C'est etonnant que des auteurs comme Pat Lee ou Rob Liefeld recoivent autant de suffrages de la part de fans qui continuent d'acheter religieusement leur production avec la même ferveur que moi et un groupe d'ami suivont les sorties de Warren Ellis ou de Grant Morrisson. Peut être est ce un effet de la nostalgie que procure ces histoires de super héros couvert de symboles propre a l'époque révolu du grand n'importe quoi que furent les années 90.
Rien n'a de sens dans leurs hisoires. Tout n'est que symbole. Le style des personnages, leurs muscles demeusurés, les graphismes manga tellement clichés que l'on en viens a oublier que c'est un être humain qui dessine veritablement encore ces choses et pas un programme branché a un photocopieur qui reprendrait le pire de ce qui a déjà été fait pour en faire un mixage de nouvelles planches. Rob Liefeld et Pat Lee sont les Dj Shadow du pire.
Liefeld est le plus interessant car il est le plus locace des deux. On ne perd jamais la trace de Rob. Il se trouve toujours sur un forum pour declencher ou suivre une controverse concernant son art et justifier sa présence sur le marché par ses chiffres de vente qui font fantasmer les petits indépendants qui se crèvent a la tache. Liefeld n'est pourtant pas le pire enemi de la créativité. Ce n'est pas le destructeur de l'industrie du comic book. Ce n'est qu'un objet que l'on pourrait vendre chez un antiquaire. Ne cherchez plus Rob dans les rayons des magazins de comics. Venez plutot a sa rencontre a coté d'une comode Louis Philippe et demandez lui de vous faire un horrible Captain America comme dans le temps.
Pat Lee par contre, avec la même armée de fan, n'est pas uniquement l'incarnation du spectre de la non ou de la sous créativité mais du manque de respect a l'egard des créateurs dont ont fait preuve, et font encore preuve, Lee n'étant pas le seul exemple ni l'homme a abattre, les gérants d'entreprises de créations. Tout comme à l'époque de Image Comics et de la déclaration d'independance lancé a l'industrie du comics, Pat Lee s'est auto proclamé chef d'entreprise et créatif supreme d'une marque de fabrique : lui même. Liefeld a aussi ses clones mais il les paye, même si il ne vallent surement pas l'argent que l'on dépense pour eux. Lee par contre ne les paye pas et ne dessine presque plus, laissant la place a des clones a qui il oublie de donner le minimum de crédit que même une machine dans une usine reçoit.
Tout est symbole et Patt Lee et son compagnon Liefeld en sont l'incarnation. A force de refaire la même chose depuis leur grande époque de gloire (si l'on peut appeler "gloire" le fait d'être dessinateur de comics et d'avoir l'attention d'une armée de geek obèses) ils en sont devenus des parodies d'eux mêmes. Ils s'auto clonent et provoquent eux même la dégénérescence de leur propre style. Qui d'autre parodie aujourd'hui mieux Liefeld et Pat Lee qu'eux même. Tout comme les americains white trash du sud des Etats Unis ils finiront par perdre forme humaine et former une nouvelle race ou s'eclater sur le sol quand leur membres, leurs fans, s'evanouiront. Quelqu'un reprendra alors le flambeau mais que feraient-ont sans un mouton noir sur lequel cracher ?
Saturday, September 08, 2007
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