Tuesday, November 20, 2007
De retour d'une dédicace
Ashley Wood absent. Templesmith présent. Un dessinateur sur deux c'est une bien meilleur statistique que pour les métros donc autant se réjouir et attendre patiemment son tour dans le froid. Enfin, froid, pluie, de toute manière j'étais tellement heureux de rencontrer enfin un de mes dessinateurs favoris qu'il aurait pu néger ou y'avoir un holocauste nucléaire que je serais quand même venu. Don't fuck with Templesmith.
Restez juste à savoir si l'homme était a la hauteur de son art. On est parfois déçu, parait il. Moi pas. Ou alors pas encore. Et aujourd'hui ne fera pas exception a la régle. Si il fallait résumer cette renconte en deux mots ? Fuck Yeah !
Ouais, tout simplement Fuck yeah et surtout pas un long discours avec des mots elogieux et pédants car Templesmith c'est d'abord un sourire, des petites phrases gentilles en français, une canette de Heinecken et deux ou trois questions sur des injures en français. Simple mais sympa.
Faut dire que le type devait être assez fatigué après son voyage, les grèves, la pluie, les fans, les demandes de dedicaces ... Y'a de quoi rendre un type désagréable. Mais là non, super cool, posé et sympa dans un très beau costume chic. Pas exactement ce a quoi je m'attendais mais un excellent souvenir et un grand sourire sur le visage avec l'espoir de le revoir, de lui reparler ... Enfin, sur le coup j'aurais quand même appris que Warren Ellis est en fait un type très gentil derrière son personnage de bouguon, qu'il aimerait bien retravailler avec Matt Fraction, qu'il se concentre surtout son propre boulot en ce moment et que, d'après l'impression que j'en ai eu, il prend son travail avec sérieux mais ne réfléchit pas tant que ça sur son processus créatif ce qui serait assez énorme vu la qualité et l'originalité de ce qu'il produit.
Ah, et puis avant de rencontrer ce cher Ben j'ai aussi eu le loisir de parler avec d'autres gens et d'apprendre aussi que Stuart Immonem est vraiment aussi fort niveau dessin en vrai que je l'imagine (de la part d'un type qui l'a vu en dédicace en 2003) et que Bill Sienckiewickz a finalement abandonné la bouteille et qu'il recommence a dessiner a l'ancienne grâce a Templesmith (pour l'inspiration) et Niles (au scénario pour un 30 days of night et la désintoxication fait maison).
La grève, la pluie, Templesmith. Templesmith. Ci joint deux photos, une du dessin en court de réalisation et une autre du travail une fois terminé. Pourquoi si peu de photos ? Et bien parce que le type réalise son dessin en cinq minutes chronos. Au début quand on regarde son travail vite fait on se dit que c'est normal. Mais quand on regarde d'un peu plus près on se rend quand même compte que le type maitrise comme un porc et qu'il sait très bien tout placer sans problêmes. Et le pire c'est qu'il était censé ne plus très bien se souvenir de ce personnage ! D'ailleurs il est aussi très conciliant avec les sujets de ses dédicaces et on peut lui demander tout et n'importe quoi. Un gars a demandé un Grendel, un autre un Joker et il a même eu droit au type qui voulait son portrait façon Templesmith. Les résultats, pour ce que j'en ai vu était tous excellents.
Sur l'euphorie de la rencontre j'ai bien sur claqué de la tune mais c'était pour la bonne cause ! Les deux art books étaient là ... donc forcement j'en ai pris un de chaque pour chez moi. Que voulez vous que je vous dise ? Quand on dessine aussi bien que ce type, on a des fans de mon genre qui aime feuilleter, revenir plusieurs fois sur une illustration et y piocher de l'inspiration. Donc deux art books, Tommyrot, consacré a des couvertures et a des illustrations couleurs et Concluvio dont l'intérieur est surtout consacré a des profils de personnages tirés d'un univers inconnus (mais très interessant) et des illustrations avec en prime deux histoires courtes.
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