
Quand deux noms d'illustres inconnus s'annoncent sur une couverture, il y a peu de chance pour que le comics sois pris dans les mains du lecteur et que celui ci regarde l'interieur. Il faut donc une couverture pour attirer l'oeil, une bonne couverture qui vous fasse vous demander ce que vous êtes en train de voir et ce que peut donc contenir ce comics a la devanture si allechante. Souvent on m'a fait remarqué que la couverture était plus belle que l'interieur, faute a un artiste different. Parfois ils avaient raison, parfois c'étaient des abrutis qui ne savaient pas de quoi ils parlaient. Hey, Runaways ça tue même si ce n'est pas du Jo chen a l'interieur. Mais pardonnons les les pauvres enfants, ils ne savent pas ce qu'ils disent. Wasteland donc, est une série qui remplis toutes les cases mais qui n'a pas a se plaindre de l'absence du même dessinateur de couverture dans ses pages. L'artiste en question est Ben Templesmith. Autrement connus pour son travail sur Fell, Singularity 7 ou 30 Days of Night. Un brave homme. C'est lui dont le travail m'a attiré vers cette preview de Wasteland et je lui en suis reconnaissant.
Un cowboy rencontre des êtres étranges au language incompréhensible. Il n'a pas l'air surpris le moins du monde et se débarasse de ses adversaires avec facilité bien que ce ne sois pas non plus un roi de la castagne. Il a un petit secret semble t'il, un pouvoir psychique quelconque. Après avoir récupéré les objets de valeurs des mains froides de ses assaillants, le voila repartis vers une ville ou nous nous retrouvons avant lui. Deux autres personnages font alors leur apparition, une jeune femme qui semble tenir le poste de force de l'ordre et une viel homme, marchant et érudit du coin. C'est autour d'un appareil repetant sans cesse un même message dans une langue étrange (mais que semble comprende la jeune femme et notre cowboy) et une lettre que le couple va se former et que l'histoire va commencer. Rien de plus car l'offre se limite a la moitié du premier numéro, un numéro qui sera double quand il sortira, et ça pour le prix d'un simple. Oui, entre le comics et Edouard Leclerc il n'y a qu'un pas, vous ne le saviez pas ? Pour vous procurer cette histoire, passez voir ces messieurs sur leur site.
Ce que j'ai aimais dans cette histoire, et ce pourquoi j'ai choisit de mettre le personnage du cowboy en avatar, c'est ce graphisme assez dépouillé mais convenant parfaitement a une série a l'ambiance mystérieuse. Le regard effacé derrière un chapeau, on pourrait même presque sentir le vent passé dans les buissons a travers les traits de crayons. Les personnages ne sont pas encore totalement formé mais n'évoque pas non plus une histoire grillé d'avance. Seul le classique du pouvoir psychique et du saignement de nez ainsi que la vielle rengaine de l'étranger arrivant en ville et foutant le boxon, sont des routes balisés. Et encore, ce n'est pas tout a fait vrai car le boxon semble être déjà présent dans cette ville et dans ce monde et ce type ne changera pas grand chose. Encore quelque chose qui me plait, ce manque d'idéalisme. Le manga a souvent cette mauvaise habitude de vouloir rendre ses personnages décisifs. Comme si on ne pouvait pas écrire d'histoire sans que le héros ne sois pas un idéaliste hors norme. Ici les personnages rentrent dans la norme du monde dans lequel ils vivent, et c'est cela qui fait vivre a la fois leur univers et leur propre personnalité. Deux auteurs inconnus, une couverture aguichante, allez on prend le comics dans ses mimines et on feuillette. On ne laisse pas passer. Et puis merde vous avez une bonne grosse preview pour vous permettre de vous faire un avis !