellectualiser le propos, tout est dans les émotions.

Tuesday, June 13, 2006

Un amour dessiné

Nouveau lien à référencé et aussi nouveau web comics avec aujourd'hui une dessinatrice qui commence une histoire, semble t'il, romantique dont la protagoniste feminine joue le rôle d'un modèle pour des étudiants en art et ou une jeune femme tombe sous son charme. Un seul chapitre pour le moment mais c'est une petite bouffée d'air frais que de lire un début d'histoire ou rien de dramatique ne se passe et ou le graphisme réaliste n'exagère rien. La beauté de la demoiselle est representé avec justesse sans qu'une dose d'érotisme ou de graveleux viennent perturber cet extrait d'un cours de dessin. Agréable et différent.
Grace par Kris Dresen

Monday, June 12, 2006

Entretien a propos d'une légende

Voici encore un exemple d'une utilisation différente de ce blog : la conservation de lien et la presentation, par la même occasion, de sujet interessant et digne d'être lut.
Entretien avec Howard Chaykin au sujet de Will Eisner
Voila un interview que j'aimerais lire plus tard et que je prefère donc conserver dans un coin sur tout en vous permettant, aimable lecteur de ce blog, de le lire aussi. Howard Chaykin, pour les non initiés, est un scénariste et un dessinateur que l'on peut considerer comme un des vieux de la vielle et aussi un homme très influent auprès d'une part de la nouvelle garde. N'étant pas familier de son travail je n'en dirais pas plus mais si vous avez l'intention de lire une pièce de musée et d'histoire du comic book, prenez donc American flagg.

Will Eisner par contre ne mérite pas d'introduction car si vous ne connaissez pas ce génie, vous ne méritez pas de vivre. Eisner est le Hergé ou le Tezuka americain. Influent auprès de tout le monde du comics, dans tout les genres possibles et imaginable. Cet homme n'aura de cesse durant toute sa carrière de modeler le comic book et ses codes de manière encore insoupçonné a l'époque. En fait, si vous lisez un comics mature et intelligent aujourd'hui, c'est a cause de ce type. Dommage qu'il nous ait quitté l'année dernière, une des flammes les plus rayonnante de la bande dessiné s'est éteinte ce jour là.

Wednesday, June 07, 2006

Boom et pas dans ta tête


Grâce au miracle d'internet j'ai put me procurer une mini série scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Darick Robertson sur ce bon vieux colonel Nick Fury. Surement parut a l'époque ou Marvel avait encore fois dans une ligne de comics plus adulte, Fury est une mini série en six numéros dont le but est de démontré a quel point le personnage est un homme de guerre éfficace mais surtout complètement obsédé par ce millieu. Réduit au grade de directeur d'une bande d'informaticiens au sein de l'agence qu'il dirigeait auparavant, le S.H.I.E.L.D., le colonel Nick Fury s'ennuie a mourire et revois donc quelques amis. Dans le lot se trouve un de ces anciens enemis qui souffre lui aussi d'une crise de nostalgie vis à vis de leurs anciens combat à l'echelle mondiale ou les hommes tombaient et s'empilaient dans les tranchés tandis que le plomb ne tarissait jamais. Et c'est justement ce type qui va être l'origine des problêmes de Fury quand il mettera son plan a execution et l'invitera a participer a sa super grosse bataille ou chacun est invité à mourir pour la gloire du jeu. L'important c'est de participer hein !


Radicale et violent, Fury ne fait pas de cadeau mais son énemis non plus et ce ne sont que les blagues grinçantes de Ennis qui permettent a l'atmosphère de briser son cocon noir et d'être un peu plus réjouissant. Toutefois, le but n'est pas de faire dans le burlesque mais d'adoucir juste un peu la sauce car le reste est assez corcé. Ennis n'est pas en roue libre sur cette histoire et fait tout de même preuve d'assez d'imagination pour faire tenir sur six numéros une histoire qui aurait put être réglé en beaucoup moins. Voila le défaut numéro un de l'histoire. On ne s'ennuie pas mais le dynamisme manque un peu et ce sont les blagues et les personnages secondaires qui rendent la vie de Fury encore plus misérable qui permettent au scénario de remplir les pages. Darick Robertson n'est lui aussi pas a son meilleur et signe des planches ou pratiquement tout les personnages ont des muscles énormes et de grosse têtes. Pour une série qui a pour principe d'être presque plus caricaturale et violente qu'un film de Dolph Lungren cela conviens bien mais un peu plus de finesse n'aurait pas été négligeable. On surnage entre une violence extrême et exagéré et des gags grinçants a l'humour simplet mais la sauce prend. Je m'imagine par contre mal suivre cette histoire mois après mois et c'est typiquement le type de série que Marvel conçois specialement pour le format TPB. Pas mal mais pas indispensable.