Friday, December 29, 2006
Supermarket TPB - Brian Wood & Kristian
Supermarket, la dernière mini série de Brian Wood (Demo, DMZ) chez IDW, est une histoire d'adolescents. C'est un fait très important a preciser car bien que le caractère du personnage principale sois crédible et ne tombe pas dans la miévrerie habituel des histoires d'adolescents, ce n'est pas non plus ce que l'on attend au premier abord d'un auteur qui couche sur papier des scénarios très politique dans les pages d'un comics sur un monde ou la ville de New York a fait sesesion avec le reste des Etats Unis. Supermarket raconte comment la vie d'une simple, mais riche, jeune fille des quartiers bourgeois va découvrir du jour au lendemain que ses parents ont fait partie de la mafia et qu'elle est donc maintenant recherché par les deux factions rivales dont faisaient partie sa mère et son père afin de débloquer un compte secret que ses parents lui ont légués. Mort au bout de quelques pages, les parents de Pella interviendront tout de même au cours de l'histoire sous la forme d'hologramme enregistré avant leur assassinat pour permettre a leur fille d'obtenir ce qu'ils lui ont laissés. L'histoire, présenté ainsi, est classique.
L'héritage, les parents mortes, la jeune fille abandonné dans la grande ville. Kristian, déjà vu rapidement dans les pages de Forsaken, une série Image qui n'avait pas fait long feu, procure a cette histoire tout ce dont elle a besoin pour être une lecture beaucoup plus qu'anecdotique. Les couleurs choisient retranscrivent le kaléidoscopes de vie qui évoluent dans cette mégapole corromput. Le paysage urbain est semblable a celui de Tokyo tel que l'on imagine avec ses rues bordés de néon multicolores. Le dynamisme du trait, épuré et dynamique, évoquant un mélange de Paul Pope et de Becky Cloonan, puisent dans tout les pays de la Bande Dessiné pour que l'experience ne soit pas unidimensionel mais la plus complète possible. La réussite de Brian Wood dans tout cela se trouve dans le rythme des evenements, la cohérence des enchainements et la personalité des protagonistes qui, en l'espace de quatre simple numéro, est amplement développé pour permettre l'immersion dans Supermarket et en redemandé a la fin de l'histoire. Il y aurait pas mal a dire sur le caractère de l'heroine, coincé dans ses illusions adolescentes, son sens de l'introspection et les événements déstabilisant qu'elle subit, car malgrès tout cela, ses réactions ne sont pas illogique ou caricaturé. Rien ne sonne faux dans Supermarket. Les couleurs, les personnages et le scénario sont en accord et rien ne viens briser la fluidité du recit. J'en attendais un peu plus de Brian Wood, je m'imaginais un récit plus politique, je me retrouve avec une héroine idéaliste que je ne peux m'empecher d'apprecier. La Bande Dessiné est un divertissement intelligent, Supermarket en est un excellent exemple.
Buy Supermarket ?
Thursday, December 07, 2006
Mince, encore Ellis
Aujourd'hui j'ai acheté Newuniversal les yeux fermés et j'ai bien fait. Le dessin est pourtant de Salvador Larroca, auteur que je ne porte pas dans mon coeur, mais étrangement, son style s'est grandement amélioré depuis les X-Mens que j'avais lut ou il servait le script de Claremont avec des personnages charismatiques mais vides d'émotions. Ici le trait est plus humain, moins orienté vers des grandes pages, plus de petites cases et aussi des protagonistes qui ne portent pas de spandex. Pas encore. L'histoire de Newuniversal est encore un peu dur à décrire car, comme le sait bien Ellis, un scénario ne doit pas livré tout de suite ses secrets. Alors que voit t'on ? Des individus, pris independemment, a la vie agréable, compliqué ou tendant vers le grand gouffre, mais dont rien de leur existence passé n'aura d'importance maintenant. Une force, non identifié, prend possession de leur vie et leur confère des pouvoirs. Mais doit on s'attendre vraiment a ce que le don soit sans retour. Que devront ils faire en échange de leurs étranges cadeaux ? Voudront ils faire quelque chose avec leur nouveau don ? Ce premier numéro de cette mini série, dont l'impact sur l'univers Marvel n'est pas encore bien définit pour moi, laisse bien assez de questions dans les airs pour que l'on ait envie de les attraper au vol quand elles se présenteront sous la forme des numéros suivants. Et puis Larroca ne merde pas son boulot pour une fois ! C'est tout de même quelque chose de s'attendre a trouver des pages impersonnels et de se retrouver en fait avec de belles cases et une excellente double page faisant usage intelligemment des effets des logiciels pour que l'objet non identifié qui apparait devant un des personnages affectés soit aussi mystérieux et grandiose que le script le veut. Et en prime j'ai appris par le biais de la mailing list de Ellis que Larroca bossait vite et qu'il en était même au numéro 5. Un scénario sympa et pas de retard ? Fuck Civil War ! Non, oubliez, je raconte n'importe quoi. Mais vous pouvez y aller, ça se lit bien.
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