
Le joyeux événement qui pris place dans plusieurs mois de comics de Batman en 1993 fut donc Knightfall, une histoire où le chevalier noir affronte un nouveau génie du crime, Bane, dont le but est de le tuer. Original, non ? Ce nouveau gros méchant est donc très intelligent et très musclé. Accompagné de trois acolytes il met au point un plan génial consistant a voler une grosse cargaison d'armes à feu diverse et varié et de se servir d'une lance roquette pour faire exploser la cellule du Joker dans l'asile d'Arkham (là où sont enfermés tout les criminels fou et les malades mentaux du coin) et provoquer une insurrection. Les services de police sont alors débordés par le ras de marée humain de fou et laissent donc partir dans tout Gotham City ces criminels dangereux qui vont, chacun dans leur coin, ou ensemble, préparer des plans comme tout bon criminels maniaque et dangereux qu'ils sont.
C'est donc au tour de Batman d'intervenir pour ramener tout le monde au bercail. Sauf que, le chevalier noir est alors affaibli par des combats incessants et ne cesse de repousser ses propres limites, refusant l'aide de quiconque pour l'aider dans sa quête. Il affronte donc seul des fous dangereux de toute sorte dans le premier volume de Knightfall jusqu'à sa confrontation avec Bane qui le laissera entre la vie et la mort. Or, bien que personne n'oserait imaginer que Batman puisse réellement mourir, sa progression au frontière de la fatigue et au delà de ses limites physique est très bien retranscrites. Les cases montrant à la fin le visage de Bruce Wayne appeuré par Bane car il prend conscience de l'issu du combat qui va suivre sont poignantes. Le visage décomposé de Wayne est inhabituel pour un personnage aussi froid que Batman mais le trajet parcouru rendent les marques de fatigues sur son visage d'autant plus réel. Pour une fois la durée de l'événement est justifié par l'ampleur de la tâche : briser un héros au plus profond de lui même, de sa fierté de héros invaincu, grâce à une menace aussi brutale que ridicule.

Ce deuxième volume fait donc la part belle aux personnages entourant Batman tels quel Robin, Azrael ou Anarky, personnage mal dégrossis qui a un second rôle dan tout ce chaos. Ce dernier apporte d'ailleurs l'aspect le plus risible des deux volumes grâce a deux détails : il réussit a débarrasser un jeune garçon de l'emprise hypnotique de l'Epouvantail (dont le plan machiavélique est par contre très bien trouvé) grâce a une pièce portant le symbole de l'anarchie. Est ce là un pouvoir insoupçonné du personnage ou de l'idéologie anarchique en elle même ? Puis, quelque pages plus loin, il déclare sérieusement ne peut arriver à lire les lèvres de l'Epouvantail à travers son masque. On ne s'en serait pas douter ... Ce personnage mis à part, les aventures contés dans ces deux volumes restent des plus honnêtes grâce a une galerie de maniaque aux manigances réellement effrayantes ou juste complètement folle (comme les aventures du Ventriloque pour récupérer le pantin qui lui sert de "patron") en parfait accord avec le chaos mental de ces ennemis tous plus dérangés les uns que les autres.
La cohérence générale de l'histoire est aussi surprenante pour un événement aussi long demandant une forte coordination entre les deux scénaristes traitant de la première auquel s'ajoute deux autres nom pour le deuxième volume de Knightfall. Au final, c'est le premier volume qui remporte haut la main le prix de l'histoire la plus prenante mais, le deux volume mérite tout de même d'être lut rien que pour l'histoire opposant Azrael sous le costume de Batman à l'Epouvantail déterminé à devenir le nouveau dieu de la peur. De quoi ravir tout ceux qui se sont découvert une passion pour le justicier de Gotham City par les films de Christopher Nolan.
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