Friday, February 01, 2008

Bizarro smash puny planet but ... but ... Bizarro has feelings too !


Clark Kent est un nazi
Jimmy Olsen a été cloné par l'armée américaine
Lois Lane fait le ménage
Bizarro.
Oui, je mets un point après Bizarro. D'une car je ne me vois pas continuer comme ça pendant des plombes. Et de deux car c'est le personnage qui plante un clou final dans les années de bizarreries qui ont régné dans les comics de Superman. Bien avant que des auteurs anglais arrivent avec leurs idées étranges sur la manière de bousculer les choses tout en donnant un sens profond et mystique a ces héros de papier, il y avait des auteurs qui ont moins marqué les esprits des jeunes fans (hormis ce bon vieux Jack Kirby sans qui rien n'aurait put arriver, et qui a d'ailleurs été mal orthographié dans un article du Monde, une honte !) dont je suis, malgrès mes vingt-cinq années un digne représentant. Toutes ces histoires m'interessent énormement car elles ont beaucoup contribués à l'histoire du comic book et au mythe du super héros.

Grace a ces scénarios d'autres ont eu envie d'aller encore plus loin et de laisser leur imagination flaner dans les recoins les plus étranges de la pseudo science et de l'astrologie de l'univers DC pour alimenter les cases des histoires des personnages DC. Cet éditeur se distingue pour moi de Marvel par son caractère cosmique. Tout ce qui arrive de grave dans ce monde est forcement amené très vite a une echelle planétaire, puis l'univers et enfin la réalité tout entier.

Crisis on infinite earth ? Toute la création s'écroule. 52 ? Toute la réalité menace de s'écrouler et finit par se reconstituer. One Million ? Le futur est menacé. Marvel a aussi goutté au monde cosmique avec les sagas de Thanos et de Warlock mais ces histoires sont des reliques avec lesquels les éditeurs jouent pour faire plaisir à une frange minoritaire du lectorat (voir le cross over Annihilation) qui n'a pas autant le droit de citer que les fans de Civil War.

La mort de Captain America, la dissenssion entre les héros Marvel, Age of Apocalypse, Onslaught, autant de conflits qui modifient la réalité mais ont surtout un impact final sur les personnages. L'univers Marvel est plus personnel, plus proche des personnages et de leur état d'âme. Preuve en est le succès des séries X-Men dont la trame continue de narrer rien moins que des idées qui auraient put s'adapter au monde du soap opera si on avait foutu un costume en latex à Victor dans les Feus de l'Amour. Amusez vous bien avec cette image mentale quelque seconde et ensuite nous pouvons continuer.

Ou est ce que je voulais en venir ? Ah oui ! Les histoires barrés de ces années bénit où les éditeurs ne semblaient pas trop ennuyer les scénaristes à propos de détail benin comme "la crédibilité", le fait de ne pas être "out of character" ou "le réalisme". Bénit car nous en avons retiré beaucoup. Mais voudrais je encore lire aujourd'hui ces histoires si elles n'étaient pas associés a des auteurs et à un passé glorieux ? Dans le même contexte ces histoires nous paraitrait bien idiotes et inutiles, au même titre qu'un type qui s'amuserait a remettre un urinoir dans un musée pour se moquer de l'art. Déjà fait, circulez y'a rien à voir. Aujourd'hui le comic book n'a plus seulement un univers étrange et complexe mais des personnages plus humains avec des préoccupations quotidienne qui les rapproche du lecteur.

Hier Lois Lane pouvait passer pour une pouf à ne pas reconnaitre Superman derrière les lunettes de Clark Kent car le numéro était consacré à des événements beaucoup plus haut en couleurs. Il n'y avait pas de problêmes amoureux entre Clark et Lois. Ils étaient juste deux personnages éloignnés l'un de l'autre par un gag répétitif censé mettre un ou deux batons dans les roues de Clark / Superman et procurer au héros des seconds couteaux a sauver de temps à autre. C'est d'abord en distinguant les personnages de la série principal et en mettant en scène leurs état d'âmes que l'on a surement pu voir apparaitre des histoires plus complexe où les émotions de tout un chacun était pris en compte.

Les allées et venus des scénaristes entre les éditeurs eu surement aussi un impact sur ce changement, tout comme la simple lassitude des auteurs d'écrire les aventures de personnages qui n'avait pas autre chose à faire de leurs journées passés entre des cases que de se ridiculiser ou d'être héroîque. Tant de possiblités pour expliquer le fait que nous ne lisons plus aujourd'hui des histoires où tout peut arriver mais où l'auteur se doit de respecter le personnage. Le jouet a une vie propre , une histoire, des obligations, un code morale et une horde de fans qui ne pourraient supporter de le voir faire autre chose. D'où l'intérêt de la méthode Jack Kirby : Créer ses propres personnages. Faire parler son imagination sur un nouveau support.

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