Tuesday, October 31, 2006

la Bombe Atomique : Desastre ou victoire ?

Il est évident que tout produit artistique est influencé par le contexte culturel et historique de sa création. Et cela même si l'on considère les oeuvres les plus avant gardistes. Elles sont des réactions a ce qui se fait, ce qui arrive, ce qui bouleverse le court du temps dans une autre direction. Après avoir regardé et écouté une très interessante animation sur le sujet des multipls dimensions qui gouvernent notre existence je me suis rendus compte, ne me demandez pas pourquoi, a quel point les héros de manga et les super héros du comic book était différents par le contexte de l'après guerre mondiale. La seconde. Les americains, vainqueur de ce conflit mondial ont marqué l'histoire par leur maitrise des radiations et de la nature. De ce fait, leurs héros sont eux aussi des conquérants de la chimie et de l'extra terrester. Le monde et l'univers sont derrière eux. Ils vaincront quoi qu'il arrive. Le héros de manga par contre est rejeté du fait de sa différence crée par les mêmes conséquences. Il est craint. Dans la série des Grendizer, de Go Nagaï, la menace vient d'ailleurs. Elle est extra terrestre et c'est à l'être humain de se défendre. Ce n'est qu'avec UFO Robot Grendizer que l'aide vient d'ailleurs. Mais alors que cette série, nommé Goldorak par chez nous, a eu beaucoup de succès elle en a eu beaucoup moins au Japon. Un manque de succès dut a une surenchère ou dut a une difficulté du public a accepté qu'une aide étrangère soit necessaire pour que le Japon puisse se défendre contre l'envahisseur venu d'ailleurs ? Je tombe dans la théorie complète et tout ceci n'est qu'hypothèse mais comme j'avais envie de developper un peu mon idée je vous laisse avec ceci dans les bras. Libre à vous de voir plus loin ou de prendre avec méfiance ces déductions.

Sunday, October 22, 2006

Morrisson chez Wildstorm


En tant que fan de Grant Morrisson et de certains des concepts, d'abord bancals, ensuite excellent, que Wildstorm propose je me suis dirigé avec les deux premiers numéros de Wildcats (4ième du nom, tout de même) et de the Authority (troisième du nom) dans la mimine et me suis empressé de lire le tout le lendemain. Même sans fourmiller d'informations comme le fait son Superman ou WE3, les versions de ces deux séries par le fameux scénariste / magicien écossais ont tout de même de quoi satisfaire les fans de l'auteur et des séries. Plus Wildcats que the Authority d'ailleurs. La première, le moins sympathique des deux, prévois très vite de reprendre l'histoire au point ou Jim Lee et Scott Williams l'avait laissé à la fin de la première série avec juste une actualisation historique au niveau du statut de Spartan en tant que chef d'entreprise. Plus de plan à la James Bond ou de super héros déchus sans aucun défit planetaire a relevé. Les grands méchants reviennent en force et il va falloir castagner sec. Du moins, voilà le point de vue de Spartan et de Voodoo qui sont de retour ensemble (dans tout les sens du terme puisqu'une case les réprésente au lit en plein action).

Celui de Grifter par contre est plutot déformé par le verre d'une bouteille de bière et il faut attendre la dernière page pour le voir revenir dans son état de porte flingue génial. Ce qui faisait la richesse de Wildcats 3.0 pour moi c'était ces personnages un peu paumés qui cherchaient encore et toujours à sauver le monde dans un univers qui n'avait plus grand besoin de super héros. Dans l'univers de Morrisson, le monde s'apprête a avoir de nouveau besoin d'eux et la seule question est donc : Seront ils à la hauteur et est ce que les héros moderne et sans pitié de Wildstorm endigueront la menace extra terrestre. Et comme la réponse semble être un Oui un peu évident, je reste donc en attente d'un peu plus de la part de Morrisson, surtout quand le trop statique Jim Lee l'illustre. Gene Ha de l'autre coté est une proposition beaucoup plus alléchante grâce a un CV comme Promethea et Desolation Jones. Et aussi opposé que les styles des deux dessinateurs, le scénario l'est aussi avec un récit qui ne montre encore a aucun moment les membres de the Authority. En fait, pour voir the Authority, il vous faut regarder une des premières pages de Wildcats. Dans le titre phare de la bande a Jack Hawksmoor, aucune des têtes d'affiches n'interviens en dehors de la couverture. Un agent du gouvernement est envoyé avec une équipe pour enquêter sur un sous marin et tombe du même coup sur le vaisseau de the Authority.

Voilà en quelques lignes le développement de ce numéro et tout de suite c'est un peu maigre. Morrisson commande à Gene Ha des doubles pages et plonge le lecteur a pied joint dans l'univers avec des visions panoramiques somptueuse mais peu riche en scénario. Seul le statut personel du personnage principal est le sujet d'intêret de Morrisson et celui ci semble mal partis. Contrairement au comics en fait. Car malgrès ce gros trou inattendus dans le scénario de ce première épisode, il n'en reste pas moins que l'effet de surprise est là et que l'on veut en savoir plus pour se faire une meilleur idée. Morrisson ne produit pas un comics attendus par ses fans mais une histoire qui convient mieux a l'univers dont il s'occupe cet fois et cela renouvelle bien sur tout de suite le champ des possibilités pour un auteur qui nous a habitué a plus de reflections psychologique et philosophiques. Ici, le personnage humain se questionne et les super héros sont flamboyants. Un peu comme on les attends en fait. Et comme ce que l'on attends de Morrisson, c'est l'inattendus, la suite devrait être beaucoup plus différente. Ou pas. L'enthousiasme que j'ai pour ce scénariste me pousse a regarder ses scénarios avec une lueur d'espoir que certains n'auront peut être pas, mais au vu de ces premiers numéros je ne peux pas non plus me prononcer définitivement sur la qualité a venir puisque nous voilà dans l'expectative de ce que Grant Morrisson va faire. Suivre des chemins balisés ? Revenir a ce qu'il sait faire d'habitude ? Ou se réinventer autant que ces personnages ?

La minute de Hype

Un prochain numéro de the Goon devrait contenir une histoire appelé "Satan's sodomy baby".
Autant vous le dire, ça risque de chier des bulles.

Un petit asticot dans la tête


En extrayant le dernier numéro de Wormwood de mon sac à dos j'ai cru sentir peser sur moi les yeux de la dame qui lisait, paisiblement son livre, en face de moi, dans le train. Etait ce la couverture du numéro ou un mort vivant vert était representé enceinte avec un foetus rouge luisant dans le corps ou encore les pages suivantes ou l'autopsie d'un gang de yakuzas prenait place ? L'un ou l'autre surement, ou peut être le regard amusé que je portais sur le tout en fait. Wormwood, création de Ben Templesmith, dessinateur et scénariste unique de la bête en question, ne fait pas un comics qui traumatisera les masses de lecteur qui mais qui apportera stupefaction et horreur à tout ceux qui ne goute pas les situations extrême et ridicule ou un enquêteur zombifié controlé par un vert de terre télépathe enquête sur les situations les plus affolantes d'un univers qui regorge de culte obsédés par la domination et / ou l'extermination de sa personne. Accompagné par une jeune demoiselle dont la faible poitrine est compensé par le calibre des armes qu'elles utilisent et un viel homme a longue barbe et au fusil de même dimension.

Deux maniaques des armes et un maniaque tout court. Serait ce une version fantastique et horrifique de Lupin 3 ? Non, il ne faudrait pas exagerer et faire des liens avec des oeuvres qui n'auraient en commun qu'un trio de personnages et un même media. Par contre, ce qui est notable dans cette comparaison hasardeuse, c'est l'humour. Semblable à Warren Ellis dans ses repliques extrême et absurde (un auteur dont il partage l'affiche sur Fell), Wormwood est le petit monde déjantés de Templesmith et il use de son style particulier au trait de crayon autant assuré qu'il est proche du croquis posé directement sur la page. Les traits des personnages sont aussi simples qu'expressifs et les couleurs crée par ordinateur grâce a photoshop ou autres logiciels de ce genre ajoutent la texture recquise à un univers bariolés et inquiétant qui inspirent plus souvent les sourires que les grincements de dents. Ou les deux, cela dependra de votre tolérance a un humour cynique ou l'on sacrifie son enveloppe corporelle l'espace d'un instant pour que la bestiole qui vient d'éclore de votre abdomen vous mène au repère de votre enemi. Wormwood ne recule devant rien pour que justice sois rendus ... ou plutot que sa justice soit rendus, et il le fait avec l'efficacité d'un detective aguerris qui en a tellement vu que rien ne peut plus le choquer. Le lecteur par contre se trouve à l'opposé, il n'a pas encore tout vu et il veut être surpris. Et avec Wormwood, vous aurez votre dose de surprise.