
Comme surement chaque année, ou peut être tout les six mois, je relis mes numéros de Transmetropolitan pour me faire un peu de bien. L'idéalisme de Spider Jerusalem, sa haine de la société et son amour pour la vérité sont des sentiments dans lesquels je me retrouve et, fort heureusement, je ne suis pas le seul, semble t'il, puisqu'Ellis affirmait recevoir encore de messages de personnes découvrant Transmetropolitan aujourd'hui. Cette série, bien qu'elle ne soit pas un sommet dans la litterature du neuvième art, est un classique dans la bibliographie de Warren Ellis car, tout comme dans the Invisibles ou Preacher, parut a la même époque, ce sont des comics ou leurs auteurs lachent tout ce qu'ils ont dans la tête au fur et mesure des numéros et égraine toutes les idées qui bouillonnent dans leurs esprits depuis longtemps. Les premiers scénarios, tout comme les premiers albums, sont des oeuvres qui touchent un public de fan qui deviendra la base sur laquelle le reste se construira. Ce public sera fidèle mais regrettera l'ancien temps, l'époque de l'effervescence et de la virulence du propos. Ellis, ne s'est pas calmé, mais il a reussit a rendre son message plus intelligible et moins bardé de violences gratuites. Pourtant, c'est dans ce fatras d'idées pele mêle que l'on retrouve l'envie de suivre Spider Jerusalem dans sa quête de la vérité face a un système politique tentaculaire qui ferait passer la maison blanche de Nixon pour une maison de poupée. Virginale, innocente, mignonne.
DMZ est aussi l'histoire d'un journaliste pris dans une intrigue politique complexe. La différence entre les deux histoires est que l'une est emprunt de violence gratuite ou tout est exagéré pour que ce que Spider Jerusalem détruit ne soit pas ressentis par le lecteur comme une agression mais comme une violence mérité dans un monde ou chacun, a chaque coin de rue, attend sa rattonade, et cela pour une bonne raison. Les enfants sont innocents dans Transmet, mais hormis cela, tout ce qui se bouge se drogue et souffre d'un lourd secret honteux. Transmetropolitan est une tragi comédie de science fiction, DMZ est un docu drama qui se voudrait placer dans un futur indeterminé mais que l'on sent trop proche de nous pour ne pas avoir un petit courant de peur en voyant la situation devenir de plus en plus insoutenable pour le héros. Ce qui relie ces deux personnages c'est leur statut de journalisme et les raisons qui les maintiennent dans un environnement aussi amer pour leur idéalisme et leur soif de vérité. Car même si le mensonge les attend a tout les coins de rue, autant dans Transmetropolitan que dans DMZ, la vérité doit jaillir coute que coute. Le monde doit savoir. Le monde ignore, le monde s'en fout, le monde apprendra quand même.
J'ai put lire hier un article sur un artiste qui projettait des images d'irakien blessés sur les murs des maisons. Ces photos il les avait trouvés sur les blogs de certains soldats qui les accompagnaient de sous titres humouristique, se moquant de la mort de ces personnes. Qui sont ce
