Sunday, February 07, 2010
Jimmy Olsen : Adventures by Jack Kirby vol. 2 (#142 - #148)
En 1971, Superman était un personnage suffisamment populaire pour que les deux figures récurrente de son univers, Loïs Lane et Jimmy Olsen, aient droit à une série régulière les mettant en scène. Mélange d'aventure et de comédie, la première période des aventures du jeune photographe, collègue de Clark Kent et faire valoir de Superman, est très largement représenté sur le site Superdickery (la couverture ci-jointe en est un bon exemple). Prétexte a des situations outrageusement absurde, les aventures d'Olsen l'ont vu se transformer de nombreuses fois en des créatures mystérieuse qui font donc palir en comparaison la métamorphose d'Olsen en homme préhistorique dans l'un de ces numéros.
En revanche, ce dont les les 132 numéros précédent de cette série c'est de l'intelligence et du trait de Jack Kirby; tout droit sorti des studios Marvel à l'époque. L'attention du lecteur est ici divisé en deux front, celui des aventures de Superman et ceux de la Newboy Legion dont fait parti Olsen. Ces derniers sont des créations de Kirby même en compagnie de Joe Simon remontant aux années 40. Cette équipe de reporter dont les membres les plus notables portent constamment une combinaison de plongée ou possède dans leur poche un minuscule soldat employé à explorer des zones inaccessibles pour la taille humaine de l'équipe.
Tout aussi débridé et incroyable que celles du premier volume, celle du second (regroupant les épisodes #142 à #148 où Kirby part de la série) propose une histoire de vampire (l'une des premières après que ceux ci furent interdit par le Comic Code), la rencontre avec plusieurs des New Gods et des résident d'Apokolips et des monstres mythique recrée génétiquement.
Les rebondissement sont plus fréquent que des grèves SNCF grâce au don de conteur de Kirby pour qui les explosions incessantes sont les virgules des dialogues d'un Brian Michael Bendis. Son dessin, bien que très éloigné des critères de qualité de nos jours (où un Rob Liefeld ou un Michael Turner peuvent passer pour des dessinateurs remarquables), est toujours aussi incroyable fouillés et inventifs pour donner vie à ces dizaines de pages qu'il produisait en plus à une vitesse fulgurante !
L'imagination est reine au cours de ces aventures sans que des préoccupations de réalisme ne viennent interrompre le cours du récit. La cohérence n'en est toutefois pas oublié pour qu'au fil des histoires de nombreux personnages soient introduit pour faire de l'univers de cette série un microcosme complexe autant lisible dans son contexte que dans celui des aventures régulières de Superman (les New Gods font ici leur première apparition et l'on assiste à la première conversation entre Superman et le High Father de New Genesis). Seulement six numéros mais dotés d'une richesse incomparable à notre époque (sauf peut être à celle du Savage Dragon d'Erik Larsen) que j'ai eu plaisir à découvrir bien que celles ci ne constituent en rien le meilleur de ce que Jack "King" Kirby ai pu apporter au médium de la bande dessinée.
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